Manhwa sympathique mais déconcertant au 1er abord. En effet, quand on lit le résumé, on ne s'attend pas du tout à trouver un humour décalé, dans la lignée de School Rumble. Et pourtant, il faut se rendre à l'évidence. Dès le début, l'auteur prend le spectateur à contre-pied pour notre plus grand plaisir car Eternity sort du registre habituel des manhwas.
L'histoire est simple et rappelle vraiment celle de Ikkitousen, les culottes en moins. Cependant, le scénario est moins bourru et s'attarde plus sur la vie de nos héros que sur leurs aptitudes au combat. Les combats ne sont pas omniprésents, laissant libre court à un humour déjanté mais drole. Par contre, on peut lui reprocher la fin qui, de facon constante dans les manhwas, arrive brutalement, presque sans logique. On ne comprend pas tout et certains éléments se contredisent. C'est un peu dommage au vue du reste.
Les personnages sont évidemment comiques mais je déplore un manque de rélation entre eux. Je veux dire que même si leurs relations existent, elles ne sont pas très poussées et l'auteur aurait pu s'y attarder d'avantage afin de donner plus de consistance à l'histoire, quitte à la ralonger. Tout est minimum et un décalage se forme entre les révélations de la jeune prétresse et la véirté qui s'installe. De plus, le "vrai" héros n'est pas vraiment crédible et se fait voler la 1ère place par ses collègues.
Quant au dessin, il est typique de ces mangas comiques, pas très beau mais indispensable pour nous faire rire. Bon, il faut être honnéte, certains persos dégagent une classe monumentale comme Jang Bang ou le méchant, très convaincant et complexe, grace à son look mélant playboy et passe-partout. C'est loin d'être parfait mais ce n'est pas obligatoire vu le style du manhwa.
Eternity est agréable à lire, drole mais un peu rapide. Le résumé ne laisse rien percevoir de ses qualités et c'est tant mieux car au final, c'est un bonne surprise.