Les animes de l’Hiver 2024

Tout d’abord, l’ensemble de la team du Webzine vous souhaite à toutes et tous une merveilleuse année 2024 ! Qu’elle soit remplie de bonheur et réussite. Mais également d’animes et de mangas de qualité !
C’est pour cela que quelques membres se sont penchés sur les premières sorties de 2024, cette fameuse saison hivernale où il fait froid et que la seule bonne chose à faire est de rester chez soi, avec un bon chocolat chaud et d’évidemment regarder des animes.

Ainsi, c’est avec un plaisir non dissimulé que quelques membres de la team du Webzine vous partagent leurs attentes pour cette saison « Hiver 2024 »

Vous pouvez d’ores et déjà découvrir une liste plus exhaustive des animes de la saison ! 

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Les choix de Deluxe

Les températures baissent, comme une incitation à rester chez soi et regarder des animes plutôt que de risquer de se congeler dehors. Cette saison d’hiver 2024 semble assez pauvre à première vue, avec beaucoup d’adaptation de mangas pseudo-érotiques de seconde zone, mais nous avons déniché quelques titres qui pourraient retenir l’attention.

La valeur sûre de la saison sera Dungeon Meshi par le studio Trigger. Le manga a très bonne réputation et Netflix diffuse la série hebdomadairement, comme quoi au bout d’un moment même eux finissent pas comprendre. La série se déroule dans un univers de fantasy fortement inspiré de jeux de rôle avec des donjons et des dragons, mais aussi et surtout des aventuriers affamés prêts à manger les monstres qu’ils viennent de combattre pour se remplir le ventre. Le premier épisode que nous avons vu était vraiment sympa avec un humour bienveillant qui parodie gentiment les codes du genre à la manière de Kaamelott ou Naheulbeuk par exemple. On ne sait pas trop ce que Trigger vient faire là-dedans, on est très loin de leur domaine habituel, mais on ne s’en plaindra pas pour autant tant la série s’annonce plaisante.

L’anime incontournable de ce début d’année sera Solo Leveling par A-1 Pictures, adaptation très attendue du fameux webtoon qui a pour ainsi dire imposé ce genre venu de Corée dans le monde entier. Le premier épisode que nous avons vu était plutôt bien réalisé, mais personnellement ce genre d’univers ne m’intéresse pas du tout, et l’écriture utilise des ficelles tellement grossières que j’ai du mal à comprendre comment on peut prendre le truc au sérieux. Il paraît qu’il y aura au moins de l’action pour maintenir l’intérêt, à voir donc dans la durée.

Autre série à surveiller, même s’il y a peu de chances que le public s’y intéresse, est Sengoku Yôko par le studio White Fox. Il s’agit d’une adaptation d’un manga de Satoshi Mizukami, auteur culte de Hoishi no Samidare et Spirit Circle entre autres, dont l’œuvre n’a été que tardivement adaptée en anime avec des résultats très mitigés. Cette série se voudra une adaptation complète du manga avec 37 épisodes de prévus, espérons que Mizukami obtienne enfin un anime à la hauteur de sa réputation.

Comme toujours on aura quelques comédies romantiques qui traînent, même si cela fait un certain temps que l’on n’a pas eu de poids lourd dans le genre (depuis la fin de Kaguya-sama, en fait). Donsanko Gal se situe dans le sous-genre de l’anime de « gal », c’est-à-dire centré sur les gyaru (un exemple connu serait My Dress-Up Darling). Notre protagoniste débarque à Hokkaido au nord du Japon et découvre un climat froid et austère. Il comprend toutefois très vite comment les habitants survivent dans ces conditions : les filles du coin sont de grosses chaud*sses… Le premier épisode est bien complaisant comme il faut avec des gros plans sur la marchandise, voilà qui va nous réchauffer cet hiver.

