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Erased – On met la gomme

Publié le 02/02/2016 par dans Anime - 3 commentaires

Erased était la série qui me tentait le plus et ses premiers épisodes confirment mon bon pressentiment. Je pourrais m’arrêter là mais je ne suis pas limité à 140 caractères. Erased est à l’origine un manga (Ki-oon) de Kei SANBE qui s’est fait connaître avec L’Île de Hôzuki. Satoru est un mangaka qui peine à percer et se retrouve contraint de faire un job alimentaire de livreur de pizzas. A 29 ans, sa vie ne va nulle part et un étrange pouvoir ne lui permet pas de se construire. A chaque fois qu’une tragédie, par exemple un accident de la route, se produit près de lui, il remonte automatiquement le temps de quelques minutes pour pouvoir le prévenir.

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Loin de se sentir l’âme d’un super héros, ce pouvoir lui cause plus de soucis qu’autre chose car il est incapable de le contrôler. Mais, à la suite d’un drame plus personnel, il est bien content d’avoir droit à une seconde chance. Cependant, il n’a pas seulement remonté le temps de quelques minutes mais de 18 ans ! Redevenu un gamin, il est bien décidé à tout mettre en branle pour changer le futur. A moins que ce soit le présent, les voyages dans le temps ont le chic pour vous retourner le cerveau. Il doit commencer par empêcher le meurtre d’une de ses camarades de classes, Hinazuki, première victime d’un meurtrier en série.

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Je vais donner l’impression d’être un disque rayé mais au risque de me répéter, les voyages dans le temps sont un vrai sujet casse-gueule. C’est un paradoxe, au sens premier du terme, qui nous vrille la tronche en foulant au pied le fameux principe de causalité. J’essaye à chaque fois de donner aux œuvres qui jouent de cette thématique autrement fascinante un peu de mou. Néanmoins, il ne faut pas grand-chose non plus pour que je me sente rapidement exclu devant des incohérences qui peuvent s’accumuler très rapidement. D’un autre côté, on se gargarise facilement du libre arbitre tout puissant donc on se prend à rêver à pouvoir faire les choses différemment si on avait su…

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Ça tient peut-être à ce que j’ai presque le même âge que lui mais je me suis rapidement identifié à Satoru. Cependant, l’empathie la plus forte est pour Hinazuki. C’est une fille très timide, plus forte qu’elle n’en a l’air, plus fragile qu’elle ne le montre. Je vous laisse découvrir son histoire mais on voudrait très vite pouvoir la protéger. Je le rappelle souvent mais son personnage incarne le sens du mot « moe ». Malheureusement, Satoru bien qu’avec l’esprit d’un homme de 29 ans, est aux yeux de tous un enfant. Pire, malgré lui, il se comporte des fois comme un gamin, comme si son jeune corps prenait le pas sur son cerveau.

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Le studio A-1 Pictures, en charge de l’adaptation, a confié les rênes au réalisateur Tomohiko ITO qui mène bien sa barque après une expérience réussie (bien que ce ne soit pas vraiment ma came) avec Sword Art Online. Expérience là encore avec le scénariste Taku KISHIMOTO qui travaille en parallèle sur Haikyuu. C’est justement l’occasion de mettre en valeur un poste souvent oublié pour les adaptations. Après tout le scénario est déjà écrit non ? Non, il faut le reconstruire pour le découpage en épisodes et sur Haikyuu par exemple, on peut voir plein de petites scénettes inventées qui mettent en place du foreshadowing qui ajoute du liant. Je suis donc ravi de le retrouver ici. Et le  chara-designer Keigo SASAKI (Seven Deadly Sins) mérite aussi une mention, tous les gamins ont une bonne bouille. J’avais mis en évidence dans l’article saisonnier la présence de Yuki KAJIURA comme l’atout vedette de ce casting mais elle est presque éclipsée par l’excellent générique d’introduction d’Asian Kung-Fu Generation.

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Nous ne sommes qu’aux prémices de ce polar donc je me garderai bien de préjuger de la suite. Je vois déjà plusieurs suspects potentiels et après la nécessaire mise en place les choses vont vraisemblablement très vite s’accélérer. Mon cœur bat déjà à cent à l’heure pour la petite Hinazuki donc je vais garder près de moi un défibrillateur pour les prochains épisodes.

La série est disponible en simulcast sur Wakanim.

3 commentaires

Le truc rigolo à noter avec le générique, c’est que Re:Re: n’est pas un morceau fait pour l’occasion mais une « vieille » chanson du groupe.

Dommage qu’il n’y ait qu’une seule saison de 12/13 épisodes. La fin correspondra bien à la fin du manga (il se termine bientôt également) comme annoncé par l’auteur.

J’avais un bon priori avec la lecture du premier tome, l’anime est pour le moment la bonne surprise de cette saison. J’aime bien les graphismes d’A-1 Pictures en plus, cet enrobage de qualité est un bon petit plus. A contrario, je n’ai pas pu regarder plus de 5 minutes de l’anime d’ajin sans avoir des maux à l’estomac, pourtant je l’attendais depuis un moment…

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