Les animes de l’automne 2011
L’été c’est fini ! Fini l’insouciance, les bikinis, la plage de sable fin et la glandouille sur sa serviette au soleil. C’est la rentrée les enfants ! On recommence les choses sérieuses, on récupère son petit cartable, ses crayons, ses cahiers et on va bosser ! C’est apparemment ce que se sont dit les studios d’animation japonais aussi. En tout cas c’est ce qu’il paraît, dans ce lot automnal se démarquent quelques séries qui attirent l’oeil. Mirages de fin d’été qui surfent encore sur de précédentes réussites ou réelles séries qui vont tirer leurs épingles du jeu ?
Last Exile: Fam, the Silver Wing
Résurrection ou viol d’une série mythique ?
Depuis 2007 et Bokurano, Gonzo n’est plus vraiment sous les sunlights de la gloire. Gonzo c’est l’histoire d’un studio à l’ascension aussi fulgurante que sa chute a été brutale laissant une cohorte de fanboys le bec dans l’eau avec moi dans les premiers rangs. Des échecs commerciaux cumulés ont entraîné de grosses difficultés financières et la maison GDH a du réduire la voilure et se réorienter sur les jeux en ligne en Asie, une activité plus lucrative. Le studio Gonzo hibernait mais il semble vouloir se réveiller de sa torpeur. Après quelques adaptations sans saveur, il essaie de renouer avec son passé en reprenant une série mythique de son cru : Last Exile.
Last Exile a été une véritable baffe, une œuvre originale avec des combats aériens saississants et une incrustation de CGI 3D emblématiques du studio. C’est par cette série que beaucoup ont découvert Gonzo. Quoi de plus normal alors que de rebondir sur une telle icône pour montrer son retour dans la cour des grands ? Est-ce que le pari sera réussi pour autant ?
J’ai de gros doutes sur le choix du scénariste : Kiyoko YOSHIMURA. Il s’est fait « remarquer » avec Kurogane no Linebarrels et The Legend of the Legendary Heroes… Voilà, voilà. Oui, je sais, mais j’aime autant annoncer les mauvaises nouvelles d’entrée de jeu. Si vous rajoutez que les premiers trailers annoncent que le personnage principal est une jeune fille et que le seul perso masculin est un Dio sur le retour, on peut dire que la série part sur des sables mouvants outre le seul poids de l’attente. Pour le reste, c’est une partie de l’équipe de la grande époque qui est réunie : le réalisateur Koichi CHIGIRA (Full Metal Panic!), le compositeur Hitomi KUROISHI (Code Geass) et surtout le chara-designer Range MURATA qu’on ne présente plus.
Rarement une série aura cristallisé autant d’espoirs et de craintes en moi. Espoir de voir un studio que j’ai adoré, renaître mais crainte qu’une série qui fait encore partie de mon top 5 ne soit qu’un prétexte pour faire du fric sans talent derrière. En indécrottable fanboy je regarderai forcément Fam, the Silver Wing mais je vais quand même aller brûler un cierge.
Working’!!
On reprend du service au Wagnaria !
Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais début 2010, on avait vu débarquer Working !!, un anime de 13 épisodes dont le synopsis ne décrivait pas le 5ème de ce que l’anime avait à offrir. Avec des personnages tous aussi déjantés les uns que les autres, des situations et des réflexions dans la même veine que les personnages, si ce n’est pire parfois, cette série vaut le coup d’œil de par son humour. De plus, chaque personnage a son histoire et nous ne sommes pas dans un anime où seul l’humour prime, il y a une trame générale qui nous avait d’ailleurs laissé sur notre faim quand s’est terminé le 13ème épisode de la première saison.
Heureusement pour nous, comme vous l’avez deviné une deuxième saison arrive pour l’automne 2011 ! 12 épisodes sont prévus pour nous permettre de retrouver Takanashi le gars qui aime tout ce qui est petit et mignon, Taneshima la lycéenne qui passe pour une fille de primaire, Inami l’androphobe très violente, Kyôko, la manager feignasse et machiavélique, Yachiyo, la jeune fille mignonne et adorable qui se balade sans cesse avec un katana ou encore Satou le bôgosse blond impassible qui cache bien son jeu.