Il reste deux séries dont j’aimerais parler et que je serais probablement le seul à regarder. Normal puisqu’il s’agit de séries originales, qui n’ont donc pas de manga ou de roman connu pour attirer le public, et en plus ce sont des animes orientés SF ce qui n’est pas vraiment à la mode ces temps-ci. La première série est Metallic Rouge chez Bones, qui nous raconte l’histoire de deux gonzesses robotiques qui vont sur Mars pour se taper contre les méchants en armure de sentai. Depuis Lycoris Recoil on a déjà vu ce genre de choses, mais l’univers et la direction artistique se démarque clairement et avec Bones on peut espérer de la sakuga en quantité. L’autre série est Bang Bravern, un anime de mecha dans lequel des militaires baraqués pilotent des robots pour lutter contre la menace terroriste. Un projet complètement en décalage avec les goûts du public actuel, et qui aligne Masami Obari à la réalisation. Ça va être un bide total, mais les dix personnes qui continuent de regarder des animes de mecha en 2024 seront au rendez-vous, moi y compris.

Au niveau des longs-métrages cela tombe bien parce qu’on aura Gundam Seed Freedom pour les gens qui seraient encore fans de Seed vingt ans après, le premier film de conclusion de la série de volley-ball Haikyuu, et même un nouveau film Madoka Magica. On a quand même un peu l’impression que le cinéma sert de voie de garage pour les licences passées de mode dont on ne sait plus quoi faire.

Ce sera ma sélection pour cet hiver, mais j’ai forcément oublié plein de trucs donc je compte sur vous pour m’indiquer en commentaire quel béotien je suis d’avoir oublié votre anime de la saison.

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Les attentes de GTZ

Une nouvelle année démarre, donc une nouvelle saison animée.
Celle de l’hiver 2024.
Dans un premier temps je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année.
Maintenant place à ce que j’ai à vous présenter.

L’année 2023 fut marquée par la montée significative d’un nouveau genre, ou très ancien, d’animée, même si existant auparavant de façon sporadique les années précédentes, l’Isekai Otome et en particulier le récit de Villainess.

Genre introduit en animation par les aventures de Bakarina, en 2020 qui a déjà eu droit à une deuxième saison et surement une troisième est en préparation. Et c’est une petite dizaine de titres que nous avons eu suivant le même Trope, en 2023. Et comme quoi le genre fonctionne bien, ce n’est pas moins de trois séries que nous avons dès cette première saison de 2024.

Pour commencer, un titre très attendu pour ma part, Akuyaku Reijou Level 99 pour faire court, les titres des Isekai étant d’une longueur capable de tuer un âne en bonne santé. Ce titre, adapté du Ligth Novel éponyme, dont j’ai lu le manga avait cette petite originalité et surtout ce petit fun qui fait qu’on le dévore avec passion. Reprenant le Trope habituel, notre héroïne est réincarnée en la rivale de l’héroïne qui se trouve être le boss final caché du jeu. Etant une passionnée de RPG, façon Kumo Desu Ga, notre personnage principale va donc saigner l’univers et se retrouver la totale GOAT de son monde. Elle roule sur le monde quoi. C’est plaisant et drôle avec ce qu’il faut d’action, de tranche de vie pour faire le mélange qui détonne, en rajoutant à cela quelques passages touchants. Voyons voir la fiche, histoire de déceler si espérance il y a avoir concernant cette adaptation.
C’est le studio Jumondo aux manettes, et rien que là, je tremble. On connait leurs sévices, responsable de l’adaptation de Samidare, c’est eux aussi derrière Vatican Miracle Examiner, vous dire les professionnels de la médiocrité. A la direction Yamoaka Minoru… C’est bon, on arrête, y’a pas de quoi miser. Le mec il a réalisé deux trucs pétés.
J’espère un miracle, mais le respect n’est pas là. On verra bien, je la suivrai de toute façon avec attention.

