Même si le titre semble enfantin, il y a des qualités indéniables, mais de mauvais points également.
Ce manga traite à la fois "tranche de vie" (dans le monde réel) et "action" (dans le monde onirique), il y en a donc pour tous les goûts. De plus, l'humour ne manque pas bien qu'il soit très différent de l'humour nippon.
L'idée selon laquelle la phobie devient une force est intéressante et donne des pouvoirs assez originaux. L'auteur a conscience que le thème du rêve lui permet des possibilités quasi infini et il en profite, il nous crée des paysages complètement farfelus, et la magie opère, ce monde est bien exploité.
Au niveau du dessin, il s'est fait un propre style (inspiré de One Piece avoue l'auteur) que je trouve assez beau d'ailleurs, mais ça reste brouillon, parfois je ne comprends pas les scènes de combats ce qui est bien contraignant. Les décors sont assez vides également. Heureusement, l'auteur s'améliore continuellement de ce côté là et on observe une grande différence à partir du tome 4
Le scénario part un peu dans tous les sens, pas vraiment d'intrigue, il y a un petit fil conducteur, mais trop souvent on s'en écarte pour passer à autre chose, on se contente de voir évoluer les personnages, ce qui peut finir par être lassant.
Dreamland ne demande qu'à devenir plus ambitieux. Si le scénario nous ouvre les portes d'une véritable intrigue, la série à tout à y gagner. Mais pour l'instant, elle reste au stade du petit divertissement.