Rosario + Vampire Saison II T6 + guide book : La journée des morts bien vivants
Cette fois-ci, je ne complimenterai pas la couverture. Même si elle est très belle, joliment colorée, tout ça, les lolis, c’est pas mon type. Par contre, la page en couleurs avec la Moka vampire est bien plus à mon goût. Il faut dire que les graphismes m’ont souvent plu dans Rosario + Vampire. Le précédent tome se terminait avec le retour de nos héros après la petite session à la plage qui avait dégénéré.
Et si on commençait par la fin ? Par raconter ce qui va se passer dans le scénario de ce tome ? Ah ! En parlant de ce tome, son scénario ressemble un peu à la poitrine d’une loli : plate et sans intérêt. Oui, au moins, vous êtes prévenus. Ne vous attendez pas à une grande avancée scénaristique dans ce tome, sauf peut-être à la fin avec un évènement imprévu. Mais au moins, si vous attendiez quelque chose de ce côté-là, vous pouvez déjà abandonner la lecture de cet article. Ou alors, si je vous dis qu’on a quand même des bonnes choses à dévorer, vous pouvez alors poursuivre la lecture.
Mais qu’est-ce donc que ces taches ? Fait-il chaud ? Ou alors… Est-ce autre chose ?
Pour bien débuter ce tome, j’ai une devinette pour vous : qu’est-ce qui est petit, jaune et très dangereux ? Je suis sûr que vous connaissez la réponse mais non, ce n’est pas totalement vrai dans ce tome. Enfin, tout cela nous a permis d’introduire Fangfang Huang, un nouveau personnage qui a pour unique but de se lier pour l’éternité à Tsukuné. Boy’s love vibe ? Exactement ! Si seulement c’était cela le plus important dans ce début de tome, mais non ! Ce qu’il faut retenir, c’est la polygamie. Etiez-vous au courant qu’à la base, la polygamie était avantageuse pour les femmes ? Cela permettait à plusieurs d’entre elles de choisir le même homme fort. Ainsi, les hommes sans aucune attirance étaient tout simplement abandonnés. Alors, la prochaine fois, quand vous lirez un manga avec un harem, ne dites pas : « Ce héros a de la veine ! » mais « Elles en ont de la chance, ces filles ! »
Là où ce chapitre est intéressant, c’est bel et bien sur la réaction de nos héroïnes au sujet de la polygamie. Dans l’ordre, voilà comment se voient nos héroïnes par rapport à Tsukuné : Moka = amie, Kurumu = petite amie, Mizoré = épouse, Yukari = maîtresse, Ruby = jouet (what the hell ?!). Ne manque-t-il pas quelqu’un ? Et si. Je veux parler de la Moka vampire. Après un combat très court, on apprend qu’elle est contre la polygamie. Rien de bien étonnant quand on connaît son caractère. Mais là où tout cela change, c’est sur sa réaction quand Kurumu la provoque en essayant de l’imiter. Nous pourrons y voir une certaine rougeur sur les joues de notre héroïne. Le début de la reconnaissance ?
Un petit air de Munak de Ragnarok Online, vous ne trouvez pas ?
Après l’apparition du nouveau personnage, voilà que sa sœur se ramène elle aussi. Lingling n’est pas vraiment vivante, mais elle n’est pas vraiment morte non plus. C’est bien ce que l’on appelle un jiangshi, l’équivalent du zombie en Chine. Ce chapitre ne sera guère intéressant, il faut le reconnaître. Voir une épreuve sportive avec des monstres comme participants, cela divertit, mais sans plus. Peut-être alors faut-il porter une attention un peu plus particulière à celui qui suit ?
Ou non. Je vous avais pourtant prévenus au tout début de l’article : ces chapitres ne font rien avancer scénaristiquement. Les s’enchaînent les uns après les autres et le troisième chapitre ne déroge pas à la règle. Il faut dire que le changement de corps entre une fille et un garçon est distrayant même si ce n’est pas le héros qui est ciblé, pour une fois. Mais bon… Savoir que Yukari est considérée par Tsukuné comme la personne envers qui il a le plus confiance, c’est bien beau mais ça ne nous avance pas non plus.
La guerre est déclarée ?! Nullement ! Sachez que faire la cuisine est dangereux pour la santé… de ceux qui vous entourent
Alors, qu’est-ce qui nous reste dans ce tome ? Un dernier chapitre ? Après trois axés sur la comédie, peut-être pouvons espérer avoir quelque chose à se mettre sous nos canines ? Hey ! Remontez au début de mon article. Vous devez subir les conséquences de votre intérêt pour cet article. Ce dernier chapitre ne déroge pas à la règle de ce tome : c’est le calme plat pour le scénario. Enfin… presque. A la toute fin, nous avons une situation bien particulière qui requiert toute notre attention pour le tome sept lorsqu’il sortira dans nos contrées.