Deux autres titres ont attiré mon attention, Doctor Elise, adaptation d’un Web Comic, le deuxième dans le genre, où plus, à vérifier, mais le dernier en date à mon souvenir est Raeliana, pauvrement adapté et surement inabouti, espérons mieux pour Doctor Elise. Le Web Comic dans le genre Villainess ayant sa particularité de toujours tourner son récit vers un cadre « plus adulte » dans le sens que, les personnages principaux sont souvent de jeunes adultes. Le titre est connu des fans du genre, connu pour sa qualité et le fait que l’on suive une jeune femme médecin façon Docteur Quinn pour les plus vieux d’entre nous.
Pour le coup c’est le studio Maho Film aux manettes, un jeune studio dont les productions sont dans le domaine du correct. Kumiko Habara est à la réalisation, déjà connaisseuse du domaine ayant travaillé sur Last Boss l’an dernier, qui était moyen tout au plus. Affaire à suivre.

Le petit dernier de la liste, est Loop 7-Kaime no Akuyaku Reija wa, que je ne  connais point. Mis à part le synopsis, une histoire de réincarnée, mais qui cette fois-ci a déjà vécu sept fois sa réincarnation. Pourquoi pas, à voir ce que cela donne mais cela m’étonnerait qu’on pointe du côté du drame. Friand de nouveauté dans le domaine j’y jetterai un œil assidu. C’est une aussi une adaptation de Light Novel, comme la plupart de ces récits, du Studio Kai et Hornet qui à part Somali ne brille pas d’un catalogue prestigieux. A la direction Kazuya Iwata qui sait se servir de ses deux mains, ayant en fait notable travailler sur Seishun Buta Yarou et Love After World Domination.
Why not.

Pour finir rapidement cette saison est aussi le grand retour, d’encore, un Isekai fort appréciable, Tsukimichi qui vient pour une deuxième saison. Et c’est avec grand plaisir que je me replongerai dans cet univers. Mashle aussi reprend, avec les aventures absurdes de notre Saitama à l’école de Potter. On sait qu’on aura notre dose de délire. Les équipes à la production ne changeant pas réellement pour ces deux titres.
Un Hikari no Ou, aussi revient et c’est tant mieux, en espérant une production plus stable pour cette série fantastique qui au moins se permettait de raconter un véritable récit. Il en faut de temps en temps.

On conclura tout cela par l’adaptation du manga The Witch and The Beast, c’est notre titre phare de la saison, The Banger. Manga jouissant d’une très bonne réputation avec aux manettes un jeune studio, Yokohama Animation Lab…
Bon c’est pas fou quoi. Franchement y a pu de respect en ce monde. Mais tout de même un vétéran à la réalisation, un ancien, Takiyuki Hamana.
On croise les doigts très forts !

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Le top 3 de Benja

Il fait froid. Voilà. Logique, me direz-vous, c’est l’Hiver. Oui. Mais le froid ce n’est pas cool. Le seul truc cool en Hiver, en dehors de pouvoir mangé des raclettes et autres tartiflettes sans se sentir coupable, ce sont les sorties de la saison. Et j’ai décidé de vous parler de 3 animes qui me tentent pas mal !

Je commence par Dungeon Meshi. Vous connaissez, je suis assez fan de l’Isekai et de la Fantasy en général. Celui-ci me tente particulièrement. Il est différent. Comment le sais-je ?
Tout simplement parce que j’ai déjà eu l’occasion de lire quelques chapitres du manga de Ryoko Sui. Ici, on verra un peu d’action, mais surtout de la bouffe. Parce que oui, déglinguez un orc c’est cool. Le bouffer, ça peut être sympa aussi !
Nous suivrons donc une sympathique petite bande de joyeux lurons qui graillent tout ce qui passe. Cela me fait penser à une sympathique chanson de Pen of Chaos. J’ai vu passer un troll, il marchait dans la forêt…
Sauf qu’ici, c’est le troll qui va se faire bouffer. Nous devons l’adaptation de ce sympathique petit anime fantasy au studio Trigger, vétéran de l’animation à qui nous devons quelques pépites, telles que Cyberpunk Edgerunners, Darling in the Franx ou l’excellentissime Kil la Kill. Un petit pari pris, car les réalisateurs et chara-designers sont encore de jeunes pousses dans cette industrie. Mais avec l’ogre Netflix derrière, je ne pense pas que les moyens devraient poser problème.

