L'ost de Ghost In The Shell Stand Alone Complex (GITS SAC) est assez inhabituelle dans le sens où elle ne ressemble pas véritablement à une ost. Elle se rapproche bien plus d'un album personnel de Yôko Kanno dans lequel des invités auraient participé. Huit chansons et huit BGM, parfois rock, parfois électro, qui s'écoutent sans modération sans même avoir vu l'anime. Certains titres sont vraiment excellents.

L'album commence fort par le très rock "Run Rabbit Junk" qui nous met tout de suite dans le bain. On va en prendre plein les oreilles. Le second titre "Yakitori" est instrumental et reste dans la continuité rock.

Le sublime "Stamina rose" est la première incursion électro de l'ost avec ses beats techno agrémentés de percussions tribales.

On reprend un peu son souffle avec "Surf" et "Where does this ocean go?" pour de l'électro reposante.

Ensuite, on retrouve le rock brute et rythmé sur "Train search" avant de faire monter la pression sur le seul titre inquiétant et d'ambiance de l'ost, "Syberian doll house".

Viennent ensuite la jolie mélodie électro-pop de "Velveteen" et le mélancolique "Lithium flower" (l'ending de la série).

Ensuite, "Home stay" fait dans le funk et rappelle les meilleurs moment des ost de Cowboy Bebop de la même compositrice.

Les deux pistes qui suivent "Inner universe" (l'opening de la série) et "Fish silent cruise" sont sans nul doute mes préférées, tout en montée électro-classique, un peu à la manière d'un Craig Arsmtrong. L'achat de cette ost peut se justifier uniquement par ces deux morceaux.

"Some other Time" est un sublime titre pop langoureux dans le pure style Kanno.

On retrouve à nouveau Scott Mathew, toujours mélancolique et nostalgique avec "Beauty is within us".

Enfin, l'ost se termine calmement avec l'acoustique "We're the great" et la douceur électronique et expérimentale de "Monochrome".

Cette ost est succeptible de plaire à un large public tant l'instrumentation et les styles sont variés. Yôko Kanno continue de surprendre. C'est un génie je vous dis.