*SE-GA*
Toum, toum toum toum, toum-toum-toum toum toum toum... Etc.
Bref, pardon pour cette digression liminaire et sonore, mais je ne pouvais pas déposer une critique sur ce géant du jeu vidéo sans ressentir un enivrant parfum de nostalgie et de bonheur de gamin qui a étrenné sa manette à 3 boutons sur le hérisson le plus célèbre de l'histoire, et sur sa première aventure contre le méchant Robotnik (qui a dit les russes ? arf, vous dénaturez tout...).
Participant à la révolution des jeux de plate-forme sur 16 bits, Sonic 1er du nom en était certainement le plus jouissif, le plus speed, le plus je-cours-jusqu'à-la-fin-on-verra-bien de tous.
Et en ce sens, c'était une vraie réussite. Une seule action (sauter), une direction (à droite toute), un boss unique (dans des habillages divers), c'est cette simplicité qui a fait de Sonic l'égal de Mario, l'ennemi juré (qui a dit plombier polonais ? ça suffit maintenant.)
Truffé de passages secrets, Sonic était un jeu qu'on recommencait 10, 20 fois, toujours avec la même ferveur extatique et jaculatoire. Précoce, ce jeu était l'un des premiers sur 16 bits à être réellement écologique (détruisons les machines, sauvons les animaux, fumons des sapins, etc).
S'il a bien évidemment techniquement vieilli, il conserve la même dose de fun 17 ans après sa sortie, et la mascotte de feue Sega a gardé une côte de popularité rarement égalée.
Un grand classique.