Cette suite prend le chemin de son aînée, produite elle aussi par le studio A-1 Pictures, seul Yoshimasa HIRAIKE est remplacé. Il était aux postes de réalisation et composition de la série, occupés pour ce 2ème opus respectivement par Atsushi OOTSUKI (Ladies versus Butlers, épisodes 9 et 18 de Full Metal Alchemist) et Takao YOSHIOKA (Sky Girls, Elfen Lied). On ne sera donc pas dépaysés avec le reste de l’équipe technique, le chara-design que j’avais beaucoup aimé dans la 1ère saison reste dans les mains de Shingo ADACHI. Mais si les versions animées ne vous suffisent pas, il faut savoir que Working !! est avant tout un manga (toujours en cours) créé par Karino TAKATSU sous forme de 4-koma. Depuis 2005, 9 volumes sont déjà publiés chez Square Enix.
Le premier épisode est sorti début Septembre alors que la série commence en Octobre, ce petit coup publicitaire nous permet de nous replonger dans le Wagnaria et de constater que nos personnages n’ont pas changé et qu’ils sont toujours aussi déjantés et adorables. Un bon premier épisode qui ne souffre pas du petit changement d’équipe parce que c’est comme si on reprenait exactement nos personnages là où on les avait laissés. Takanashi en tête pour l’instant pour le titre des réflexions et des comportements les plus hilarants. Vivement la suite !
Fate/Zero
La guerre approche
C’est sous la menace (ne jamais sous-estimer l’importance de la dramaturgie) que j’écris ce bout d’article. Type-moon a une légion de fanatiques sous ses ordres. Un bataillon a même posé son camp par chez nous ; ils commencent même à nous envoyer des émissaires qui essayent d’envahir notre cœur du système. Je sors mon immunité, j’apprécie plutôt le Nasuverse. Je ne le connais que via les produits animés dérivés et c’est souvent inutilement compliqué mais l’univers est très intéressant. Et il y a la licence Fate. Fate et moi c’est une grande histoire de haine, de rage, de « fuuu » et de « va crever Shirou, toi et toute ta famille jusqu’à la 36ème génération. »
Le concept intrinsèque est COOL : des héros historiques/mythologiques sont ressuscités et se mettent sur la tronche façon Highlander pour pouvoir réaliser un de leurs souhaits. Et malgré un concept aussi bandant, c’est chiant, plombé par une cohorte de boulets menés par Shirou, alias « le pire personnage de l’histoire de la japanimation ». Oui carrément. Pour Zero, on respire, les gens dansent autour du feu pendant que le vin coule à flot dans les rues : c’est un prélude, 10 ans avant Fate/Stay Night. Donc pas de Shirou et une Saber avant qu’elle devienne une tsundere random.
Un reboot est souvent une bonne nouvelle ; on a encore eu un exemple récent avec Saint Seiya Lost Canvas. Bonne pioche du casting c’est justement Ei AOKI, le réalisateur du prélude réussi Ga-Rei: Zero qui a été choisi pour diriger l’adaptation du light novel de Gen UROBUCHI. Cet auteur a la côte en ce moment. Après Blassreiter, il a aussi écrit Phantom: Requiem for the Phantom et le dernier Madoka. Un auteur qui ne fait donc pas consensus pour le moins, mais s’il arrive à se débarrasser de la tare congénitale type-mooniste de foutre des trucs abscons inutiles pour faire genre c’est complexe (non, c’est juste maladroit), il y a toujours le potentiel d’une série épique et de grands moments de poses Nespresso. Le lobby nasuversien a de nouveau frappé et j’y crois. Espérons que la règle du jamais deux sans trois ne s’appliquent pas à nouveau.
A tout le moins, sur le strict plan technique/artistique, ça ne devrait pas faillir puisqu’on y retrouve le cocktail gagnant de Garden of Sinners : le studio ufotable et la compositrice Yuki KAJIURA sans oublier le directeur de la photographie Yuichi TERAO. Ils se voient assister du directeur artistique de Steins; Gate, Koji ETO et de l’éternel chara-designer Takashi TAKEUCHI. Y’a du très très beau linge et je ne doute pas que les fans mouillent déjà leur pantalon. La question est de savoir si pour une fois ils auront les corones d’aller conquérir un public qui ne leur est pas acquis d’avance. Sinon, les flame wars c’est sympa aussi.
