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Cowboy Bebop

Publié le 01/11/2008 par El Nounourso dans Dossiers - 11 commentaires

2008 marque le dixième anniversaire de Cowboy Bebop, l’occasion pour AK de revenir sur cette série culte qui fait aujourd’hui figure de référence. Sur le web anglophone, les sites de fans pullulent, allant jusqu’à proposer des contenus quasi-encyclopédiques. Si certains otakus se lancent dans des analyses comportementales pointues, d’autres tentent de percer les ténèbres enveloppant le passé de chaque personnage. Sans oublier les décryptages de références en pagaille et les légions de galeries illustrées débordant d’artworks et autres fan-arts. Bref, il y a de quoi s’amuser avec l’incroyable masse d’informations disponible. Attention cependant à ne pas boire la tasse dans cet océan de détails…

Alors plutôt que de rédiger un dossier visant l’exhaustivité, nous nous sommes concentrés sur ce qui caractérise le mieux la série : la psychologie des personnages et les composantes essentielles de l’univers. L’objectif est finalement assez simple : dresser une sorte de portrait-hommage en l’honneur d’un dessin animé qui, dix ans après sortie, mérite encore tous les éloges. Alors bienvenue à bord du vaisseau Bebop et merci de bien vouloir attacher vos ceintures. Décollage imminent : 3, 2, 1, let’s jam !

En quelques mots

Avant d’entrer dans le vif du sujet, une brève présentation de la série n’est sans doute pas superflue, histoire de planter le décor. Cowboy Bebop est une série animée de 26 épisodes signée Shinichirô WATANABE. Produite par le studio Sunrise, elle fut diffusée à partir de 1998 au Japon. Au croisement du western, du polar et de la science-fiction, cette œuvre hybride se nourrit de multiples références puisées dans la culture orientale et occidentale, principalement musicales et cinématographiques.

L’histoire se déroule en 2071, à une époque où l’humanité a été contrainte de coloniser le système solaire. On suit les aventures d’une bande de chasseurs de primes de l’espace, quatre joyeux lurons cohabitant à bord d’un vaisseau nommé Bebop. Chaque épisode (ou double épisode) peut être vu indépendamment bien qu’une trame scénaristique, centrée sur le passé de Spike Spiegel, resurgisse de temps à autres.

La série est extrêmement populaire au Japon, aux Etats-Unis et en France. Un véritable culte est voué à ses personnages principaux, notamment Spike et Faye, deux icones indémodables de la japanime. En 2001, un film nommé Knockin’ on Heaven’s Door à vu le jour, se callant chronologiquement entre les épisodes 22 et 23 de l’œuvre originale.

Au cœur du projet Cowboy Bebop avec WATANABE et KANNO

Impossible de ne pas mentionner ceux sans qui la série n’aurait jamais vu le jour : Shinichirô WATANABE et Yôko KANNO, respectivement directeur et compositrice de la musique. Il est aisé de trouver leurs biographies sur la toile, j’essayerai donc plutôt de donner du relief à ces deux figures, sans perdre de vue le projet Cowboy Bebop. Un troisième larron mérite tout de même d’être mentionné : Toshihiro KAWAMOTO, le character-designer qui a su donner vie à l’équipage du Bebop.

–   Shinichirô WATANABE

S’il n’y avait qu’un nom à retenir, ce serait le sien, le pilote et l’âme du projet. Avec l’engouement généralisé que déclencha son bébé, le directeur virtuose aurait eu moult occasions de prendre la grosse tête, mais il a su conserver une indéniable modestie doublée d’une certaine sagesse.

Quand il évoque ses vieilles amours pour le cinéma européen, il qualifie ses productions de « plus commerciales ». Concernant la réalisation de Cowboy Bebop, WATANABE avoue s’être entouré de gens plus talentueux que lui, des gens qui ont su donner forme à ses idées, au-delà même de ses espérances. Fausse modestie ? Sans doute. Et quand on l’interroge sur le message convoyé par ses œuvres, le réalisateur nippon affirme inventer des histoires en fonction de son état d’esprit, de ses réflexions du moment. En réalité, il s’intéresse plutôt aux émotions que ses œuvres suscitent chez le public.

