On va pas se mentir.
On est franc entre nous.
Cette histoire est naze.
Mais le gars c'est un bonhomme. Y travaille seul, et y maitrise les couteaux.
Le mec il est classieux quoi, il a besoin de personne. Avant c'était une quichouille, une crevette, un fuckin' looser quoi. On va pas s'étendre.
Il est devenue un papa.
El Papate!!
C'est pas une loutre le gadjo. Il s'est fait tout seul, comme un vrai.
Faut dire c'est vachement bien foutu, paix à son âme au bordel. Le mec y maitrise la tablette, Jang Seong Rak était un gros porc.
C'était indécent. Le mec il a mis le level trop haut. N'importe quelle adaptation si c'est pas du level Ufotatable ça sera à chi**.
C'est ça Solo Leveling, c'est de la jouissance, plastiquement c'est du grandiose. Le format du Web Comic le gars cité il en a compris les codes, il les a réinventé. Un téléphone ça se prend dans tous les sens, mon plan je peux le faire dans tous les sens.
La double planche, lui il l'a vu grand, un déroulé horizontal.
Les échanges verbaux, le son avant l'image.
La tatanne. Un film, du MCU ma couillasse, il envoit du rêve. Accompagné d'un coloriste, un génie, lui même dans sa gestion des plans, la gestion de la lumière, un échange de lame devient mythologique.
Il est le seul le couill***, mais damned sur la première moitié, sur les deux tiers, qu'est ce que ça envoit !
Mais du rêve, de la classe, de la dinguerie.
Y sont pas fou les gens hein.
Si ils vénéraient Solo Leveling s'étaient pas pour rien. C'est parce que s'était ultimement classieux, que ça envoyait la purée, qu'à côté y avait pu personne, y avait pu que Sung In Woo pour porter l'étendart.
Saitama faisait pas le travail.
Le Gadji il est chaud. Y travaille aux couteaux. Il est nécro !
L'histoire se tient, et deux trois pseudos surprises, de quoi justifier un minimum la débandade tatanesque.
Mais n'est pas Saitama qui veut. N'est pas ceux qui savent gérer leur personnage ultra puissant.
Le protagoniste d'une histoire ne peut être l'ultra, car s'il l'est, il devient la barrière à franchir et l'antagoniste de sa propre histoire.
Pour le cas traité, au fur et à mesure de l'histoire la base s'est divisé.
Les drogués ont suivi, les afficionados sont redescendus. Une fois les deux tiers passés, vient une question.
Le gars il est solo quoi, il l'est vraiment. A quoi servent donc tous les personnages tierces présentés ?
A rien ? A habiller ? A faire valoir ?
Finalement à pas grand chose.
Ce qui fait cruellement défaut à l'aventure seul d'élévation, est que justement il est seul et que d'aventure il n'y en a jamais eu.
Car une aventure même si elle est intérieure se fait en interaction avec l'autre même si c'est soi-même.
Et le grand défaut de Solo Leveling est d'avoir respecter son crédo.
Il est plaisant de lire une histoire, glorifiement illustré, sur un merdeux qui se fait tout seul et devient une machine, avec couleur et classe, clinquant et prestige, mais il faut toujours un coup de bâton, il faut des gens, des interactions, il faut un vrai récit à raconter.
Solo Leveling est l'histoire d'un personnage secondaire, le gars du fond qu'est stylé et tu t'es toujours demandé pourquoi il l'était.
Bah il est stylé.
C'est tous ce qu'il y a retenir.
6.5