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Pashiri - Vache qui rit.

» Critique du manga Pashiri na Boku to Koi suru Banchou-san par GTZ le
04 Septembre 2022

On s'étire.

Quelques exercices d'assouplissement des doigts. Le coude tient, on est repartie.

On démarre doucement. Au calme, sur un manga posey.

Pashiri na Boku etc, plus simplement appelé Pashiri, c'est l'histoire d'une naine, enfin d'une merdeuse de quinze pas très grande, qui se balade toujours avec un boken et qui porte des guettas. Vous savez ces sortes de claquettes en bois avec des semelles de dix centimètres. Un truc du bled quoi.

En gros c'est une blédarde. C'est une banchou. Donc c'est un peu une sorte de caillera, sauf qu'elle fait rien du tout mal. Elle sèche les cours et fout sur la gueule de temps en temps, à deux trois quichouilles qui daignent la provoquer. Elle est accompagnée de deux potes Banchou, qui sont au passage amies d'enfances, les potes Banchou hein, pas la blédarde.

Un jour elle tombe sur le merdeux, m'en souviens pu de son nom, il est blond, son seul trait de caractéristique un poil particulier, un poil où tu sais. Il était en train de s'acheter un sandwich, un truc comme ça, où il arrosait des plantes. Chais pu. Où y s'occupait de chat perdu, on s’en fou, elle est tombé sous le charme quoi.

Méga croquouze direct, ultra fane au premier regard. Elle déboule le voir, et comme lui c'est un boloss, qui est habitué à se faire bolosser, il flippe sa mère.

Elle lui fait une déclaration, un truc façon, qui porte à confusion, échec critique du gadjo, il mésinterprète.

Il pense devenir son subordonné et elle, elle pense qu'elle a pécho.

C'est ça l'histoire.

Ouais je sais, c'est mon péché mignon.

J'aime bien ce genre de romcom shonénique, à public masculin quoi, en plus avec des Banchous, c'est le petit bonus.

Y'en a toute une série d'ailleurs, de Banchou/Yankee Romance, j'en suis fan.

A la toute différence que nous sommes dans l'ère moderne des romcoms japonais, où le triangle amoureux ne prime plus, où le harem est désuet, ici c'est pour les vrais, ceux qui veulent leur dose d'insuline, faire exploser leur diabète. Y z'ont pas besoin d'être dérangé par des trucs inutiles comme des harems, y veulent du concret, du sûr, quand y misent y gagnent. Même si y a pas d'enjeu !

Donc il est de ce genre, de ce bord-là. Oui m'sieur dame. Dans le sens que vous n'y trouverez pas de triangles amoureux. Non, non m'sieur dame.

Hop hop hop, on s'arrête.

Je vous vois courir chez vo'te LeurDea prendre votre dose.

Vous vous respectez ou pas ?

Si vous vous respectez passé votre chemin, vous consommez bio, cela n’est pas pour vous.

Les autres suivez-moi.

Franchissons ensemble la porte des ténèbres.

Une fois passée, vos exigences sont divisées par deux, malus de cinq au jet d'intel’ et à tous vos jets de sauvegarde.

Faîtes pas attention au blase de l'auteur, qui n'en est pas à sa première daube, vous avez raté votre jet de sagesse en regardant la pochette et en cliquant sur le lien, vous savez ce que vous faîtes.

La première partie du manga, amusante et attendrissante, son trait léger, conforme au genre, sans trop d'errance inhérente au format (pas trop d'ecchi quoi), vous contentera, ratant à ce moment précis votre jet de moral.

Les personnages secondaires sont sympathiques, certain bien plus que d'autres, le couple de héros pâtissant de la comparaison, finissent par vous acheter. Vous ratez à ce moment précis votre jet de charisme.

C’est plié, c’est réglé vous êtes acheté. Vous allez le terminer ce manga.
Et ça se laisse couler, tranquilou bilou, l’art aidant, mignon en soit. Le quiproquo du départ qui vous avait acheté vous fait retomber rapidement du petit nuage sur lequel vous étiez installé.

On recule de cent kilomètres, faut bien faire durer l’œuvre, et le regard se porte plus sur les autres protagonistes que sur le couple principal. En cela quelques mème sont à gratter, deux trois passages marquant, drôle par moment, ça tape à tous les râteliers.

On est dans le côté obscur je vous rappelle, vous avez signé pour ça.

Attention rien de folichon, ici je parle de facilité.

S’en suit alors ce qui a été vendu sur la couverture, un Romcom facile, blindé des poncifs que ceux qui se sont laissé tenter, ne voit plus que comme des qualités.

On ne vous a point menti, on vous a nourri.


5.5

Verdict :6/10
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A propos de l'auteur

GTZ, inscrit depuis le 09/06/2010.
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