Non sans malice, il raconte qu’à l’époque où l’idée d’un Cowboy Bebop germait, il souhaitait tout simplement réaliser une série avec des vaisseaux spatiaux. Ce simple concept a séduit des producteurs qui ont décidé de soutenir son projet. A ce sujet, WATANABE souligne la difficulté de créer un univers de toute pièce, en prenant soin de détailler chaque élément du décor, car au-delà du challenge graphique, son monde avait pour ambition d’être parfaitement fonctionnel et réaliste. En dépit de la grande liberté artistique qu’offre une série d’anticipation, l’ensemble se devait d’être cohérent, vivant… et original : c’est seulement ainsi que le spectateur se retrouverait happé par l’histoire, entraîné dans le sillage du Bebop.

–   Yôko KANNO

Ce petit bout de femme possède un talent parfois époustouflant et la bande originale de Cowboy Bebop en est une des plus belles illustrations. Sa rencontre avec Shinichirô WATANABE remonte à l’époque de Macross Plus (1994), la série d’OAV qui scella leur première collaboration.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la musique vint en premier dans le projet Cowboy Bebop, avant même que le titre de la série ne soit déterminé. Yôko KANNO se lança donc dans l’écriture de sa bande originale sans réel matériau de référence, mais elle continua à composer au fil de la réalisation. Une bonne partie des morceaux sont interprétés par le groupe The Seatbelts, formé tout spécialement pour la série et dissout ensuite, dans lequel elle joue du piano et du clavier.

La musicienne insiste sur le fait qu’il était risqué d’orienter la musique d’un anime vers quelque chose d’assez jazzy, ce genre musical n’étant pas tellement populaire au Japon. Mais WATANABE a insisté et on peut dire que leur audace a payé. Extrêmement riche et diversifié, l’OST lorgne aussi du côté du blues old school, de ballades pop-rock teintées d’accents folk, de l’électro épileptique voire même de l’opéra et du heavy metal. Si la dominante jazz est indéniable, il serait vain et forcément réducteur de chercher un qualificatif globalisant pour décrire le travail de KANNO et de ses musiciens.

L’harmonie entre ce que l’on voit et ce que l’on entend est saisissante. L’image est sublimée par la musique, les émotions renforcées et les scènes d’action y gagnent souvent en intensité, en rythme et parfois en burlesque (Bad Dog no Biscuits par exemple, dans la course-poursuite de l’épisode 2). L’atmosphère de chaque lieu se fait plus crédible, les décors semblent avoir plus de cachet. Du grand art, vraiment. Rarement l’osmose son / image n’aura été aussi évidente dans une série. Je ne m’amuserai pas à détailler les multiples clins d’œil musicaux, leur nombre frise l’indécence. La plupart des épisodes portent ainsi le nom de vrais existants, comme par exemple Sympathy for The Devil, une chanson des Rolling Stones.

L’équipage du Bebop

Cowboy Bebop met en scène pas mal de personnages secondaires, stars d’un épisode ou simples éléments de background. De part leurs relations avec les membres du Bebop, quelques-uns d’entre eux jouent un rôle important. Je pense ici à Vicious et Julia, véritablement au cœur de l’intrigue de la série, et pourtant si mystérieux. Pour éviter de gâcher le visionnage de ceux qui ne connaitraient pas (encore) la série, je tairai tout autre commentaire à leur sujet. Passons plutôt aux portraits de nos bien-aimés « space cowboys ».

–   Spike Spiegel

Sous ce nom aux lointaines consonances germaniques se cache un héros, un vrai. Membre déchu des Dragons Rouges, une organisation mafieuse, Spike s’est reconverti dans la chasse aux criminels. Depuis trois ans il parcourt l’espace aux côtés de son fidèle ami Jet Black, à la recherche des pires raclures du système solaire. Affichant un je-m’en-foutisme déroutant, son flegme n’a d’égal que son cynisme. Fervent adepte de la réplique qui tue, il soigne son image de cowboy ultra-cool mais énigmatique. Son étrange démarche voutée, mains enfouies dans les poches, ne fait que renforcer ce perpétuel détachement, cette apparente invulnérabilité au danger et aux émotions. Presque tout le temps affublé d’une clope au bec, Spike rappelle parfois les vieux détectives de films noirs, le chapeau en moins. Il dit détester les enfants, les cabots et les femmes profiteuses.

