J'ai attaqué la lecture de ce manga alors que gamine, même si mes souvenirs sont très flous, je me rappelle n'avoir jamais pu encadrer le style du dessin animé.
C’était trop coloré et mielleux à mon goût et la plupart des personnages me tapaient sur le système. Alors pourquoi lire le manga ? Pour tout simplement goûter à la version originale. C'est avec stupéfaction que j'ai enchaîné les tomes, sans ressentir une once d'ennui.
La petite Candy que je haïssais, est apparuedans ce manga sous un nouveau jour et j'ai pris plaisir à suivre ses bonheurs, autant que ses malheurs.
Dès les premiers tomes, on se rend bien compte du massacre de la censure française qui a été infligéeà l'anime de l'époque. Il y a de vraisdramesdans le manga, le sort s'acharne sur Candy et la voir rebondir après chaque coup dur, est un bien meilleur message à adresser aux enfants quecelui decette bouillie coloréeque l'on nousaservi.
Le style date, mais comme dans beaucoup de manga et contrairement à uneversion animée, le « coup de vieux » ne se ressent pas.
On voit grandir la petite Candy, une orpheline qui devient une jeune femmesurlaquelle aucun imprévu etaucuneinjustice ne parvinrentà faire disparaître son sourire. Un manga qui apprend à relativiser et à regarder les choses d'une manière différente, tout au long des 9 tomes.