Persona 4
Plus fort que le marketing ?
La petite ville d’Inaba, dans la campagne profonde japonaise, est secouée par d’étranges évènements. Depuis quelques temps, des personnes sont retrouvées mortes, perchées sur des antennes de télévision, après chaque nuit de brouillard. En outre, une rumeur court chez les jeunes du lycée local : il paraît que la nuit précédant la découverte des corps, on pouvait voir les victimes à la télévision à minuit pile… Bizarre, hein ? Mais pas aussi bizarre que ce que vous allez découvrir lorsque, avec vos camarades de classe, vous vous retrouverez accidentellement piégé dans un monde parallèle accessible en traversant les écrans de télé. Un monde infesté d’ennemis et qui semble étroitement lié à l’affaire de meurtres en série.
C’est comme cela que débutait Persona 4, le dernier grand jeu de rôle à la japonaise de la PS2, et sûrement un des titres les plus réussis de tous les temps dans sa catégorie. Alliant avec génie les genres très japonais que sont l’exploration de donjons et la simulation de vie lycéenne, il conquit une fanbase énorme grâce à son enrobage très typé manga, et ses cinématiques en dessin animé produites par le studio 4°C. Et voilà que quatre ans plus tard, le jeu est adapté en anime, non pas par 4°C mais par le studio AIC ASTA, une branche du studio AIC à qui l’on doit Tentai Senshi Sunred ou encore Sora no Otoshimono. Le réalisateur est Seiji KISHI, un jeune premier qui a fait l’actualité avec les récents Angel Beats, Carnival Phantasm ou Kamisama Dolls.
Moi non plus ce staff ne me fait pas rêver, mais qui dit adaptation dit matériau d’origine. En l’occurrence le chara-design est signé Shinegori SOEJIMA, et la musique Shôji MEGURO : deux artistes devenus mondialement célèbres pour leur travail sur les jeux de Katsura HASHINO, à savoir Persona 3, Persona 4 et Catherine. Les trailers laissent entrevoir une direction artistique similaire à celle du jeu ; la grande inconnue restant le scénario. Va-t-il raconter les grandes lignes de Persona 4 en vingt-quatre épisodes, ou s’en éloignera-t-il ? Pourra-t-il retranscrire l’ambiance d’Inaba et la densité des personnages ? C’est bien sur ce point que cette production est attendue au tournant.
Les bandes annonces ont beaucoup insisté sur les noms des comédiens de doublage, et il est vrai, le casting ne manque pas d’impressionner. Le rôle principal est joué par Daisuke NAMIKAWA, un vétéran (Rock de Black Lagoon, Ulquiorra de Bleach, entre autres) qui aura fort à faire puisque le protagoniste est muet dans le jeu… A ses côtés, on trouvera Showtarô MORIBUKO (Shikamaru de Naruto), Yui HORIE (ai-je vraiment besoin de la présenter ?) ou encore Ami KOSHIMIZU (Tenma de School Rumble, Karen de Code Geass). D’autres superstars seront à l’affiche, comme Tomokazu SEKI, Rie KUGIMIYA ou encore Kappei YAMAGUCHI… tous les citer prendrait du temps, mais on peut vraiment espérer que le prestige des doubleurs (et le fait d’en voir autant réunis) ramènera les derniers sceptiques à essayer P4 – la popularité des seiyuus au Japon n’étant plus à démontrer.
Le fait que cette série ait été annoncée peu de temps avant celle du portage du jeu P4 sur la console PS Vita, et du jeu de baston P4 Ultimate, peut donner l’impression d’un anime alimentaire cherchant à vendre la licence. Mais en tant que fan, même si je ne crois pas du tout que cette adaptation parviendra à égaler l’original, elle a le potentiel pour en faire, au mieux, une bonne publicité.
