Je suis de retour ! Pour vous jouez un mauvais tour.
Ou pas.

Pervers, perverses, masochistes, shintoïstes et autres cyclistes ; bonjour.
Vous êtes probablement ici pour lire une critique sur un manga du nom de Sora no Otoshimono. Il n'en sera rien. Pourquoi ? Car j'en ai marre d'être ce poulet dodu suivant à la lettre les règles mises en places. Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
Aujourd'hui, demain, dans un an, ce texte que vous nommerez critique n'en sera pas, mais sera un monologue, un discours sur la grandeur d'une oeuvre faite par le peuple et pour le peuple ( Non peut-être ! )

Debout Camarades !
Prenons une pause dans notre combat et prenons le temps d'apprécier une oeuvre de littérature japonaise pleines de promesses tenues, ainsi qu'un bon pétard !
Sora no Otoshimono n'est pas le manga que vous, simples mortels, pensez qu'il est. Il est bien plus que ça. Il ne se résume pas à un unique pervers enchaîner dans ses pulsions primaires et animales qui le pousse à la découverte de l'intimité féminine dans toutes ses formes. NON monsieur !
Nous avons bien plus que cela ici et je vais vous le prouver !

Tous ici savons ce qu'est un manga ecchi et pourtant peu de gens savent vraiment ce que vaut notre camarade. Oublions le fait qu'il met en place des anges aux atouts faisant pâlir tous les marquis de Sade ou faisant rougir toutes les putains de la rade ; je l'ai aimé !
Oui, je l'ai aimé car c'est drôle ! La plupart des situations de ce manga ne sont que pure comédie ! Certes, tournée vers l'humour grivois mais ET ALORS ? Avez-vous déjà vu un robot construit à partir des culotte ou une volée de sous-vêtements migrateur ? Et bien messieurs, ici vous êtes servi. Le gag côtoie la parodie MAIS ce n'est pas tout. Nous ne sommes pas ici dans le bête manga ecchi sans fond ou le seul but est de nous montrer les atouts parfaitement généreux OU généreusement parfait des personnages féminins, non monsieur, nous avons un fil conducteur qui arrive à mettre ce grain de sérieux, voir de drame, qui fait que ce manga devient un excellent manga !

Toutefois, bien qu'étant peu originale, l'histoire mérite le fait d'être plutôt intéressante et assez développer pour un manga ecchi.
Faut dire qu'une demoiselle ailée tout simplement canon tombant du ciel et voulant vous appelez Master n'est pas une chose qu'on voit tous les jours. Et bien ici cela arrive à un jeune homme du nom de Tomoki qui devra apprendre à vivre avec la douce Ikaros. Cependant, toutes les bonnes choses cachent leurs lots de problèmes et cette chère Ikaros n'y fait pas exception. Celle-ci est en fait une arme de destruction massive venant d'un monde du nom de Synapse, monde dont le maître n'à qu'un seul but : Récupérer ou détruire Ikaros.

Bien que peu novatrice, une histoire de base pareille permet un développement assez intéressant et c'est ici le cas. Peu de mangas ecchi propose des combats dantesques, des moments dramatique, voir triste tout en permettant ces moments beaucoup plus grivoisement comique que nous aimons tant de garder le dessus. Et c'est ici que ce manga tire une grande partie sa force, car bien qu'étant de type ecchi, il ne tombe pas dans la facilité et continue à faire avancer l'histoire. Il est donc important de souligner que Sora no Otoshimono ne tombe pas dans le piège du Capitalisme ennemi en proposant plus que quelques donzelles à poil, ou a plume dans ce cas-ci dans le seul et unique but de vendre au pervers. Alléluia !

Cependant, une bonne histoire de ne servirais à rien sans une bande de camarade en valant la peine. Ici c'est le cas et pour cela, nous pouvons remercier nos camarades personnages qui sont tous réellement bien fait. A commencer par Tomoki. Bien que pervers, il n'hésitera pas à donner de sa personne, dans la bonne et la grivoise tournure du terme, pour aider son prochain et surtout ces quelques demoiselles ailées qui viendront vivre avec lui à commencer par la douce et généreusement gâtée par la nature Ikaros dont la puissance n'a d'égale que son bonnet de soutien-gorge. Je pourrais citer plusieurs autres personnages tels que Sohara ou Sugata mais je n'en ferai rien ? Pourquoi ? Car si je vous explique tout, bande fainéants, jamais vous n'irez lire ce manga et pourtant, camarade, il le faut parce qu'il le vaut bien !

Camarades,
il est temps de nous quitter. Je reviendrai. Plus beau. Plus fort. Plus intelligent mais en attendant, jamais ne cessez le combat contre les oppresseurs. N'écouter jamais l'avis que l'on vous donne.
Ne devenez pas des moutons ! Ouvrez vos esprits, et faites-vous vos propres idées car c'est là qui réside la Liberté ! N'oubliez jamais ceci Camarades !