Hakuoki – Le Shinsengumi, hot and sexy !
Marre des séries harem où un gars quelconque doit juste claquer des doigts pour avoir toutes sortes de filles à ses pieds sans réelle raison ? Marre des séries où des hommes virils, amis depuis l’enfance n’arrivent pas à s’avouer leur amour mutuel pas si bien caché que ça ? Voici venue une série où il y aura toujours un bellâtre au coin de la rue et où, en plus, ils ne se font pas des clins d’oeils lourds de sens entre eux !
Bienvenue au Shinsengumi, plus bishônen que jamais, où dans cette série très hypothétique, les membres sont tous plus beaux et sexy les uns que les autres. Un régal pour les jeunes filles en fleurs. Et donc, pour moi ! (Le premier qui dit que je ne suis plus jeune, il aura à faire avec mon chéri petit Luke)
Cela n’étonnera personne, cette série a pour origine un jeu vidéo d’Otomate, branche de jeux vidéo otome d’Idea Factory, c’est à dire principalement destiné à un public féminin. Le jeu se retrouve sur les consoles PS2, PS3, PSP et la Nintendo DS. Le développeur Idea Factory produit également la série aux côtés du Studio DEEN.
Yukimura Chizuru est la fille d’un médecin d’Edo parti travailler à Kyoto en tant que bénévole. N’ayant plus de nouvelles de son père, elle décide de se rendre elle aussi à Kyoto. En route, elle se fait attaquer par des samouraïs bizarres et est sauvée par des membres du Shinsengumi qui décident de l’emmener avec eux au quartier général le temps de savoir quoi faire d’elle. Sur place elle apprend qu’ils recherchent aussi son père qui a mystérieusement disparu après l’incendie de sa clinique. C’est ainsi qu’elle est autorisée à rester en promettant de ne rien dire sur la nuit où elle a été sauvée. Elle restera sous la bonne garde du vice-capitaine Hijikata, le temps que l’on retrouve son père.
Au bout de trois épisodes je dois dire que le travail d’Atsuko NAKAJIMA au chara-design (ayant déjà officié à ce poste sur Trinity Blood ou encore Get Backers) est plus que superbe : elle a réussi à s’approprier le dessin original de Yone KAZUKI. De plus les traits sont fins, très agréables, forcément cela renforce la beauté de nos héros mais Yukimura n’est pas en reste, elle aussi a droit à un soin particulier et le tout se dessine dans la finesse, la délicatesse tout en restant bien appuyé, assuré. Les décors ne sont pas laissés à la trappe, surtout en ce qui concerne les scènes de nuits ou les levers de soleil dont les tons bleus-violets se mêlent parfaitement avec l’ambiance doucement insinuée par la musique de Kô OTANI (Haibane Renmei). L’opening reste cependant assez classique, au son de la voix de Aika YOSHIOKA sur une musique rythmée mais passe-partout je trouve, on assiste aux apparitions des personnages les uns après les autres, une présentation pour nous mettre « dans le bain » aussi bien de nos protagonistes principaux que de leurs ennemis. Quant à l’ending plus calme, musique de clôture sur le chant de Mao, à l’image de Yukimura les larmes aux yeux et ensuite les membres du Shinsengumi au regard bienveillant qui défilent de façon statique, musique qui tend vers le mielleux cependant, mais bon c’est le revers de la médaille de ce type de série, faut se faire une raison. Autre point : les couleurs, sont l’œuvre de la même personne derrière celles de Fruits Basket ou Jigoku Shoujo Mitsuganae : Shinji MATSUMOTO. Tout ceci savamment dirigé sous la baguette d’Osamu YAMASAKI qui avait pu se faire la main sur des épisodes de Toward The Terra. L’animation très souple et sans encombre jusque là se poursuit parfaitement lors des combats qui se font sans à-coups, parfaitement lisibles.
Pour l’instant en ce qui me concerne, c’est très réussi pour tout ce qui est esthétique, c’est sûr que ça ne subjuguera pas tout le monde, mais le travail effectué est de qualité.
Il reste l’histoire, le Shinsengumi est un groupe de guerriers que la culture japonaise aime à reprendre. On en vient donc à être familier de ces kimonos bleus frappés du caractère makoto (誠) signifiant sincérité et fidélité.
