Après une première série ayant réussi à tenir dans la durée, avec le nombre conséquent de 20 tomes, ce qui pour une série orienté ecchi est très rare ; To Love Ru revient avec une suite destiné à un public disons plus mature et avide de ecchi, en suivant simplement la continuité avec son ancien public devenu plus vieux.
Pas de surprise donc, avec le format mensuel des chapitres contenant une cinquantaine de pages, vous ne trouverez pas un seul chapitre sans petite culotte, poitrine nue exhibé et autres joyeusetés.
Le quota de fan-service est donc remplie à chaque chapitre et ne décevra que rarement le chalant ne venant que pour cela. L’auteur disposant de tout le panel de personnages féminins précédents, y en ajoutant bien sûr de nouveaux et mettant en place un roulement du temps de présence de chacune, sans pour autant que cela ne retarde trop l’intrigue principale.
Le dessin de l’auteur s’est de plus amélioré et stabilisé à un très bon niveau que l’on pourra comparer au début de la première série To Love, rendant la série très agréable à lire.
De plus si (soyons honnête) les histoires et relations entre personnages ne sont pas toujours des plus intéressantes (comme cela est souvent le cas dans le genre ecchi dure), je me suis surpris à réellement apprécié certains passages ou chapitres orientés sur telle ou telle filles du harem de Rito.
Une fois assumé le côté très ecchi, qui dans To Love Ru Trouble n’était pas si présent voire secondaire, le manga se lit très bien.
L’auteur tient donc une recette à succès satisfaisant le public réclamant ce genre de manga.
Avec des dessins soignés, un quota de nu respecté et une histoire sous-jacente ni trop ennuyeuse, ni trop conventionnel, mais ne se prétendant pas plus que ce qu'elle est (à savoir, une trame de fond) l'oeuvre est honnête et de qualité.
Incontestablement le maître actuel de ce registre.