Un-Go
Conan a grandi
La case horaire noitaminA se cherche un peu cette année. Certains des choix des producteurs de Fuji TV n’emballent pas les foules, moi en premier lieu. Difficile de dire à première vue dans quel camp ranger ce Un-Go : ancienne ou nouvelle vague ? Sur le papier, cette série d’animation s’inscrit dans la lignée des Anciens. Adaptation d’un polar de feu Ango SAKAGUCHI, l’histoire sera centrée sur Shinjūrō Yūki, un détective qui essaiera de confondre un puissant chef des médias qui a acquis des prérogatives policières. On peut voir dans les premiers visuels que Shinjūrō est accompagné d’une fille fan de cosplay de panda, Inga. Ne m’en demandez pas plus. La littérature japonaise n’est pas vraiment bien représentée en France mais l’auteur de ce roman vous est connu : c’est un autre de ses romans qui avait été adapté dans Sakura no Mori no Mankai no Shita (les épisodes 5 et 6) dans Aoi Bungaku Series. Ce n’est pas ceux qui m’avaient le plus convaincu dans cet omnibus mais je reste titillé.
C’est le studio Bones qui a la charge de cette adaptation. Le studio retrouve ici une de leurs icônes : le réalisateur Seiji MIZUSHIMA. L’homme derrière Fullmetal Alchemist s’est fait un nom et revient dans son giron après avoir fait une pige chez Sunrise pour réaliser Gundam 00. Il retrouve un autre compère de l’époque Mobile Suit avec la chara-designer Yun KOUGA. Je vais faire mon coming out, j’aime bien le trait anguleux de cette mangaka yaoï. Elle sera assistée pour l’occasion par l’illustrateur pako. L’adaptation du scénario est confiée à l’artisan principal de Fullmetal Alchemist, la série : Shou AIKAWA. Continuons dans l’énumération d’un casting renommé : c’est le directeur artistique de Mushishi, Takeshi WAKI, qui a été appelé. il travaillera aux côtés de Takashi MIYAMOTO. L’animation est, quant à elle, confiée à un triumvirat : Hiroko YAGUCHI, qui a travaillé sur des films Doraemon, Kazumi INADOME (Soul Eater) et Yuko YAZAKI.
De sacrées fées se sont penchées sur le berceau du petit. Bien sûr, comme d’habitude, ça ne présage rien du rendu final. C’est d’autant plus vrai avec un polar où la qualité est presque uniquement portée par l’histoire et là on avance dans le noir. Et ce n’est pas une bande-annonce de 1 min 30 qui va nous éclairer. Cependant, l’association d’un romancier dont je lis qu’il s’est bâti une sacrée réputation et d’un scénariste comme ARIKAWA fait saliver. Les histoires de détective sont à la mode ces dernières années avec des résultats très mitigés, Un-Go saura-t-il tirer son épingle du lot ?
Guilty Crown
Toute ressemblance serait fortuite
De l’autre côté du ring, voici venir le représentant des Modernes de noitaminA. C’est aussi le projet le plus ambitieux, cette année, de la case. La série va couvrir en effet deux saisons soit 24 épisodes environ et c’est surtout une création originale. En 2029, un virus va causer une épidémie mortelle au Japon. Une organisation militariste ultranationaliste, le GHQ, en profite pour prendre le pouvoir et établit un régime despotique. Dix ans plus tard, Shū Ouma est un lycéen presque comme les autres mais là c’est le drame bien entendu, il faut bien qu’il y ait une histoire. Sa vie va basculer dans la résistance quand il rencontre par hasard la pop idol Inori Yuzuriha, membre des Undertakers, un groupe secret qui essaye de faire tomber le pouvoir en pilotant des robots. Ah, au fait, j’ai bien dit qu’il est « presque »comme les autres. Oui, j’ai omis un petit détail, Shū Ouma est capable de matérialiser par la seule force de son esprit des armes grâce au « Pouvoir des Rois ».
Voili, voilou, un Japon qui subit un régime despotique, de la résistance, des robots, une gonzesse sapée bizarrement et un lycéen avec un pouvoir fantastique… Vous vous dites qu’il y a du plagiat en règle de Code Geass. Et vous auriez raison puisque ce sont nuls autres que Hiroyuki YOSHINO (Mai Hime) et Ichiro OKOUCHI, les scénaristes de la série de Sunrise qui signent ici l’histoire de Guilty Crown. On ne peut pas dire qu’ils se renouvèlent. Vous l’aurez compris avec ma subtilité légendaire, je suis TRÈS sceptique sur le pitch que les deux lascars sont capables de pondre. Je peux être putassier et je retournerai alors ma veste dans plusieurs mois (je suis français donc traitre dixit le cinéma américain) mais je vais aborder la série à reculons.
