Cimoc T1 – Bakuman sauce bonnet F
Oui, ne nous leurrons pas. Une nouvelle œuvre de Lim Dall Young, c’est de nouvelles paires de seins qui paraisssent sur papier. D’ailleurs, la couverture du premier tome ne fait pas exception à la règle. Remarquons néanmoins l’ironie d’avoir nommé Cimoc (ou Comic pour ceux qui n’avaient pas repéré l’astuce) une bande dessinée japonaise. Est-ce que cela a une influence sur le contenu du manga ? Non. Mais donc, est-ce que le manga va-t-il être bon alors ? Ah ça… on va par contre le voir ensemble, hein ?
Ce qui est bien avec Lim Dall Young, c’est que pour la majorité de ses œuvres, tu as souvent le stéréotype du personnage central masculin complètement inutile sauf dans de très rares cas. Ici, ne vous en faites pas, on n’évite pas le cliché. Kôta Inamine est un loser, du genre dont on a préféré briser le moule après l’avoir créé. Toujours à pleurnicher, toujours à s’excuser, son rêve est de devenir mangaka. Ayant du mal à comprendre les complaintes qu’on lui donner, sa plantureuse voisine est comme par hasard la rédactrice en chef d’un magazine de manga. C’est sûr : vivre dans un neuf mètres carrés et être rédactrice en chef, ça semble logique, très logique.
Bien entendu, on lui laisse quand même une chance, c’est le héros et même s’il mérite des baffes bien lourdes, il faut pourtant que de nombreuses femmes l’entourent, que cela soit une call-girl, la rédactrice en chef d’un magazine ennemi à celui de notre héroïne ou autre. Ne pas oublier aussi que notre héros a en fait un talent caché, tellement caché que lui-même ne s’en rend pas compte et que seuls quelques rares spécialistes savent à quel point il est un diamant qui a juste besoin d’être poli. La fin de ce premier tome montre tout simplement que nos deux rédactrices en chef se connaissent.
Cliché au possible, c’est comme ça que l’on pourrait définir ce premier tome de Cimoc. Mais en même temps, avec du Lim Dall Young derrière tout ça, il fallait pourtant s’y attendre. Cimoc n’est pas un mauvais manga si on se réfère aux graphismes. Même si à force on a l’habitude, difficile de ne pas reconnaître que ses apprentis savent garder son style. Un premier tome poussif, aux allures de déjà-vu. Si on rajoute que les protagonistes donnent majoritairement envie de tous les baffer, autant dire que tout cela semble très mal parti. Mais bon, pour une série en cinq volumes, il faut espérer que le tout se mette rapidement en piste non ?
Disponible depuis le 13 mars 2013 aux éditions Doki Doki. Prix : 7.50€
3 commentaires
Ensuite le héros est à claquer contre 12 plafonds, 25 murs et à jeter par la fenêtre très-très-trés loin. xD. Ha oui ^^ Sinon je trouve que l'autre rédactrice (l'ennemie de sa bienfaitrice) rehaussait le niveau comme personnage ainsi que le sbire qu'elle a sous ses ordres. Mais bon tout est relatif. Mdr ~~~
Bref comme tu dis 5 tomes c'est court. :) Du coup bein j'attend le prochain étant donné que j'ai quand même eu l'impression que ce tome se terminait mieux qu'il n'avait commencé et ne s'était développé jusque là. De toute façon ce manga il ne va pas falloir trop en attendre non plus ni lui en demander de trop. Suffit qu'il soit fun... Au moins ça. p)
Cet article résume bien les choses en plus d'être sympa à lire.
Ensuite pour cette série, les personnages féminins ne restent-elles pas aussi limitées et communes, dans le sens cliché, aux travaux du dessinateur autant que le perso' principal que tu mets en évidence ?
Le meilleur exemple reste celui de Félix dans Maian.
Tu vois qu'il peut évoluer, qu'il va évoluer et en très bien.
Là, comment tu veux faire un héros un tant soit peu "classe" ?
Pour les personnages féminines, ce sont elles qui mènent la danse mais elles ont les poncifs habituels des mangas de Lim Dall Young : Belles et plantureuses, sauf quelques lolis, souvent habituées à avoir de sacrées décolletés.
Caractères, on a un peu les "niaises", parfois manipulatrices, etc. ^^