Attiré pour le nom de Naoki Urasawa (au dessin), je me suis lancé dans la lecture de Pineapple Army. Mieux vaut ne pas ne essayer de traduire le titre...
Le héros s'appelle Jed Goshi, ancien militaire reconverti en instructeur. Il enseigne son savoir-faire (corps-à-corps, armes à feu, explosifs) aux civils capables de payer pour ses formations. Au début on le croit uniquement motivé par l'argent mais on lui découvre une certaine morale. Chaque chapitre propose une petite histoire indépendante axée sur une formation ou une mission particulière.
Nous avons affaire à un seinen dans la veine réaliste. On voyage dans pas mal d'endroits autour du globe, il y a du gunfight, un peu d'humour... Pourtant la sauce ne prend pas vraiment. Les mêmes schémas se répètent tout le temps, c'est mou du genou, il n'y a aucun suspense, ça manque de profondeur. L'absence de vraie trame de fond n'aide pas, évidemment.
Un manga sans saveur qui n'a finalement pas grand chose pour lui. Même le graphisme s'avère plutôt moyen. Urasawa a fait énormément de progrès depuis cette époque. En clair c'est pas si naze que cela mais ça s'oublie très vite.
Note : cette critique se base uniquement sur le premier tome de la série, le seul jamais publié en français.