De l’auteur de Sora no Otoshimono et ayant lut les chapitres scantradés de ce dernier, je m’attendais un peu à une comédie avec un semblant de sérieux. Visiblement, ici, ce fut l’inverse. Pas mal de tragique et de drame avec un peu de comédie. Le dessin paraît parfois peu détaillé mais ce n’est pas le cas et c’est une véritable merveille visuelle quelques fois. D’un autre côté, il faut reconnaître que l’histoire semble parfois accélérer un peu trop rapidement et on a l’impression de manquer une partie. On retiendra surtout le saut temporel d’une année après la fin du volume 6 sans que l’on se doute un seul instant de ce dernier. Enfin, comparé à Sora no Otoshimono, il est sûr que le tout semble manquer un peu de détails mais bon ... Watashi no Messiah-Sama est sorti avant alors de ce côté, on n’a pas grand-chose à dire.
S’il y a une chose dont il faut surtout se souvenir, c’est l’histoire et principalement les protagonistes et antagonistes. Je ne peux pas en parler beaucoup trop sans spoiler mais la fin peut sembler anti-climatique puisque que ça soit d’un côté comme de l’autre, on peut presque se demander pourquoi tout ceci s’est déroulé en fin de compte. Enfin bon, ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan merveilleux qu’est Watashi no Messiah-Sama.
Non ... Ce qu’il faut retenir dans cette histoire, c’est une chose importante. C’est l’un des seuls mangas où l’un des antagonistes est tellement attachant au point qu’on le préfère au héros, à l’héroïne ou à tout le reste. Il est normalement et humainement impossible de rester de marbre devant l’histoire de Lilu, que cela soit celle qu’elle vit actuellement ou celle issue de son passé. Lilu est de loin mon personnage préféré de la série, la mettant même dans ma liste de mes personnages préférés tout mangas confondus. Je noterai aussi comme personnage attachant le cas d’Aina qui m’aura presque autant marqué que Lilu. Ainsi, Watashi no Messiah-Sama est une très bonne surprise, bien qu’elle fut moindre car j’avais déjà une petite idée à quoi m’attendre en ayant déjà lu Sora no Otoshimono du même auteur.