Mais je vais tout aussi certainement attaquer la série avec le mors aux dents, pas tant pour troller (c’est pas mon genre ou si peu) que pour espérer voir une vraie bonne série. Y’a quand même du beau linge. Production I.G a fait appel au réalisateur de Death Note, Tetsuro ARAKI. Certains le jugent hypé et ce n’est pas complètement faux mais il a de vraies qualités, j’aime beaucoup son style. En parlant de qualité, attaquons le gros morceau. C’est un monstre qui s’occupe de la direction artistique de Guilty Crown : Yusuke TAKEDA. Gankutsuou, GITS: SAC, Seirei no Moribito, True Tears, Eden of the East… La seule lecture de sa filmographie me démange dans le pantalon et au vu de la bande annonce, il n’a pas vraiment l’air d’avoir perdu la main, doux euphémisme. Qui dit boîtes de conserve dit mecha-design. C’est Atsushi TAKEUCHI, assistant sur Ghost in the Shell et Appleseed, qui s’y colle. Complétons le tableau en parlant de l’animation. Toshiyuki YAHAGI travaillera avec un transfuge de Kyoto Animation : Satoshi KADOWAKI (Kannagi).
Si les gens regardaient les équipes techniques derrière les séries, Guilty Crown serait peut-être attendu. Projet original étant, la série risque de perdre au concours de celui qui a la plus grosse (popularité) derrière Personna 4 et Fate/Zero, c’est peut-être sa chance. Ça lui accorde un certain degré de liberté dont elle doit profiter pour se démarquer. Les individus réunis soufflent pour certains le chaud et le froid mais on ne peut pas dire qu’ils manquent de talent. C’est à double tranchant, le dernier projet de noitaminA sera peut-être un nanar comme il peut marquer de son empreinte. Verdict à l’hiver prochain.
Boku wa Tomodachi ga Sukunai
Viens apprendre à te faire des amis !
L’adaptation animée de ce light novel raconte l’histoire d’Hasegawa Kodaka, un étudiant transféré au lycée catholique, l’académie St Chronica. Comme dans chaque école où il a pu être, il trouve assez difficile de se faire des amis à cause de son apparence physique. Effectivement, il est blond (sa mère, maintenant décédée, était anglaise) et a un regard féroce, ce qui le fait ressembler à un dangereux « yankee » aux yeux de ses camarades. Un jour il surprend sa camarade assez solitaire, Yozora Mikazuki, en train de discuter avec son ami imaginaire Tomo. Ils réalisent alors qu’aucun d’eux n’a de réelle vie sociale et ils décident donc de créer le club « Rinjinbu », où ils vont apprendre à se faire des amis et à devenir sociaux pour ainsi améliorer leur situation.
Le roman écrit par Yomi HIRASAKA est illustré par Buriki et publié chez Media Factory. Commencé en 2009, il compte à ce jour 7 volumes. Un manga toujours en cours a suivi, du même auteur il est cependant illustré par Itachi. Il a débuté dans le Monthly Comic Alice en Mars 2010 et est publié chez Media Factory. Puis une première OAV de 12 minutes est sortie fin Septembre 2011 et maintenant la série prévue pour 12 épisodes débutera le 06 Octobre.
Produite par le studio AIC Build (Oreimo), cette série est confiée au réalisateur Hisashi SAITO, qui occupait ce poste pour la série Bamboo Blade, mais a aussi travaillé sur 5 épisodes de Planètes en tant que directeur de l’animation. Le scénario est confié à Tatsuhiko URAHATA qui s’est occupé de la série et l’OAV de Gunslinger Girl : Il Teatrino ainsi que de la composition de la série. C’est Yoshihiro WATANABE qui donnera vie aux personnages avec son coup de crayon. En somme, c’est à peu près la même équipe technique qui s’est occupée de l’OAV qui rempile pour la série animée, avec des ajouts. En l’occurrence, Yoshiro WATANABE sera rejoint au poste de chef-directeur de l’animation par Naoto NAKAMURA (épisodes 14 et 24 de Shangri-La) et Maki FUJII (Ultra Maniac).
