Encore un manga sur des amourettes d'adolescents sans queue, ni tête, exactement comme dans Ichigo 100%.

Pour un vide scénaristique évident au vue du résumé, l'auteur a misé sur les personnages qui sont légions. Grosse erreur car on finit par se perdre dans les prénoms, d'autant plus que certains se ressemblent beaucoup trop. Même si leur caractère sont différents au dbéut, les protagonistes finissent par se ressembler. Il y deux jeunes filles que j'ai retenu (car ce sont elles que j'ai préféré): Misuki et Enomoto. la première car elle est froide, forte et faible à la fois, la deuxième pour son foutu tempérament. Comme dans Ichigo 100%, les hommes sont pitoyables, préférant la fuite à l'explication. Par exemple, j'ai adoré le guerrier monstrueux qui perd tous ses moyens devant la femme qu'il aime. Ca perd en crédibilité ^^.

Au milieu de tout ce petit monde, on en oublie l'histoire, plus occupé à éviter les pages remplies de petites culottes et grosses poitrines. Bref, lors du dernier tome, on se dit "tiens, au fait, c'est quoi l'intérêt de cette farandole?". Ben rien, là est le problème. Pire, la fin promet beaucoup de choses mais ne révèle rien. Le début du troisième tome démarre fort mais retombe comme un soufflet, pour finir en queue de poisson. De plus, les quelques relations incestueuses m'ont quelques peu dérangé. C'est très léger mais c'est en trop et légèrement malsain sur le fond.

Le dessin est bon, même si les plus belles planches portent sur le fan service, trop présent et bien sur, inutile. Le décor n'est pas mal mais trop souvent oublié, l'accent étant mis sur les personnages et leurs sous-vêtements. Par contre, les visages féminins sont très réussis (moins pour les hommes).

Pas la peine d'espérer, Hatsukoi Limited ne sert pas à grand chose, sauf si vous êtes fans du fan service. Ca passe le temps à condition de ne pas prendre ce manga au sérieux. On oublie très vite, encore plus qu'Ichigo 100%.