Non, encore une fois, c’est sur le plan des personnages qu’il faut s’attarder. Et cela concerne un personnage plutôt singulier… puisqu’il s’agit de notre Moka vampire. Ainsi, pendant toute une journée, celle-ci remplace la Moka habituelle. Autant dire que cela n’est pas au goût de tout le monde. Parfaite sur tous les points, on comprend pourquoi elle est l’héroïne. Néanmoins, même la perfection ne l’est pas totalement et nous trouvons alors le point faible de celle sur qui nous fantasmons allégrement (du moins, pour ma part).
Ciel ! Il leur manque le bas !
En conclusion, ce tome, c’est un peu le tome spécial Moka vampire. Nous ne l’avions jamais vue ainsi auparavant et peut-être que beaucoup d’entre nous s’excalemeront : « Il était temps ! » D’autres pousseront alors des petits soupirs apaisés et attendris car il faut l’avouer, voir Moka vampire ainsi, ça vous réchauffe le cœur ! Et ça, ça fait plaisir dans un lycée rempli de monstres parfois très louches. Bref, ce tome n’est pas là pour ceux qui veulent suivre l’histoire mais pour ceux qui veulent encore plus s’attacher aux personnages.
Maintenant que l’on a fini de parler de ce tome, il est temps de passer à l’autre livre paru en même temps. Je veux parler du guide. Autant le dire tout de suite, j’ai tout lu et cela m’a bien pris quelques heures, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des années quand il s’agissait d’un manga. Il faut aussi annoncer qu’en fait, comme son nom l’indique, le guide book est… un guide ! Il contient moult informations sur nos héroïnes, l’endroit où elles vivent mais il y a plein de bonnes choses. On commencera par un chapitre très court en couleurs et on terminera par le one-shot qui a lancé le manga.
Franchement, n’est-elle pas superbe ? Le visage d’un ange pour une vampire
Pour parler du guide, je vais le faire d’une façon bien spéciale : le « saviez-vous que ». Ca consiste en quoi ? Des questions rhétoriques. Allez ! Je commence dès maintenant !
Saviez-vous que la poitrine de Moka prenait du volume quand elle a sa forme de vampire ? Elle passe d’un 86C à un 90D.
Saviez-vous que la majorité de nos héros sont nés de telle sorte que le jour de leur naissance représente une caractéristique chez eux ? Le 8 mai pour Moka équivaut à la journée de la Croix-Rouge (je tiens à confirmer la véracité de la date)
Saviez-vous que le personnage préféré des lecteurs est Mizoré ? Puis Kurumu et enfin Moka ? Comme quoi, être l’héroïne principale ne fait pas de vous un personnage adulé.
Saviez-vous qu’il y a un huitième résultat dans le test de compactibilité ? Non ! Je ne vous dirai pas quel est ce huitième choix, vous risqueriez de le regretter.
Saviez-vous que qu’Ikeda Akihisa (l’auteur de Rosario + Vampire) était l’assistant de Norihiro Yagi (l’auteur de Claymore) ? Allez, je l’avoue, moi-même, ça m’a fait un choc d’apprendre cela car bien que je me fus renseigné, je n’ai jamais été mis au courant d’une telle relation entre les deux mangakas. Comme quoi…
Saviez-vous que les animés de Claymore et Rosario + Vampire ont mitigé les deux mangakas ? L’un trouvait qu’il fallait plus de scènes d’action dans Claymore tandis que l’autre a trouvé la version animée bien plus osée que le manga. C’est même à cause de cette version animée que Kokoa, la petite sœur de Moka, est arrivée plus tôt dans le manga.
Saviez-vous qu’à la base, le manga devait se dérouler dans un lycée normal ? Et Moka serait alors l’unique monstre de ce lycée. Heureusement, cela a changé avec la version publiée.
Ce guide, c’est vraiment une encyclopédie à acheter absolument pour ceux qui apprécient grandement ce manga. C’est bête mais j’ai lu tout du début à la fin, même l’interview ! Il faut dire qu’une interview avec Norihiro Yagi et Ikeda Akihisa, ça ne se refuse pas. Pour 7 € 50, j’estime que le prix est bien plus qu’attrayant et mérite qu’on s’intéresse à tout ceci. Ainsi, avec le guide book dans une main, le tome 6 dans l’autre, il ne me reste plus qu’à patienter pour le septième tome, celui-ci arrivant le 28 septembre, à peine trois mois après le tome 6.
Pour terminer avec un petit message personnel, j’avoue que le guide book m’a permis d’apprécier encore plus les deux mangakas. Norihiro Yagi vante les mérites d’un mélange des genres dans le manga de son ancien apprenti, or je pense pareil. Un manga qui reste sur un même genre n’avancera pas ou presque jamais. Pour moi, un manga, cela doit être le fait de raconter l’histoire de la « vie » du héros principal. Or, dans la vie de tous les jours, tout n’est pas tout noir, ni tout blanc. Il y a des moments heureux comme des instants de solitude et de tristesse. Bref… ce guide book m’a définitivement conquis !
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