Ouep, je vous l'accorde.
La couverture annonce du love-love dégoulinant de miel jusqu'à écœurement total. Et pourtant !

Après une savoureuse tasse de Cappuccino préparée par la même auteure (je tiens à ce "e" !), c'est avec appréhension que je commençai cet autre josei. Et je fus très agréablement surprise.

Malgré l'emploi de nombreux clichés usés jusqu'à la corde, figurez-vous que j'ai passé un bon moment.

Les personnages et le scénario ne sont pas très originaux, c'est sûr. Les histoires d'amour sont également des plus conventionnelles. Le point fort de ce manga, que l'on retrouve par moments dans le chara-design et les dialogues, c'est l'humour. En fait, cette pointe de parodie étayant du shôjo pur et dur, en fait tout l'intérêt.

Le grief que je retiens contre cette œuvre est sa fin en queue de poisson. Une prédilection pour les fins ouvertes d'accord, mais là... sans en rester vraiment sur sa faim (oui j'ose le jeu de mot goût poisson pourri), car le plat n'est pas si "spicy" qu'il nous est présenté, on aimerait je sais pas moi, un petit digestif pour la route. Je vous la conseille tout de même, ça détend et ça mange pas de pain. Et oui, voilà, j'arrête avec ma médiocre métaphore filée.