Samurai Usagi est un manga bourré de bonne humeur et qui la transmet sans pour autant tomber dans une naïveté profonde.

En premier lieu, les dessins s’ils ne sont pas formidables restent correctes et se prêtent bien à ce genre pas vraiment sérieux. Les personnages ont de plus chacun un design un peu particulier et qui reste soigné en permanence. On aimera ou pas le parti pris de l’auteur de faire un héros (et une héroïne) avec un petit corps et une grosse tête.

Ensuite l’histoire de départ est original, sur fond de mariage forcé entre 2 personnes qui ne se connaissent pas mais ont la bonne volonté de vouloir être heureux ensemble.
Malheureusement la série manque vite par la suite d’originalité à la fois dans la forme avec des samurais dans le japon féodal ; mais aussi dans le fond avec une progression très linéaire et prévisible (équipiers, tournoi, les relations frère-sœur etc…).

Reste alors le message transmis par tout bon shonen qui se respecte : le nekketsu.
Les efforts que font à la fois Gosuke et Shino ainsi que leurs disciples sont au coeur du scénario.
Mais ici pas de village, de pays, voire d’univers à sauver ; il s’agit juste pour Udagawa de vivre heureux avec sa femme en continuant d’exercer dans son dojo. La simplicité et la bonne humeur rend le tout plus authentique et réel.

L’humour est aussi assez présent, même si classique et servant plus de toile de fond que de réel enjeu de la série.

Pour finir, il est dommage que la série ne compte que 8 tomes et que la fin soit précipité et ellipse. Mais l’auteur conclue néanmoins honorablement sa série et reste toujours dans le ton de départ.

Malgré le manque d’originalité, la série respire la bonne humeur et reste à la fois drôle, émouvante, et pas factice avec ses personnages simples et attachants.