Ensuite, je suis obligé d’annoncer l’arrivée du très très attendu Solo Leveling. Le Manwha a tout simplement fait un carton dans le monde entier. J’en suis même très fan. L’œuvre est déjà finie et l’auteur, Jang Seong-Rak, alias Dubu, nous a malheureusement quittés il y a quelques mois à 37 ans. Malheureusement, il n’aura pas l’occasion de voir son œuvre adaptée.
Toutefois, je ne doute pas que le studio A-1 Pictures proposera un anime de qualité supérieur en mémoire à son auteur. Studio qu’on ne doit évidemment plus présenter, de par les quelques monstres sortis ces dernières années, je pense notamment à Erased, l’ensemble de Fairy Tail et l’incroyablement pas aimé par vous : Sword Art Online !

Enfin, mon dernier petit anime attendu est la S5 de Kingdom, qu’il ne faut plus présenter !
Nous suivons les suites des aventures de Shin et Ei Sei à la conquête et l’unification de la Chine. Rien que ça.
Pour ce faire, rien de plus simple que de prendre les mêmes et de recommencer !
Le studio Pierrot avait adapté les 4 premières parties et il resigne pour la 5e ! Idem pour le réalisateur, Imaizuni Kenichi qui était déjà à la baguette pour les saisons 3 et 4.

En ce qui me concerne, ce sont 3 des quelques animes que je regarderai cette saison, entre le boulot, ma femme et mes cours du soir. Heureusement, je n’ai besoin que de 5-6h de sommeil par nuit, sinon je n’y arriverai pas. Puis au pire, un peu de télétravail pour me remettre à jour !

C’était Benja, pour vous servir !

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Les espoirs de Sarthasiris

En se frayant un chemin entre les isekai et les slice of life un peu moisi et sans intérêt qu’on se prend en rafale chaque saison, émergent de la surface quelques perles. Parfois, ce sont des œuvres inattendues, parfois l’expérience nous permet de flairer du potentiel. Là, en l’occurrence, si comme moi, vous avez autour de 30 piges, Ao no Exorcist vous dit peut-être quelque chose : c’est une sorte de nekketsu qui est sorti dans le sillage de Naruto, Soul Eater, etc. Pour certains, c’était le renouveau de la série de baston fleuve, pour d’autres, c’était une copie sans intérêt de ce qui se faisait déjà depuis des dizaines d’années. Une chose est sûre, la série avait eu son petit retentissement. Sur Anime Kun, on a un topic dédié à la série, il fait 5 pages et n’a pas été actif depuis 7 ans, je pense que c’est assez parlant. La question que tout le monde se pose sans doute, c’est : pourquoi avoir mis autant de temps à sortir cette suite ? Quelqu’un se souvient bien de cet animé ? Personnellement, je serais incapable de nommer le moindre personnage. Bref, en tout cas, ça arrive cet hiver, behold.

Bon, sinon, la suite de Great Pretender arrive enfin. La série avait fait forte impression avec son esthétique très colorée/flashy et son dynamisme à couper le souffle. On se retrouve en février pour voir ce que nous a concocté la version japonaise des Ocean’s. Le genre du film de casse ou « heist » est un genre sous-représenté au Japon, donc ça fait plaisir de voir quelque chose dans la lignée de lupin ou de Baccano! sortir en 2024. Spy × Family, c’est une petite comédie romantique à succès qu’on ne présente plus. Le film d’animation Spy × Family Code: White débarque bientôt sur Crunchyroll, ce sera l’occasion de se replonger dans ce mix improbable qui mélange avec brio contre-espionnage, assassinat et vie de famille. Jusqu’à présent, la série s’est révélée relativement constante, que ce soit en termes de direction artistique ou dans son récit, espérons que ce soit également le cas pour ce film.

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Les conseils de Dant

En ce début d’année 2024, il y a beaucoup d’animes qui sortent cette saison, je m’enfilerais la plupart des isekais comme à mon habitude, cependant je n’en conseille aucun parmi les plus traditionnels du lot comme The Wrong Way to Use Healing Magic, My Instant Death Ability Is So Overpowered, The Strongest Tank’s Labyrinth Raids, Banished From The Hero’s Party, Isekai Onsen Paradise, The Weakest Tamer Began a Journey to Pick Up Trash, I’m Doing my Best to Make Myself at Home in Another World et bien d’autres car ne plaira qu’au public concerné.