On resitue aussi aisément dans quel contexte historique on se place, l’arrivée des étrangers au Japon, le racisme et la peur des japonais, les désaccords politiques entre le Choshu voulant faire de l’empereur le seul maître et le shogunat (ou bakufu) qui détenait le pouvoir judiciaire et ayant le Shinsengumi sous sa coupe. Quand on a vu d’autres animes ou lu d’autres mangas traitant du même sujet, on devine aisément quels éléments historiques vont être utilisés tellement ce sont toujours les mêmes. Cela n’étonnera donc personne de se retrouver face à la fameuse nuit « Ikedaya Jiken » de Juin 1864 au bout de quelques épisodes. On ne sera pas non plus étonné de voir que l’espiègle caporal Okita Souji, bien que toujours souriant, commence à avoir des défaillances et j’en passe. Mais si vous ne connaissez pas encore vraiment l’histoire des loups de Mibu, une fois passée l’étape de fan-girl sur nos bishônens, cela pourrait vous intéresser et la petite porte ouverte par cette série sans grande prétention vous poussera peut-être à voir un peu plus loin une des parties de l’histoire du Japon.
Mais pour moi qui suis très intéressée par l’histoire et les membres du Shinsengumi et l’environnement politique dans lequel cette organisation a évoluée, chaque piqûre de rappel est bonne à prendre, même si bien sûr, selon les œuvres, des largesses sont prises.
Bon départ pour cette série qui a pas mal de bons points, reste à voir qu’ils nous en fassent pas une histoire romantique mielleuse trop dégoulinante. Déjà que tout le monde au Shinsengumi est aux petits soins avec Yukimura (en l’assumant ou pas), on n’est pas dupes non plus : y’a un truc entre Hijikata et Yukimura. Après, cette idylle sera-t-elle purement chaste, dégoulinante de bons sentiments ou correctement intégrée dans l’histoire générale ? On peut aussi se poser des questions en ce qui concerne Sannan, ce dernier après avoir été blessé semble agir de façon étrange, cela peut être une piste d’intrigue. À moins que ce ne soit que de l’orgueil d’avoir été blessé, qui sait ? Qui sont les deux hommes ne faisant pas partie du clan Choshu qui se battent contre Heisuke et Okita à Ikedaya et qui leur infligent une sacrée défaite, malgré qu’Okita soit considéré comme l’un des meilleurs guerriers du Shinsengumi ? Quel est ce souci qu’essuie le Shinsengumi et que l’on a très vite entraperçu dans le premier épisode ? Comment Yukimura va-t-elle finir par évoluer dans cet environnement d’hommes, où les femmes ne sont pas admises ? Après seulement 3 épisodes, on a déjà vécu l’une des batailles les plus connues du Shinsengumi, au vu des 12 épisodes prévus, on peut se demander à quelle vitesse cette série va évoluer et s’il n’y aura pas trop de sauts rapides ou d’histoires tombant dans la facilité.
36 commentaires
J'ai lâché au bout de dix minutes, écœurée par tout ce déploiement d'yeux brillants et de visages shojoesques...
Je suis un mec, CQFD.
Et Elo, ça fait longtemps que je le sais figure-toi ! ^^
- c'est une série "historique" avec un look bishonen?
- ou plutôt une série harem sous fond historique?
mention spéciales aux combats, qui ressemblent à des vrai et ne sont pas ponctué de sauts de 15m, de sabres tranchant des murs et j'en passe...Mine de rien, à part les séries bakumatsu, samourai champloo et shigurui, ça faisait longtemps que j'avais pas vu de combats au sabres réalistes.
Kori, oui c'est sur que le côté bishonen peut gêner comme je l'ai dit, j'ai bien exagéré ce point dans l'article parce que ça me faisait rire, mais on l'a vu, l'animation et les dessins apportent vraiment leur petit plus.
Vivement la suite
Mais trêve de mauvais esprit, je veux bien croire que dans le genre, c'est pas mal...Mais bon une idylle entre Hijikata (et non Hijitaka, si c'est bien le membre du Shinsengumi) et quoi que ce soit d'autre que la mayonnaise, au vu du personnage historique, ça me dérange un peu quand même. Dans le genre Adolf, y avait pas pire quand même...
La preuve que les animes "harem" pour filles ne sont pas tous mauvais, mais aussi que Deen est capable de garder une bonne qualité graphique plus de 3 épisodes.
Content de voir un garçon apprécier cette série Zankaze, la preuve que ce ne sont pas que les filles (ou les fanboys comme moi) qui apprécions Hakuouki. Deen a réussit le pari d'en faire un anime grand public et ça à l'air de marcher :)
Aflo --> Quel mauvaise foi :p
Et arrête d'essayer de rameuter mes commentateurs (merci les gens ^^) chez toi vile gredin !