–   Jet Black

Avec ses 36 ans au compteur, Jet est le doyen du Bebop. Son imposante constitution et ses talents de fin limier l’ont d’abord conduit dans les rangs de l’ISSP (service de police dont les pouvoirs s‘exercent dans tout le système solaire), puis il a finalement choisi le métier de chasseur de prime, suite à l’échec cuisant d’une mission. Son bras mécanique reste pour lui un amer souvenir de son passé de flic. Maître et pilote du Bebop, c’est aussi lui le cuisinier du vaisseau. Presque aussi zen que Spike, son principal hobby consiste à prendre soin de ses bonzaïs, mais c’est surtout envers ses coéquipiers qu’il se montre réellement bienveillant et protecteur. Malgré ses manières bourrues, c’est un vrai papa poule qui s’inquiète énormément pour ceux auxquels il tient. Moins impulsif et excentrique que ses camarades, il maintient un certain équilibre psychologique au sein de l’équipe.

–   Faye Valentine

Femme fatale par excellence, Faye est d’une beauté éblouissante et sait mettre en valeur ses atouts. Elle s’est même inventée des origines gitanes pour coller à son image de femme libre et indépendante. Charmeuse, voire embobineuse, miss Valentine maîtrise à fond l’art de l’entourloupe et de la manipulation, un talent qui lui permet habituellement de gagner convenablement sa vie. Véritable accro aux jeux (dés, cartes, courses), elle y dépense tous ses revenus. C’est d’ailleurs au beau milieu d’un casino spatial qu’elle est repêchée par Jet et Spike qui, malgré quelques réticences, finissent par l’accepter à bord du Bebop. Particulièrement égoïste et imprévisible, elle mènera la vie dure à ses nouveaux camarades. Faye Valentine est aussi une grande gueule forte en caractère, mais sous la carapace qu’elle s’est forgée, la jeune femme s’avère être d’une remarquable sensibilité.

–   Edward Wong Hau Pepelu Tivrusky IV

Sans aucun doute le membre le plus étonnant de l’équipage, et aussi celui qui débarque le plus tard dans l’aventure. Le doute subsiste sur son sexe, même si l’hypothèse féminine domine. Abandonnée par ses parents, Ed est une adolescente fantasque qui a su faire preuve d’une belle débrouillardise. Véritable génie de l’informatique, elle s’est construit une jolie réputation de hacker sur la toile. Ses compétences en la matière lui donnent une réelle importance au sein de l’équipe et, bien qu’elle reste le plus souvent à l’intérieur du vaisseau, elle fournit une aide précieuse à ses compagnons. Toujours en forme et de bonne humeur, elle déborde de joie et d’exubérance, insufflant une touche d’excentricité à bord du Bebop. Son humour indescriptible fait d’elle un personnage hautement insolite et décalé. Elle s’occupe habituellement d’Ein, le chien savant adopté par Spike et Jet.

De la science-fiction… rétro ?

A travers une suite d’images fragmentaires aux teintes bleutées, la scène d’introduction de Cowboy Bebop nous présente les derniers instants de Spike Spiegel en tant que membre des Dragons Rouges. Le spectateur n’est pas sûr de saisir le sens de ce qu’il voit : une rose sur le pavé, sous une pluie battante, la dernière clope d’un homme qui s’apprête à se jeter dans la gueule du loup, le début d’une fusillade… La scène est sourde, simplement accompagnée d’une douce boîte à musique. On nage en plein polar à l’ancienne, difficile de croire qu’il s’agit bel et bien du pilote d’une série de science-fiction. Et pourtant…

