Surfant sur la vague de Final Fantasy et notamment celle de Compilation of Final Fantasy VII, Final Fantasy VII : Dirge Of Cerberus ( FFDOC ). Premier jeu de tir de la saga, celui ci nous met dans la peau de Vincent, l'un des seuls personnages de la série dont le passé reste obscure malgré le nombre impressionnant de Speen-off de la série.
Jeu de tir oblige, FFDOC est un jeu relativement classique dans la forme. Vu entre la première ( totalement horrible et injouable ) et troisième personne possible, possibilité d'améliorer ces armes et autres sont au rendez vous. Cependant, Square Enix, peu expérimenté dans ce genre de jeu, pêche par de nombreux points :
Tout d'abord la jouabilité qui est complètement a revoir, notamment dans les capacités de Vincent. En effet, celui a le même mouvement quand il marche droit devant que lors de ses déplacement latéraux... J'ai essayer j'y arrive pas. Les sauts sont aussi horrible et imprécis au possible ( il m'a fallu au moins une dizaine de tentative pour atteindre une caisse afin d'avoir un meilleur angle de tir... ). Aussi, et ceux malgré des niveaux immense, ceux ci ont des block ( entendez par la des murs invisibles ) partout ! On ne peut pas aller où on veut, notamment en ville ( on reste sur le sol alors qu'une optique de jeu aurai été intéressante sur les toits qui ne sont pourtant pas très haut ).
Ensuite, la durée de vie. Et quand je parle de durée de vie, je parle bien de la partie jouable ( je reviendrai sur les cinématiques plus tard ). Ici je suis partagé. N'étant pas un spécialiste des jeux de tir, je ne peut pas dire si 15 heures est suffisant pour ce type de support; par contre, quand ce même titre est estampillé Final Fantasy, je cri à l'arnaque ! En effet payé une soixantaine d'euros pour avoir un scénario si pauvre de la part de Square Enix je trouve cela tout bonnement odieux.
Le scénario justement, parlons en. FFDOC est le titre qui va le plus loin dans le futur de FF VII. Cependant le fond de celui est aussi plat qu'une feuille de papier. Un nouveau méchant mais encore et toujours rattaché à la Shinra et à Hojo, celui sans qui Séphiroth, le SOLDAT, les Turks et l'exploitation du Mako n'aurai jamais eu lieu. Bref, on prend la bonne tête de Turks ( non non, il n'y a pas de jeu de mot ) et on lui invente une nouvelle tare. Vous l'aurez compris, je suis déçu. Surtout que les personnages de DeepGround sont peu exploité : Une génie, un colosse, une sadique, un fanatique et un mégalomane... Voici comment nous pourrions les résumés...
Tant que nous y sommes, attaquons le personnage principale : Vincent Valentine. Aussi sombre était son passé au début du jeu, aussi lumineux est il à la fin. Travaillé pour que celui ci soit un sang-coeur sans aucun sentiment, il lui manque quelque chose a notre tireur préféré ! Des sentiments ! Certes me dirait vous, c'est son caractère mais rappelé vous, joueurs de FF VII, la conversation entre Vincent et Hojo à propos de Lucrétia juste avant le combat de ce dernier. On pouvais le voir, Vincent était sur le point de tous faire exploser, de la colère à l'état pur. Mais la non, pas une larme à la mort d'un personnage, pas de doute lorsque celui ci combat un colosse qui fait deux fois sa taille avec un pistolet qui ressemble à un jouet en plastique...
Un dernier point : les cinématiques. Final Fantasy oblige, on à beaucoup de cinématique, trop même. En effet, même si certaine sont primordiale ( comme les "briefings" ), d'autres sont totalement inutile ( deux pas au début du niveau et hop ! introduction des ennemis ) ce qui rend l'action lente et ennuyeuse, comble pour un jeu qui se veut pleins d'action et voulant nous en mettre pleins la vue ! En effet, on doit avoir une moyenne de 10 minutes de cinématique pour 6 de jeu... FFDOC, Un film interactif ?
Bref, je vais abrégé ici ma critique mais je vais quand même vous faire l'horreur d'un bilan général : FFDOC est un mauvais jeu si l'on s'en tient à la lisense Final Fantasy et tous le prestige et les louanges que j'adresse à cette série. Après, même si sa forme est dans l'ensemble assez potable, l'inexpérience de Square Enix sur ce support se ressent et fait plonger le jeu.