Désir C Max (Desir Climax - peut importe) ou l'expression d'une auteure névrosée motivée par des pulsions sexuelles et sadomasochistes et non moins incestueuses.
Ce manga est une incompréhension totale, quelque chose qui ne doit pas exister ou à jeter au tréfonds du puits des daubes de la catégorie Smut. Il y a une chose que j'ai découvert récemment à mon plus grand dégoût, pour n'utiliser que des euphémismes, c'est que les auteurs féminines pour la plupart composent sur des thèmes tant utilisés qu'à la lecture des 10 premières pages d'un manga vous savez d'ors et déjà les directions que vont prendre les évènements, les probabilités de chaque tournure... tout est prévisible et c'est un des premiers défauts qui saute aux yeux.
Pour poursuivre dans ce néant d’originalité abrutissant qui n'a d'égal que la qualité du design, une crédule et brève tentative de captiver l'attention du lecteur a été opérée pendant les 3 premiers chapitre, puis ... le vide fatal révélateur d'une ignominie humainement impossible à supporter. Comme vous n'avez pas le synopsis sous les yeux, on va essayer de reconstituer ce qui m'a fait perdre près de 32 heures de mon existence.
Mio est une jeune fille de 17 ans (public cible), qui a du mal à joindre les deux bouts (tout à fait normal), mère malade, père décédé, (émotion émotion). Une nuit alors qu'elle rentre de son job, elle rencontre un jeune homme (The Bogoss, the prince, d'une laideur impressionnante, charismatique à en gerber) pris dans une bagarre, voulant apporter secours à celui-ci, le jeune homme lui vole un baiser (véritable euphémisme pour masquer la voracité de l'acte) et lui jette de l'argent "à la tronche" en lui offrant de l'acheter. Elle se mettra en tête de découvrir l'identité de son **** sans soupçonner une seule fois que cette rencontre non fortuite cache un lourd secret. (Je m'arrête là, le reste de l'histoire est tellement pourrie que c'en est insupportable. Tout y est insupportable.)
J'enjolive les choses, mais j'ai plus ou moins eu l'impression d'avoir assisté à un viol légitimisé et répétitif tout au long du manga. Seule chose qui m'a poussé à continuer, mon âme pervertie. A partir du moment où l'inceste, le bondage, l'homosexualité et la prostitution ont été mis en scène, j'ai su qu'on avait touché le fond de la crasse. DCM ne raconte rien, ne mène à rien, part dans tous les sens, ce n'est même pas quelque chose dans lequel on a envie de plonger le cerveau éteint.
Pour le côté psychologique inhérent à la cohérence de l'histoire, je pencherais pour le fait ces anecdotes ressemblent plus à des fantasmes d'une auteures restée jeune fille vivant par procuration des ébats avec ce qui plait au public ciblée, un prince; avec tout le drama possible et imaginable faussement recouvert d'un romantisme inapproprié, fortement toxique. Depuis quand la jeunesse féminine japonaise est-elle si troublée pour être publique d'une telle grossièreté ? J'aurais aimé avoir tord dans mes impressions, si seulement le même schéma n'avait pas été répété dans un autre manga du même auteur présentant des similitudes frappantes dans la narration.
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