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Critique de Final Fantasy Crystal Chronicles

» par spinster le
2010-08-25 00:41:53
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Véritable OVNI des années 2004, Final Fantasy Cristal Chronicle surprendra bon nombre de joueurs et habitués de la saga par ses nouveautés et son style radicalement différent de son grand frère. Qui dit grand frère, dit aussi héritage et séparation. Car oui, FFCC brise totalement la tradition des Final Fantasy pour entrer dans une ère différente, une branche nouvelle à l'arbre qu'a planter malencontreusement Square en 87.

Alors que la firme nouvellement remise de son double échec Final Fantasy : Les créatures de l'esprit et Final Fantasy X-2, la firme attaque une nouvelle plate forme, réputée plus bon enfant et joviale, j'ai nommé la Game Cube de Nintendo !

Tout d'abord, attachons nous au chara design chibi-mignon qui nous est proposé. A vrai dire, j'ai vraiment eût du mal à réaliser que bisounoursland avait été crée de la main de ceux qui ont fait naître une partie des plus grands méchants de l'histoire du jeu vidéo : j'ai nommé Séphiroth (FF VII), Seymour (FF X)... Là, on a des personnages plus ou moins difforme aux couleurs chatoyantes. Et c'est là l'une des forces du studio : la créativité. Pour certains, c'est un affront tandis que d'autres y voit le renouveau de la saga; moi j'y voit ce que j'attends depuis longtemps, de la diversité dans les œuvres. En effet, je vous avouerai que les méchant restent, dans les grandes lignes, les mêmes grand méchant et que les héros ne sont que des copycat les uns des autres.

Je suis un grand défenseur de la cause FF. Peut-être par simple fan-boyisme ou bien par une illumination quelconque d'une reconnaissance de talents, mais je suis un poil paradoxale en disant qu'après tout, un FF c'est une grosse aventure avec, à la fin, une leçon de vie, une morale, comme un La Fontaine. Ici, FFCC est un jeu qui ne se prend pas la tête, on suis le quotidien d'un monde contraignant et empoisonné par le myste, brouillard permettant l'accès à la magie qui, à haute dose, est mortel pour les êtres vivants. Et c'est tout. Cette simple fable de la vie brise totalement la tradition d'un Final Fantasy traditionnel où le grand méchant, souvent manipulé par un autre encore plus méchant, tente de détruire/conquérir le pays/monde ( au choix ). Là, le jeu nous transporte dans le monde des caravanes de cristal qui partent à la recherche d'une eau mystique pour arroser le grand cristal, seule source de protection contre le myste. Personne à abattre, rien à sauver, si on oublis la notion de protection du village. Pour la première fois dans un jeu d'aventure portant la patte de Square, il ne s'agit pas de régler tous les maux du monde mais de protéger sa simple lignée, son clan; bref, un village tout ce qu'il y a de plus banal.

La seconde fracture se situe dans le village même de départ qui est personnalisable. De son nom à la profession de ces habitants, c'est aussi le point central de l'histoire car il s'agit, comme sous entendu plus haut, de protéger votre famille. D'ailleurs, les relations sont diverse avec cette famille. Selon leur métier, vous pourrez leur envoyez une denrée que vous avez accumulé sur votre chemin pour, qu'en échange, il vous envoie un produit fini comme de la viande, une épée ou une potion. Cette interactivité va encore plus loin lorsque l'on aborde la partie multijoueur.

J'ai entendu des cris au fond ! Et je dit oui ! L'interactivité est alimenté par le multi-joueur ! Fini les longues heures devant votre télévision, seul, dans le noir, avec pour seul lumière celle de votre écran plat qui diffuse la raclé que vous êtes en train de subir car vous n'avez pas l'anneau ultime se trouvant derrière cette punaise de porte qui est protégé par un gros dragon tout fumant ! Ici, c'est coopération à la FF IX, en moins prise de tête. Car dans ce mode, les deux familles installés dans le village coopèrent automatiquement entre elle ( si il y a un mineur et un forgerons, l'un fournis la matière première à l'autre qui envoi le produit fini aux joueurs ) et les joueurs eux même se partagent les tâches. Tandis que l'un porte le calice ( sorte de grand cristal portatif créant une zone restreinte d'air respirable ), l'autre poutre les monstres et protège son allié totalement sans défense. Bon j'avoue qu'à 4, c'est vite le boxon mais l'intention est là de vouloir rendre cette série complètement indépendante du grand frère, qui est exclusivement mono-joueur ( hormis le désastreux système de FF IX ) et, par conséquent, attire un nouveau publique, plus jeune. Le seul bémol à cela concerne le multi-joueur en lui même. Là où de nombreux jeux utilisent des manettes, il vous faudra un gameboy advance et le câble reliant les deux consoles par joueur pour pouvoir profiter de cette opportunité.

Techniquement, on est à des années lumières de ce que nous a proposer l'éditeur avec FF X et FF X-2 (oui, oui, j'ai cracher dessus mais là c'est pire encore). Le système de magie est un concentré de FF VII avec les materias et une sorte de casse tête chinois où il faut associer les magies élémentaires ( feu, foudre, glace, soin, vie ) pour atteindre les magies puissantes comme gravité et ultima... Mais cela est compensé par un système dynamique de combat où la pression des touches en rythme permet les combots ( eh oui, pas de gros dégats après avoir rempli une barre, ils ne s'énervent jamais les bisounours ). La tactique se veux donc au rythme et à la simplicité. Alors oui, il existe bien des monstres sensible à tel ou tel magie mais, la plupart du temps, le simple fait d'utiliser le point fort de votre race vous permet de passer la plupart des obstacles.

J'ai aussi parlé de races, fait nouveau dans Final Fantasy. Car là où l'on vous imposer un héros et tout son gang d'illuminé, FFCC vous propose de personnaliser votre personnage en lui donnant un nom, son sexe et de choisir parmi quatre races aux avantages et déficiences plus ou moins important réglé d'une manière circulaire ( la force de A est la faiblesse de B par exemple ) et qui représente, grosso modo, le classique triangle mage, guerrier, archer du jeu de rôle classique avec, en bonus une classe équilibré mais sans bonus/malus. Ainsi, tous les modes de jeu s'y retrouve.

La musique, quant à elle, transpire la fraicheur et le ton du jeu. Mélange orgasmique de percussions, de cordes et de voix transcendantes et douces. S'intégrant parfaitement dans l'ambiance, je trouve que l'OST est l'un des meilleurs de la firme.

Ainsi, vous l'aurez compris, ce jeu m'a transcendé et je lui accorde un bon 8. Malgré un OST parfait, une preuve de renouveau de la licence et un jeu fort sympathique; les quelques erreurs, notamment au niveau de l'accessibilité du mode multi-joueur et d'une interface pas forcément pratique font que ce FF ne frôle que de loin la perfection.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

spinster, inscrit depuis le 15/09/2007.
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