Néanmoins parmi cette floppée d’animes centrée sur la réincarnation, certains se démarquent et méritent de l’attention.

Solo Leveling est un webtoon coréen que l’on ne présente plus puisqu’on peut le considérer comme l’une de ces œuvres d’introduction que l’on adresse aux néophytes de la même manière que l’on donne l’Attaque des titans à qui veut commencer les animes japonais. Solo Leveling nous plonge dans une histoire très typé mmorpg avec des donjons à explorer, des monstres à tuer pour prendre des niveaux et gagner en compétences, des systèmes de rangs et de classement pour déterminer la difficulté d’un donjon ou le niveau d’un individu, bref rien de nouveau sous le soleil par rapport à un isekai me direz-vous, cependant la ou Solo Leveling s’est distingué c’est par la qualité de ses dessins qui nous plonge dans une immersion des combats et de l’action inégalable. Le studio en charge de cette adaptation en anime est A1 Pictures, connu pour la qualité aléatoire de ses productions, a la lourde responsabilité de retranscrire un webtoon tiré vers le haut par son empreinte visuelle en un anime convaincant, on espère donc que l’animation et les sakugas seront aux rendez-vous. Si l’on se base sur la qualité du premier épisode, la suite semble prometteuse.

The Unwanted Undead Adventurer est l’une de ces nombreuses histoires de fantaisie donjons & dragons qui nous propose de suivre un héros atypique, parfois on suit la vie trépidante d’un slime, parfois la survie d’un gobelin, parfois même l’ascension d’une araignée, puis des fois on a des héros squelette comme dans le cas ici présent. Pas très séduisant comme personnage principal au premier abord, mais ce serait oublier l’assez connu Overlord qui peut se vanter d’avoir un squelette charismatique comme héros. Nous suivons le périple de Rentt, un aventurier sans talent, qui parcoure les donjons pour devenir une figure réputée dans son métier et qui par une malchance du destin rencontre un dragon qui met fin à sa vie. Cependant pour une raison mystérieuse Rentt survie sous la forme d’un faible squelette et décide de chercher une solution pour redevenir humain. Un pitch somme toute classique, au début le héros expérimente les possibilités de sa nouvelle condition en farmant les monstres, prend des niveaux, découvre des astuces, à voir sur le long terme mais je pense qu’il y a un petit potentiel.

Surgeon Elise est encore une œuvre d’origine coréenne qui nous vient tout droit d’un genre très en vogue en ce moment les « villainess » dont le principe est de suivre le point de vue de la « méchante » d’un jeu vidéo de drague ou d’un roman à l’eau de rose. Le récit nous raconte comment une méchante arrogante et stupide devient le meilleur médecin de l’histoire après une mort dans le sang. Sur le papier l’histoire se démarque par sa thématique principale qu’est la médecine, ainsi on retrouve de nombreux termes de jargons inhérents au langage de médecin comme embolie pulmonaire, trachéotomie, spéléotomie etc. et on a droit à de nombreuses interventions chirurgicales qui poussent la protagoniste dans ses retranchements. La partie médicale est subtilement mixée avec l’univers des « villainess », l’histoire n’oublie pas qu’elle est avant tout une comédie romantique et qu’a la base notre héroine n’est pas une sainte, cette dernière a des remises en question constante, multiplie les actions héroiques pour changer son image et sa réputation, puis construit progressivement sa relation avec un prince qui la déteste mais finit par remarquer son changement. Voici globalement ce que l’on a avec ce Surgeon Elise qui est selon moi un exemple réussi d’une histoire de villainess. Le studio Maho Film, qui n’a fait que de l’alimentaire, a l’air de prendre le ton de l’histoire au sérieux si l’on se fie au premier épisode, on espère qu’il continue sur leur lancée.

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