S’il y avait un seul adjectif pour qualifier ce manga, ce serait sa délicatesse.
On a ici droit à un manga tout en douceur mais non sans rebondissements. L’image est des plus épurées il est vrai, ce qui contraste avec les séries encombrées de paroles à n’en plus finir, les pages sont partagées entre des dialogues brefs mais intenses et des instants de pensées narrés par l’héroïne.
Côté scénario c’est une histoire fluide qui se lit aisément et sans interruptions ; on perçoit en outre l’avancée des sentiments, qui sont d’ailleurs traités sans le moindre aspect malsain comme cela pourrait être le cas dans d’autres yuri.
Comme l’a dit Gemini dans sa critique, le point le plus négatif du manga, si tant est qu’il y en ait d’autres, est la difficulté de différencier les différents personnages étant donné qu’ils ont presque tous la même physionomie, les mêmes expressions ; ce soucis mis de côté on peut pleinement s’attacher à l’histoire en elle-même et aux contrariétés des protagonistes.
Le dernier point où j’ai été (agréablement) surprise consiste en la vision moderne qui ressort de ce manga concernant le Japon et les petites japonaises. En effet elles boivent, elles sont débrouillardes, en un mot elles sont libres.
Un bol de fraîcheur pour ce one-shot qui se lit sur une terrasse avec le soleil en toile de fond.