Y'a des trucs cheaps dans cette série mine de rien, je partais avec un apriori mais là force est de constater qu'ils ont fait quelque chose de bien correct et les couleurs utilisées se marient très bien avec l'ambiance. C'est l'essentiel je pense, que ça aille bien dans l'ensemble. L'ensemble étant une série bishonen. Et après les décors utilisés sont bien traités aussi, c'est pas comme si on s'était attardés seulement sur le chara, les dessins des chars du festival dans l'épisode 3 en sont une bonne preuve. Mais même si j'avais mis ce screen dans l'article, t'aurais râler de la même façon lol
Vit, "Hijikata", ma dyslexie est corrigée.
C'est bête de critiquer pour ça :) Surtout que Goyo et Hakuouki n'ont pas grand chose à voir.
Goyo est particulièrement bien fait c'est sûr :)
Et oui c'est cool de voir du monde apprécier la série mais c'est presque logique : la série est bien meilleur à ce quoi on s'attendait, du coup un bon nombre de curieux est resté pour la suivre :)
Ne pas confondre le beau et l'agréable, hein...
Mais d'après ce que j'ai lu ce n'est pas en arrière plan alors peut-être que je vais m'y remettre.
Le design et beau certe, mais celui de Sarai-ya goyô a un petit truc en plus, tout comme le truc général en gros.
Après oui l'histoire évolue d'une façon dont même moi je suis étonnée. J'étais à la base partie avec l'apriori cul-cul de ce type de séries pour filles et là, après le 5ème épisode, je me dis que ça va finalement peut être tourner autrement.
Pour ce que tu dis Vit, je reste pas d'accord, quand on voit des séries comme The Sacred Blacksmith, là on est en droit de dire que les décors sont cheap et que le chara design fait dans le classique sans aller plus loin. Je reste sur mon avis que le travail fait sur les couleurs et certains décors d'Hakuoki sont à relever, parce qu'ils ne se sont pas seulement contenté de te placer 3 bôgosses avec une damoiselle en détresse au milieu sans personnalité. Le contexte reste que c'est un bishônen et en tant que tel, on aurait pu s'attendre à un truc vite expédié, mais là je trouve qu'ils ont quand même fait de réels efforts de fond et de forme.
Merci Emilie pour cet excellent article ^^
A regarder sans prise de tête, quoi.
Actuellement sur la série suite à la lecture de l'article, je voulais lâcher un petit merci à emilie pour m'avoir donné envie de mater ça.
C'est clair, c'est pour la gente féminine mais étant aussi un "mec", je regarde sa avec beaucoup de plaisir^^.
Les dessins sont beaux, les perso sympa, une petite touche historique et un peu de science fiction sans oublier la musique que j'apprécie énormément et en vue d'une romance (si sa dégouline pas trop et bien intégrer j'adore sa lol), Hakuouki est une série qui, je pense, se regarde facilement.
Je suis pas fan des séries "harem" mais la sa ne me dérange pas (Hijikata = classe ultime ^^ j'attends la fin pour espérer la romance avec Chizuru mdr).
Après, c'est du on aime ou on aime pas ^^
Vivement la suite
(com basé sur des critères et préférences personnelle)
Merci monsieur ^_^
Ne vous inquiétez donc pas de la touche mielleuse pleine d'hormones des premiers épisodes, ça passe vite à l'action :D
Bref, graphisme sympa, musique pas mal (l'opening me fait marrer... j'sais pas pourquoi... ça fait tellement...cliché x)) et histoire géniale (sans compter la superbe présence de magnifiques jeunes hommes débordants d'hormones...*bave*) pour cette série~
Je conseille fortement. ^^
I'm a 50 years old Japanese man.
Although you may already know, as the descriptions of "誠", I like to add that "誠" consists of "言"(parole or words) and "成"(to realize or to be realized).
Best regards,
Kazu
P.S.
Please see my translations of Hakuouki's 3 theme songs:
(1) "Izayoi-namida" from TV-anime: "http://www.youtube.com/watch?v=R2lFcqtP0Hs&feature=related"
(2) "Yami-no-kanata-made" from PSP: "http://www.youtube.com/watch?v=jkP1JjFuSwg&playnext=1&list=PLE30CFEFF2283D963"
(3) "Kaze Haruka" from Reimeiroku for PS2: "http://www.youtube.com/watch?v=WSkj4njFVSM".