–   A l’ère de la colonisation spatiale

L’univers de Cowboy Bebop est futuriste. Les « gates » sont des portails permettant de voyager rapidement d’un point à l’autre du système solaire, des sortes de raccourcis à travers l’espace. En 2021, l’explosion accidentelle d’un de ces portails a eu pour conséquence le détachement d’un énorme fragment lunaire qui a ensuite heurté la Terre. Le climat fut dramatiquement modifié et une ceinture d’astéroïdes se forma, constituée de petits morceaux de Lune. En 2071, la planète bleue n’est plus qu’un champ de ruines à moitié immergé, sans cesse bombardé de météorites. Cependant, quelques 200 millions de personnes y vivent encore. Le reste de l’humanité est disséminé dans tout le système solaire et voyage aisément grâce au système des « gates ». Mars semble être le nouveau centre économique et culturel, nos quatre héros y retournent d’ailleurs très fréquemment. Les villes sont installées au sein d’un immense cratère, sous une bulle atmosphérique artificielle. Egalement très peuplée, Vénus se caractérise par ses fragments de roche aménagés et flottant dans le ciel. Jupiter n’est pas colonisée, pour la bonne raison que c’est une planète gazeuse, mais trois de ses satellites le sont : Callisto (climat particulièrement froid), Ganymède (gigantesque océan parsemé de cités-îlots) et Io (climat aride). Quant au désertique Titan, lune de Saturne, il fut le siège d’une guerre à la fin des années 2060.

–   Un spaceship-design ancré dans le passé ?

Qui dit voyages entre planètes dit vaisseaux spatiaux. Dans Cowboy Bebop, on peut dire qu’ils tiennent le rôle de personnages à part entière. Si le Bebop est avant tout un véhicule de transport et un lieu de vie, chacun de ses occupants possède un vaisseau de combat qu’il manœuvre à la perfection. Il est amusant de noter qu’à quelques détails près (canon plasma du Swordfish II), la plupart des technologies embarquées existaient déjà à notre époque (ordinateur de bord, communication vidéo, système de ciblage, armement : mitrailleuses, roquettes). En outre, le design se distingue des codes esthétiques futuristes que l’ont trouve habituellement en SF. Le Swordfish de Spike ressemble en effet à un vieux coucou, le Red Tail de Faye a des faux airs de capsule sous-marine et le Hammerhead de Jet est affublé d’une étrange mini-grue. Quant au Bebop lui-même, c’est un ancien navire de pêche toujours capable d’amerrir. Ces remarques sur le look rétro des véhicules (c’est aussi le cas des voitures et des vaisseaux de routiers, de véritables camions volants) sont transposables à certains objets et vêtements, comme par exemple les lunettes électroniques de Jet et Spike. Malgré leurs fonctionnalités high-tech (zoom intégré, analyses des visages et comparaison avec la base de données des criminels), elles affichent un design vieillot, quasi steampunk.

–   Il était une fois dans l’ouest

Aux côtés de technologies de pointe telles que la cryogénisation ou le scanner alpha (pour lire les pensées), Cowboy Bebop regorge d’éléments typiques du western. La notion même de chasseurs de primes rappelle immanquablement les œuvres de Sergio Leone, pour ne citer que lui. L’émission du câble « Big shot for bounty hunters », rendez-vous immanquable des membres du Bebop, ne fait qu’enfoncer le clou en présentant les meilleures primes du moment. Il ne manque plus qu’un tampon « wanted » pour parfaire le tableau. Et ce n’est pas tout, certains décors sont directement empruntés au monde du western : le saloon vibrant au son d’un joueur d’harmonica, le désert rempli de cactus traversé par une voix de chemin de fer (avec une fameuse scène d’action sur le toit), sans oublier les montagnes rocheuses où se dresse la tente d’un prophète amérindien. Si le coup du cowboy à cheval s’éloignant vers le soleil couchant parle au plus grand nombre, certains clins d’œil se font plus subtils,comme celui du cercueil traîné à l’aide d’une corde, une référence au western Django de Sergio Corbucci.