Mirai Nikki
Allo, devine qui vient te tuer ?
Est-il vraiment nécessaire de présenter Mirai Nikii ? Yukiteru, un lycéen ordinaire un peu réservé se réfugie dans son monde imaginaire à parler avec Dieu (y’en qui n’y vont pas avec le dos de la cuillère dans leurs délires) et tient son journal intime sur son téléphone portable. Récemment, il trouve des entrées sur son mobile qu’il n’a pas écrites et surtout qui datent du futur ! Comme de bien entendu, ces prédictions s’avèrent exactes. Il apprend que son ami imaginaire est vraiment Dieu. Ce dernier est en train de mourir et cherche un remplaçant. Pour cela, il organise sa propre battle royale : 13 personnes se sont vues octroyé sur leur téléphone un journal aux pouvoirs spéciaux. Et comme de bien entendu une nouvelle fois, ils doivent s’entretuer. Le survivant deviendra Dieu. Tout de suite, c’est pas de la récompense au rabais pendant que certains se battent pour une chopine…
Servie par une histoire aussi énorme et des personnages hauts en couleurs (ah, Yuno !), le manga de Sakae ESUNO a connu un vif succès, aussi bien au Japon qu’en France. Il n’est dès lors pas étonnant de voir débarquer cet automne une adaptation en pas moins de 26 épisodes. C’est le studio asread, un nouveau venu qui espère bien faire son trou avec cette licence qui nous porte Mirai Nikki sur petit écran. Le réalisateur Naoto HOSODA (Minami-ke, Shuffle) a donc une lourde charge sur les épaules qu’on espère pas trop frêles. L’écriture du scénario a quant à elle été confiée à un habitué : Katsuhiko TAKAYAMA à qui on doit déjà les adaptations de ef – a tale of et de Natsu no Arashi. Eiji HIRAYAMA (Shuffle) assure seul la charge de chara-designer mais il travaillera aux côtés de Maiko OKADA pour la direction de l’animation. Toshiyuki TOKUDA (Beelzebub) et Tomofumi FUJITA (Dance in the Vampire Bund) sont eux respectivement aux postes de directeur artistique et de directeur de la photographie. Enfin, c’est le compositeur de Phantom: Requiem for the Phantom, Tatsuya KATOU, qui fournira la bande originale.
Vingt-six épisodes ne seront pas de trop pour adapter les douze tomes du manga, peut-être même qu’il faudra faire quelques choix douloureux si on veut garder une trame cohérente et compréhensible pour ceux qui attaquerait la série sans avoir lu le support d’origine. C’est toujours la difficulté d’une adaptation. Le studio asread n’aura pas le droit à l’erreur mais quand on voit qu’ils ont logiquement choisi Norio WAKAMOTO pour doubler Dieu, on se dit qu’ils assurent leurs arrières.
Mobile Suit Gundam AGE
Quand on les prend jeunes, les possibilités sont infinies.
Beau programme cet automne mais ça manquerait-y pas d’un petit mecha des familles ? Hell Fucking yeah ! Mine de rien, ça fait plus d’un an et Heroman qu’on avait plus vu nos boîtes de conserves adorées et même là c’était pas du mobile suit. A croire que le dernier refuge des techs étaient les salles obscures mais papa Sunrise s’est rappelé sa raison d’être et remet sur le plan de travail la licence mythique. Ceci dit, que les néophytes se rassurent, par rapport à un Unicorn, ce Gundam AGE ne s’inscrit dans aucune chronologie existante. Ce n’est ni une suite ni un prélude d’un opus précédent mais bien un tout nouveau produit original.
