Dark Air T1&2 – Le temps des magiciens est révolu !
Les éditions Kwari sont nouvelles dans le monde de la bande dessinée en France. Après la disparition des éditions Samji, il fallait reconnaître un vide assez pesant en termes de manwhas. Oublié le Yureka ! Oublié le Demon King ! Mais voilà, une place se libère pour être aussitôt prise ou presque. Et pour commencer l’aventure, Kwari a donc décidé de sortir deux licences en même temps : Dark Air pour les « mâles » en manque de fantasy et 100% Perfect Girl pour les jeunes demoiselles fleurs bleues qui aiment la romance. Etant du sexe fort (*sbaf*), il est donc normal que cet article évoque alors le premier manwha cité.
Dark Air, c’est quoi ? Dark Air, c’est une époque. Une époque sombre … Une époque où les magiciens n’ont plus aucun pouvoir depuis trois ans, après la disparition du Blue Air. Ainsi, au beau milieu d’une ville, un homme du nom de Mustaine s’attire le regard de la population. Accompagné d’une jeune et jolie demoiselle, celle-ci se révèle être en fait un homme travesti pour passer inaperçu. Car oui, Melloz semble être la cible de bon nombre de Teams, groupes qui exécutent plusieurs missions. Après qu’un troisième compagnon vienne les rejoindre sous les belles formes d’une guerrière nommée Shemando, le trio peut se mettre en route … ou presque.
Ce premier tome de Dark Air est basé sur l’action. Pas de temps à perdre : maintenant que les Teams connaissent la réelle identité de Melloz sans son déguisement, toutes essayent les unes après les autres de capturer le jeune homme mort ou vif. Ce premier tome nous permet d’en apprendre un peu plus sur les différentes classes dans les Teams mais aussi de voir comment l’auteur décrit les combats graphiquement. Et de ce côté-là, aucun souci à les comprendre. Les actions sont très bien retranscrites et il n’est pas difficile de suivre ce qui se passe, case par case.
Mais qui dit combat dit opposants … Et il faut alors parler des personnages et surtout à quoi ils ressemblent. J’avoue avoir eu quelques aprioris au sujet des lèvres de l’héroïne mais plus les pages tournèrent et plus j’en suis devenu fan surtout qu’il est rare d’avoir des héroïnes à la peau mate. Quant à Melloz, on comprend parfaitement pourquoi il est doué pour le travestissement. Ici, pas de héros baraqué ou musclé, il n’a pas vraiment la tête d’un magicien ou d’un combattant. Enfin, chez Mustaine, ses déguisements sont d’un ridicule mais le sieur a un grain de folie indéniable et appréciable. Pour leurs adversaires, autant les premiers ont tous la même dégaine, autant ceux qui apparaissent ensuite ont chacun une personnalité et un physique bien différents. Encore un très bon point.
Je n’oublie pas que je n’ai parlé que du premier tome alors qu’à la base, je suis parti pour évoquer aussi le second. Point de surprise, on reprend là où nous nous étions arrêtés. La première partie de ce volume deux n’est pas axé sur le combat mais plus sur notre héros. Il n’est pas seulement capable d’utiliser la magie, loin de là ! Sans catalyseur, il peut faire appel aux différents éléments, chose plus qu’étonnante. Mais il est facile de comprendre pourquoi Zappa cherche à tuer Melloz. Après ces quelques informations, nous avons le droit au premier monstre rencontré dans Dark Air : un Slaughter de la race des géants. Il nous permet l’introduction d’un quatrième larron que nous avions déjà aperçu dans le précédent tome : Forest Freelander. Nullement humain comme les autres membres de l’équipe, il sera néanmoins d’une grande aide avec ses capacités à l’arc. Le second volume se conclue avec la capture de Melloz par une nouvelle Team aux allures asiatiques. Il semble être l’heure pour notre jeune magicien de briller et de montrer ses talents au combat.
En conclusion, une première remarque s’impose : pourquoi avoir gardé des termes anglais ? Ayant un bon niveau dans cette langue, je n’ai eu aucun problème et comme Dark Air ne me semble pas être un shônen lambda, je me dis que je ne serai pas le seul. Mais on peut quand même se poser la question. Pourquoi parler de Swordswoman ? De Freelander ? Il existe pourtant un nom pour cela : Escrimeuse. Freelander ? Terrelibre, ça sonne aussi bien à l’écoute. Bien que ça ne me dérange pas personnellement, j’espère que les puristes de la langue française n’y prêteront pas plus attention. Avec ces deux volumes, PARK Min-seo semble très bien parti pour nous faire rêver comme il a pu le faire avec son unique et précédent manwha : Western Shotgun (en 40 volumes). J’ai bien entendu une préférence pour l’héroïne à cause de sa plastique mais moi qui apprécie grandement tout ce qui est fantasy, monstre et magie, je suis bien entendu pressé de connaître la suite. Avec une telle licence pour ses débuts, les éditions Kwari prennent un départ des plus appréciables à mes yeux.
Disponible depuis le 30 Mars 2012 aux éditions Kwari. Prix : 7.50€
4 commentaires
En ce moment y'a bien trois ou quatre nouveauté qui sortent bien du lot, ça fait plaisir!
Je me suis laissé prendre par le charme de Dark Air qui propose une aventure 200% action.
Franchement un superbe manwah "fantasy" qui met en scène un univers où la magie est au centre de l'intrigue avec pas mal de combattants et même de jolies filles (ça c'est juste un bonus en fait) xD. Sérieusement, j'apprécie également le démarrage et l'intrigue qu'offre ce manwah.
@Shiroi: il y a déja p'tit moment que cet article (de qualitay) a éveillé ma curiosité. ~ En tout cas pour le moment je suis ravis de m'être lancé dans Dark Air. ;)