Prenez deux artistes mythiques, Buronson (Hokuto no Ken) et Kentarô Miura (Berserk), mettez-les dans une essoreuse à salade, secouez le tout jusqu'à ce que ça soit bien sec, ouvrez l'essoreuse... Qu'est-ce que cela donne ? Ben un truc un peu honteux, pas complètement pourri mais quand même sacrément moyen.
Le coup du voyage temporel via un vortex au milieu du désert, amené sans la moindre élégance, déjà ça craint. Ensuite, le kendoïste qui devient gladiateur avant de gagner sa liberté et de tomber nez-à-nez avec le bras droit de Gengis Khan... Mouais. Et, attention spoiler, il lui met sa branlée, mais sans le tuer, car il a le coeur pur et il veut juste récupérer son gosse que le chef mongol - qui en est fait le général japonais Yoshitsune (cette légende existe vraiment, n'empêche, dans le genre réécriture de l'histoire ça se pose là) - veut lui piquer car il veut un héritier et il ne souhaite pas prendre de nouvelle femme depuis la mort de sa bien-aimée. Gengis Khan sentimental, franchement ?
Non, vraiment, c'est pas terrible. Même les combats, seul véritable intérêt du manga, pâtissent d'un manque de lisibilité, comme dans les premiers Berserk mais en pire. Pour les fans uniquement.