Loveless…personnellement, j’ai connu ce manga par l’anime. Et j’ai été profondément heureuse de découvrir la version papier : Là où j’avais trouvé l’anime tout simplement génial, le manga l’est encore mille fois mieux.
Je m’explique :
Il est plus facile de comprendre le personnage de Ritsuka, car ses troubles de la personnalité sont expliqués plus clairement.
J’ai également été très agréablement surprise par le graphisme : Si au début il peut paraître un peu maladroit, les quelques imperfections disparaissent vite, et l’on se rend compte que le Chara-Design est cent fois supérieur à celui de l’anime : les personnages sont plus allongés et moins anguleux, ce qui leur donne tout de suite un charme que l’anime leur avait enlevé. En fait, l’on pense un peu aux œuvres des studios CLAMP en regardant les personnages.
Pour ce qui est des combats, c’est plus violent (dans l’anime, le sang avait été enlevé), mais aussi plus poétique (les formules sont beaucoup plus belles).
En fait, le scénario est plus agréable à suivre, car nous avons droit à des scènes comiques qui viennent alléger l’ambiance. Et pourtant…l’impression qui se dégage dès la première page de ce manga, c’est bien de la mélancolie puisque l’on parle directement de la mort.
Actuellement le manga n’est pas encore fini, mais j’ai pu découvrir la suite de l’histoire, là où l’anime l’avait laissée. Et là c’est un véritable coup de maître que nous offre Yun Kouga : L’intrigue évolue de manière tout aussi dramatique qu’inattendue, apparaissent également de nouveaux personnages pas forcément sympathiques, mais tout de même très travaillés, quand à ceux que nous connaissons déjà, ils sont amenés à prendre des décisions, et à changer radicalement (je pense notamment à Natsuo et Youji).
Bref : c’est mieux dessiné, les personnages sont plus charismatiques (mention spéciale à Natsuo et Youji qui auront été les personnages qui m’ont le plus émue), l’intrigue est présentée de manière plus compréhensible…Là où les défauts techniques de l’anime m’avaient fait retirer un point, je mets la note maximale.