Sunrise a même eu la bonne idée de laisser tomber les emo kids et les appâts pour fujoshis pour revenir aux sources. Les premiers communiqués annoncent clairement que cette série vise les enfants. Double bonne idée. D’abord, les gosses ne sont pas forcément un public si facile qu’on le croit, c’est s’imposer une forme d’exigence : plus de simplicité certes mais moins de rebondissements qui tombent du ciel. Ensuite, technique classique de dealer : tu leur fournis des petites pilules quand ils sont jeunes et à l’âge adulte ils sont accrocs. Tout marche en accord avec le plan.
Plus sérieusement, Sunrise sait comme souvent bien s’entourer. Ils se sont associés à Level 5 et à l’auteur et chara designer de Inazuma Eleven, Akihiro HINO et Takuzô NAGANO. Ils ont confié la réalisation à Susumu YAMAGUCHI qui a déjà dirigé certains des films de Keroro Gunso. Qui dit mecha dit, je vous le donne Emilie, mecha-designer. Mecha-designers en fait, ils sont trois et c’est du lourd : Junya ISHIGAKI (Gundam Wing), Kanetake EBIKAWA (Gundam 00, Full Metal Panic!) et, le meilleur pour la fin, Kenji TERAOKA (Ghost in the Shell: Stant Alone Complex, Code Geass, Gundam 00).
Ah oui, un dernier détail pour accrocher les méchaphiles, ils se murmurent que la série pourrait durer un an, soit une cinquantaine d’épisodes. De quoi tisser une trame dense et de quoi surtout happer nos chères têtes brunes – les japonais ne sont pas vraiment blonds – et nos propres têtes pas encore dégarnies. On commençait à peine à se remettre d’un sevrage violent qu’on nous sert une nouvelle dose, on ne va pas s’en plaindre.
Phi Brain: Kami no Puzzle
Nobuyuki FUKUMOTO fait des émules
Les anciens réalisateurs de magical girl ont décidément la côte. Après Kunihiko IKUHARA et Maaru Penguindrum cet été, c’est un autre pilier de ce genre qui fait son retour sur le devant de la scène : Junichi SATO. Le réalisateur de Sailor Moon, Kaleido Star, Princess Tutu ou encore Doremi semble cependant changer de registre en passant dans le giron du studio Sunrise. Surfant sur la vague d’un Kaiji, Phi Brain met en scène un lycéen, Kaito Daimon, et des amis au surnom d’inventeurs célèbres (Edison, Da Vinci) doivent résoudre des énigmes montées par une mystérieuse organisation : POG. Ca n’a pas franchement l’air sérieux pour un sou avec des méchants très méchants qui tirent les ficelles dans l’ombre mais on ressortant les vieux pots, Sunrise a prouvé au printemps dernier qu’ils savaient encore faire de bonnes confitures avec Tiger&Bunny.
Phi Brain n’a sûrement pas la prétention de révolutionner l’animation mais avec le scénariste du mésestimé mais réussi Zegapain, Mayori SEKIJIMA, on peut s’attendre une histoire solide mais bien ficelée. Avec 25 épisodes de prévus, cette production originale a de quoi déployer son envergure. Bien sûr ça ne présage en rien du rendu présumé de la série. Dans ce genre d’histoire, la qualité des énigmes sera déterminante. Cependant avec des assistants au scénario comme Saizo NEMOTO (Tokyo Demon Campus 2nd, Towa no Quon), l’expérience ne leur fera pas défaut. Dans la même veine, les personnages peuvent être caricaturaux – c’est presque un passage obligé – mais il leur faudra être charismatiques. Le personnage principal, Daimon, sera doublé par Shintarō ASANUMA, le narrateur de The Tatami Galaxy. Mieux le seiyuu de Lelouch dans Code Geass, l’inénarrable Jun FUKUYAMA jouera ici le rôle d’un accolyte, Gammon Sakanoue, alias Galilée.
Phi Brain jouera-t-il la carte du nanar ou bien sera-t-il capable de se construire comme un vrai thriller prêt à nous tenir en haleine d’une semaine sur l’autre ? Junichi SATO n’a rien d’un peintre mais il ne sera peut-être qu’un prête-nom. Sunrise cherche à reprendre son trône sur le petit écran : les papis font de la résistance ou sont-ils déjà dépassés ? Réponse dans quelques mois.
Kimi to Boku
5 amis, un lycée.