–   Notre réalité n’est pas loin

Quand on y regarde à deux fois, le design des villes extra-terrestres n’est pas si éloigné de celui des mégalopoles actuelles. Fourmillant d’activité, les cités martiennes peuvent rappeler l’effervescence d’un Mexico ou d’un New York. Autre exemple évident : celui du quartier mis en scène dans le long métrage, il affiche un look nord-africain facilement identifiable. Il n’y a aucune volonté de « faire futuriste », et là encore les sources d’inspirations s’ancrent dans notre quotidien. Il en va de même pour les thématiques évoquées au fil des 26 épisodes, elles font écho à l’actualité de façon plus ou moins biaisée et ironique : l’activisme écologique qui flirte avec le terrorisme, la corruption de la police, les trafics de drogue, les guerres entre gangs rivaux, les déviances de la science, les sociétés autonomes constituées de hippies fumeurs de joints, l’homme esclave de l’électronique, les pratiques d’endoctrinement, l’omniprésence de la publicité, le prix exorbitant des médicaments, le déluge informationnel et l’abrutissement par les médias… Cowboy Bebop jongle brillamment avec tous ces éléments, sans toutefois s’éparpiller ni énoncer le moindre jugement explicite. En dépit de ses déguisements SF, polar ou western, il est clair que l’univers proposé n’est finalement pas si éloigné du notre…

Conclusion

Je n’ai évidemment fait qu’effleurer l’immense richesse de la série, mais j’espère que cet aperçu vous aura donné envie de vous (re)plonger dans l’ambiance si particulière de cet anime qui souffle cette année sa dixième bougie. Ceux qui brûlent des cierges en priant l’arrivée d’une improbable suite risquent d’attendre longtemps, mais Shinichirô WATANABE a déjà évoqué son envie de développer le passé le Spike au sein des Dragons Rouges. Peut-être pour le vingtième anniversaire ?

Quoi qu’il en soit, cette série concentre tout ce que la japanime a de meilleur. Cowboy Bebop est pour moi un véritable chef-d’oeuvre de la science-fiction, une aventure survitaminée et jouissive du début à la fin. Totalement indispensable !

11 commentaires

"L'harmonie entre ce que l’on voit et ce que l’on entend est saisissante. L'image est sublimée par la musique [...]"
Tellement vrai :')
Même si les musiques de Cowboy Bebop ne sont pas les compositions de Yoko Kanno que je préfère, avec les images c'est un vrai bonheur.
Merci pour ce très bon dossier El Nounourso ;]
oui toi tu as le mauvais goût de porter Arjuna et sa world music aux nues :)
ce qui est vraiment fou je trouve, c'est le fait que Kanno n'en ai rien à faire des exigences de l'auteur : Watanabe a dû remonter certaines séquences pour que la musique colle corretement aux images. En tant que grand mélomane, il a aussi eu le courage et l'humilité d'accepter les changements de dernière minute, et de reconnaître l'excellence des morceaux !

Une série exceptionnelle quoi, et watanabe est définitvement l'un des rares réalisateurs ayant une personnalité reconnaissable dans le milieu
3 Sirius le 01/11/2008
Superbe dossier, nounours, qui me donne franchement envie de me remettre dans l'ambiance de cette série! Un travail de ouf... Concernant la bande son, le générique de fin, présent notamment lors de la scène ultime est à jamais gravé dans ma mémoire.

La v7 rend bien mieux les dossiers que l'ancienne version je trouve.
Effectivement, ton dossier est très bon et mine de rien relativement complet El Nounourso ^^
En tout cas, ton avis et le miens se rejoignent totalement sur de nombreux aspects de la série ; j'aurais donc bien du mal à descendre ton boulot :p

Well done (y)
5 PanzerFaust le 02/11/2008
Très beau dossier, chapeau l'artiste !
Cowboy Bebop est à ma connaissance la seule série qui fasse l'unanimité, même la VF est géniale...
(à quand la fiche technique détaillée ?) :)
7 El Nounourso le 03/11/2008
Tu as quartier libre Wata. :P

Merci à tous, votre enthousiasme fait vraiment plaisir. :)
un jour peut-être...
9 tam-tam le 05/11/2008
Chapeau Superpeluche, ça c'est de l'article!
Quasiment une thèse!



tam-tam du mur d'en face
10 El Nounourso le 06/11/2008
Merci tam-tam, je ne m'attendais pas à te trouver par ici ^^'

Comment se fait-il que je n’aie jamais vu cette série, moi qui suis une grande fane des mangas? En tout cas, j’aime bien le côté polar.

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