Adieu Midori... Relire ce titre me fait penser que je ne l'ai toujours pas compris.
Alors, comme dit dans le synopsis, Sayonara Midori-chan c'est un one shot qui nous propose de suivre l'aventure (amoureuse avant tout) de Yuko, installée récemment à Tokyo. Yutaka, un "régulier" va lui parler d'un job qu'elle va s'empresser de prendre et c'est à peu près tout.
Non non vous ne rêvez pas, ce qui est dit dans le synopsis est l'histoire dans son moindre détail. Il n'y a strictement rien d'autre à se mettre sous la dent. On la voit partir bosser, revenir chez elle, faire l'amour parce qu'il faut bien décompresser de son boulot (servir dans un karaoké), dormir, partir bosser. Metro-boulot-sex a gogo c'est la routine dans laquelle s'embourbe le manga.
Admettons que ce ne soit pas un tort mais un moyen de mettre en avant les relations. Dans ce cas c'est drôlement mal mis en scène! Tout est question de sex ici, le sentiment amoureux à l'état le plus dépouillé. On ne ressent rien, Yuko ne ressent rien, la même galère!
Bon histoire inexistante, émotion annihilée, il reste bien une forme de peinture des relations actuelles. Tortueuses et sans avenir où l'adultère n'est pas un problème. Sauf que c'est tellement court qu'on a pas vraiment le temps d'analyser la société et c'est pas ce qu'on demandait à l'ouverture du manga.
Dernier point à aborder, le coup de crayon. Et là, je dois bien dire que c'est laid. Disons que Adieu Midori c'est une forme d'essai au cubisme, un monde où avoir 8 ossatures sur un doigt n'est pas choquant. Un peu comme si l'auteure avait Parkinson au moment de poser le crayon.
Finalement, c'est assez clair, je n'ai pas aimé ce one-shot. Pour autant, je comprends qu'il va plaire à d'autres qui auront décelé un message caché ou une forme d'expression des sentiments réalistes. Mais de mon côté, tout m'a laissé de marbre.