Une œuvre plus ancienne de l'auteur de Pieta ! Il n'en fallait pas plus pour m'aguicher.

Là encore, je me répète mais une personne en charge des dessins ne pourrait que mettre en valeur le scénario.

Cette histoire est sensible, dans les deux sens du terme.
Elle dévoile avec cette finesse, cette pudeur qui m'avait impressionnée, les sentiments des personnages. Il en émane une fragile poésie.
Elle aborde en sujet délicat, en mêlant le transgenre, l'homosexualité et la parenté. On croit d'abord à un shojo-ai atypique et en on se retrouve avec... quoi ? De quoi réfléchir et s'interroger en tout cas. Il ne s'agit pas de s'évader de ce monde cruel pour le coup, mais de s'y confronter. Ce sont des êtres laissés-pour-compte, hors-normes, qui sont ici représentés, qui ma rappellent quelque part la trinité de Tokyo Godfathers.

Je l'ai un peu moins appréciée sur le coup que le manga susnommé parce que j'y ai rencontré plus de sérieux que prévu ; son intérêt est indéniablement plus grand. Then it's a tie game.