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Rosario + Vampire Saison II T4 – La vie n’est pas un conte de fées

Publié le 03/12/2009 par ShiroiRyu dans Manga - 5 commentaires

Le tome quatre conclut et termine l’histoire de nos héros dans le village de Mizoré. Le reste de ce tome se concentrera sur des petites histoires sans prétention qui ne semblent pas avoir une trop grande importance pour la suite des aventures de Tsukuné et de son harem de monstres, du moins au niveau de l’histoire puisque les relations sont ainsi un peu plus développées, autant qu’elles peuvent l’être dans un manga ecchi.

Kalhùa, encore une sœur Shuzen ? Exactement. Encore une personnalité spéciale ? Je confirme. Nous apprenons dans cette fin d’arc que Moka a donc trois sœurs (Kokoa et Kalhùa sont connues) et dont l’ordre de vieillesse est : quatrième sœur, Kalhùa, Moka et Kokoa. Kalhùa est la tueuse numéro un de sa famille mais son caractère qui la fait pleurer dès qu’elle doit de commettre un meurtre. Un cœur pur dans une démone ? Visiblement, c’est bien le cas. Bien que cela paraisse bizarre, notre réelle Moka semble avoir quelques difficultés contre Kalhùa tout en dominant le combat. Nous apprendrons aussi le nom de l’organisation qui a engagé sa grande sœur. Fairy Tale, un groupe dont on entendra à nouveau parler puisque l’on revoit un ancien personnage de la première saison : Kiria.

Le prochain chapitre commence sur les chapeaux de roue puisque Tsukuné se réveille… sur une terre inconnue ?! Avec des baleines volantes ? Et puis surtout, la première personne qu’il voit n’est nulle autre que… Ruby enchaînée. Ce chapitre est très très douteux pour ceux qui ne sont pas adeptes du masochisme car Ruby en est la parfaite incarnation bien qu’elle ne soit pas le sujet principal du chapitre. Ainsi, Tsukuné se voit affublé d’un fouet capable d’annuler sa magie et le Holy Lock permettant d’éviter de se transformer en goule. Clairement une référence à Castlevania rien que par son nom (Belmonde) et aussi une petite case où notre héros lance une attaque caractéristique du jeu, ce fouet lui permettra de contrôler sa puissance magique qui l’habite. Mais pas seulement ! A chaque fois qu’il utilise trop d’énergie, il envoie une décharge électrique dans le corps de Ruby. Autant dire qu’une certaine demoiselle adepte du masochisme ne va pas se priver de souffrir… quitte à aller jusqu’au véritable paradis, dixit ses propres termes. En dépit d’un humour très spécial, il faut reconnaître que ce chapitre nous permet d’avoir un entraînement très intéressant. Ainsi, le terme héros correspond de plus en plus à Tsukuné au fil des tomes. Disons le clairement : les paroles ainsi que les dessins représentant Tsukuné ont la classe.

A la fin du chapitre, Moka vampire qui décide de prendre les rênes de Tsukuné. Ainsi, dorénavant, c’est bien elle qui va s’occuper de lui et visiblement, notre héros s’imagine bon nombre de choses. Sauf peut-être une Moka vampire resplendissante et surtout… habillée comme pour sortir en ville. Chose qu’ils vont faire. Ainsi, un drôle d’entraînement se met en place, Tsukuné remarquant finalement à quel point Moka vampire peut être magnifique et féminine quand elle n’est pas en train de combattre. Ainsi, ce moment rare pour lui l’est tout autant pour nous. C’est bien la première fois en quatorze tomes que nous pouvons apercevoir une Moka vampire différente des autres fois… du moins, au départ. Nous apprendrons que cette sortie en ville faisait partie de son entraînement et que tout cela permet à Tsukuné de repérer l’énergie d’autrui et ainsi de prévoir à l’avance leurs attaques. Autant dire qu’avec quatre jeunes demoiselles réellement furieuses, il aura fort à faire. On retrouvera alors notre Moka vampire habituelle à la fin du chapitre, n’hésitant pas à donner un coup de pied à la tête de Tsukuné qui s’est aventuré un peu trop près d’elle.

Le dernier chapitre est dans la continuité des deux précédents : il ne développe pas l’histoire plus que cela et n’est pas forcément très important sauf peut-être à mes yeux. La raison ? Il concerne tout simplement ma fille préférée dans le groupe, la jolie succube à forte poitrine nommée Kurumu. Celle-ci pense à Tsukuné et au fait qu’il passe de plus en plus de temps avec Moka pour s’entraîner, la délaissant comme les autres. Mais elle n’est pas la seule à penser ainsi et Kokoa va manigancer un plan avec elle (sans la prévenir bien entendu) pour récupérer sa grande sœur. Cela se conclura par un charme visuel accidentel envers Tsukuné, le faisant tomber sous le contrôle. Néanmoins, ce contrôle ne sera pas totalement parfait et malgré toute la volonté du monde à lui faire dire deux mots qu’elle rêve d’entendre, l’adolescent parlera à la façon d’un robot. Ainsi, au-delà d’une simple fille amoureuse comme on peut le voir dans le commun des shônens ecchis, on voit à quel point Kurumu aime Tsukuné et pense à lui. A mes yeux, Kurumu va au-delà d’une simple amourette à cause d’un geste du héros envers elle comme la majorité des personnages féminins d’ecchi. La scène où elle déverse toutes les larmes de son corps est très poignante. Le seul problème à mes yeux est que Kurumu est un personnage « secondaire ». On sait très bien avec qui Tsukuné finira l’aventure au niveau amoureux même si j’ai un peu d’espoir avec les dernières scènes de ce chapitre où notre héros rougit aux paroles de Kurumu sans réellement comprendre pourquoi.

En conclusion, ce tome quatre n’est pas transcendant aux premiers abords. Nous n’avons qu’une conclusion à un arc débuté dans le précédent tome ainsi que plusieurs petites histoires sans importance. Sans importance ? Pas forcément. Les petites sessions d’entraînement permettent de mettre à l’honneur notre héros ainsi que Ruby (et son côté masochiste) et Moka vampire. Enfin, le dernier chapitre conclut parfaitement (d’un point de vue personnel) ce tome bien que peut-être, les lecteurs auraient aimé avoir une fin qui nous annonce un futur arc pour nous donner envie de lire le cinquième tome.

5 commentaires

1 allbrice le 03/12/2009
Hormis ton analyse, l'image de la couverture et les illustrations provenant du volume de cette œuvre me donnent envie. Tu m'as convaincu :)
De rien. :)
Il faut savoir que l'évolution graphique de l'auteur se fait vraiment voir au fur et à mesure des tomes de la saison 1.
Mais les covers de la saison 2 sont parmi les plus belles jamais vues à mes yeux. :)
3 chahra le 29/12/2009
waw trop cool
4 tale le 01/10/2010
fairy TALE et pas tail.Tale ca veut dire conte ,et tail ,queue ,c'est un jeu de mot (douteux?) de la part de Hiro mashima.
Wowowow ...
Tu viens de me faire une bonne remarque !
Je ne l'avais jamais vue auparavant ! :|

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