Me and the Devil Blues, de Akira Hiramoto – Tome 3
R.J est toujours en train de pourrir dans sa cellule en attendant d’être lynché. Clyde, qui essaie d’aider R.J, parvient à pénétrer chez le maître de la ville en se faisant passer pour un journaliste, ce qui l’amène à découvrir les marottes sordides de ce personnage cauchemardesque. Parallèlement, le shérif de la ville et ses acolytes se trouvent condamnés à mort aux côtés de R.J pour avoir bu de l’alcool.
Ca y est, Me and the Devil Blues s’enfonce définitivement dans le sordide avec ce tome d’une qualité encore une fois absolument exceptionnelle. On pense définitivement à Homunculus en lisant ce manga, mais aussi à Cronenberg, Kubrick, Thomas Ott, John Wagner, à ce que Invisible Man de Ralph Ellison peut avoir de plus halluciné, etc. La maîtrise du dessin de Hiramoto lui permet de se livrer à n’importe quel essai sans jamais échouer, et ce tome regorge de trouvailles et de distorsions diverses. L’histoire quant à elle marche au pas, favorisant pour le moment les développements psychologiques ; dans ce tome vous croiserez des poupées effrayantes, le diable, un aveugle effarant, un Clyde Barrow lunaire, mais surtout, vous ne pourrez pas vous débarrassez des visions que vous aura offertes Hiramoto. Me and the Devil Blues est un chef-d’œuvre absolu… Pour le moment.
Collection Big Kana. Prix : 7,35 euros.
L’image provient du site de l’éditeur.
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