Et
Black Sails se finit avec cette magistrale saison 4.
Prélude de 20 ans au célèbre roman "L'Ile au Trésor" de Robert Louis Stevenson, cette série imagine la vie du mythique Capitaine Flint et de ceux qui auraient pu être ses contemporains: les légendaires Barbe Noir, "Calico" Jack Rackam, Charles Vane et tant d'autres en plein milieu de l'âge d'or de la piraterie.
Mais surtout de l'homme qui apprendra à les connaître, les trahir et et finalement les rejoindre: le "roi" des pirates, Long John Silver.
Le brouillage adroit d'histoire, de littérature et d'imaginaire est sans doutes le plus grand succès de la série, qui n'oublie pas l'audace et des thématiques plus qu'intéressantes: la vengeance, les affaires et la loyauté, la lutte entre civilisation et sauvagerie mais aussi et surtout la fine, très fine ligne qui sépare les deux...
Pour le reste, si j’admets volontiers que la saison 1 se cherche, à partir de la 2, la série s'élève au rang des plus grandes. Mieux encore, la fin est un très grand succès de finesse et d'intelligence, puisqu'en y réfléchissant, ça n'aurait pas pu finir autrement sans dénaturer le propos.
Black Sails c'est aussi en vrac: d'infâmes anglais impérialistes, des pirates tout aussi infâmes, des persos méga classes, des dettes d'honneur, des îles mystérieuses, un trésor mythique, des tragédies, une mer cruelle, de la trahison, des abordages et des bordées, du rhum, des colonies et un décor paradisiaque.
Vous l'aurez compris, 1) je suis fan, 2) si le mot "pirate" évoque en vous un minimum d'imaginaire vous devriez sauter le pas d'urgence et 3),
si vous ne trouvez pas ce générique trop classe, vous n'êtes qu'un infâme phillistin sans âme.