Une jeune fille trouve un jour un garçon dormant dans un carton dans la rue. Elle se lie d'amitié (ou de pitié pour le moment) pour lui et l'accueille chez elle en tant qu' "animal domestique".
Ce manga est d'une telle fraîcheur et d'une telle légèreté qu’il me réconcilierait presque avec les shôjo. Le thème est franchement original, traité avec une aisance telle qu'on peut se retrouver plongé dans l'histoire et avoir du mal à la lâcher. Momo, le jeune garçon recueilli chez la journaliste est un personnage des plus attachants, qui semble à la fois vulnérable et sous l'emprise de sa "maîtresse" mais dans le même temps maître de son destin. Maître car c’est lui qui décide ou non de rester chez Sumiré ou de partir.
Les pages ne sont ni surchargées ni vides de paroles comme d’actes, tout y est clair et parfaitement bien encadré (l’histoire … non les planches). Tous les tomes sont utiles et je n’ai de ce fait jamais eu l’impression d’en lire un qui n’avait aucun intérêt. Les personnages principaux que sont Momo et Sumiré sont tout ce qu’il y a de plus sincères ; ils ont leurs défauts qui les rendent beaucoup plus humains que certains héros ou héroïnes sans failles d’animes divers.
J'ai vraiment apprécié ce manga et le conseille à ceux qui ont envie de passer du bon temps, il se lit avec un réel plaisir et reste captivant au fil des pages et des volumes. On assiste à un énième triangle amoureux comme bien d’autres mangas ont tenté de le faire avant celui-ci, mais ce qui change, ce qui permet de se laisser doucement porter par l’histoire c’est la putain d’originalité dont ce dernier fait preuve. Et puis enfin, un dernier tome qui se passe au cœur de la Belgique quoi :’)