Cette série adapte un manga de Kiichi HOTTA du même nom. Kimi to Boku commence à être publié en 2004 dans le magazine shônen Gangan Powered avant de passer en publication dans le Monthly GFantasy en 2009. Le manga est toujours en cours et compte à ce jour 9 volumes publiés par Square Enix.
L’adaptation animée de ce manga a été annoncée en Avril 2011 dans le Monthly GFantasy et débutera en Octobre 2011. Produite par J.C. Staff sous la direction de Mamoru KANBE (Elfen Lied, épisodes 2 et 8 de Fractale), il est prévu de faire deux saisons de 23 épisodes chacune. La composition de la série revient à Reiko YOSHIDA (D. Gray-man, Bakuman, K-ON ! et K-ON !!), tandis que les personnages de Kiichi HOTTA prendront forme sous la plume de Masayuchi ONCHI (Mirmo Zibang !). La musique, quant à elle, est confiée au groupe Elements Garden qui compose souvent pour d’autres artistes, des jeux vidéos ou des anime.
L’anime de Kimi to Boku reprend l’histoire du manga où l’on suit un groupe de quatre adolescents qui se connaissent depuis le jardin d’enfance. Il y a les mignons jumeaux, Yuuta et Yuuki Asaba, l’efféminé Shun Matsuoka et le chef de classe Kaname Tsukahara. Ils ne sont pas nécessairement les meilleurs amis du monde, mais se connaissant depuis toujours, ils gardent l’habitude de traîner ensemble au lycée. Arrive Chizuru Tachibana, un étudiant métis transféré au lycée, qui va rejoindre ce petit cercle d’amis et y changer un peu la dynamique.
Encore une série que l’on qualifierait « tranche de vie » qui suit la vie au jour le jour de ses adolescents qui vont au lycée, c’est tellemtn trépidant comme synopsis que j’en suis toute fébrile, je vous raconte pas. C’est cependant une nouveauté pour moi de suivre la vie au quotidien de garçons seulement quand ce type de série pullule d’habitude de mini-jupes. Rien que pour ce point je donnerais bien une chance à cette série, histoire de voir ce que ça donne. Et voir si on peut se rincer l’oeil aussi, faut pas déconner, il commence à faire froid en automne donc autant qu’il y ait du bon au petit écran.
Tamayura – Hitotose
Tranche de vie à travers un objectif
Après 4 OAV sorties fin 2010 puis un manga écrit par Momo et dont la publication a commencée dans le Mag Garden en Octobre 2010, Tamayura a droit à une adaptation en série animée.
Cette série de 12 épisodes produite par TYO Animations reprend la même équipe technique qui a travaillé sur les OAV. Le créateur original, Junichi SATO (Aria the Animation, Sailor Moon, Kaleido Star), reprend ses postes à la réalisation et la composition de la série, mais laisse sa place au script pour accueillir 3 nouvelles personnes de plus que pour les OAV. Originellement au script des OAV, on retrouve Reiko YOSHIDA (Ghost Hunt, Blood +), rejoint par Mamiko IKEDA (Bokura go Ita), Tatsuhiko URAHATA (Nana, 5 épisodes de Hanasaku Iroha) et Yuka YAMADA (Himawari !, Himawari Too !, Hataraki Man). Le chara-design reste aux mains d’Haruko IIZUKA (Sisters of Wellber) tandis que Hajime WATANABE (chara-designer sur School Rumble) cumule les deux casquettes de chef-directeur de l’animation et directeur de l’animation de la série après avoir été directeur de l’animation des épisodes 2 et 4 des OAV sous la tutelle de Masayuki ONCHI qui était à ce moment-là le chef-directeur de l’animation.
Tamayura nous raconte l’histoire de Fu Sawatari qui déménage à Takehara, une vieille ville proche d’Hiroshima, pour sa première année de lycée. Son père, maintenant décédé, a grandi dans cette ville. Fu adore prendre des photos avec le vieil appareil photo de son père, un Rollei 35S. Bien que de nature assez timide, Fu traine avec son amie d’enfance Kaoru Hanawa et va très vite devenir amie avec Maon Sakurada et Norie Okazaki.
Cette série, apparemment dans la veine du style « tranche de vie », va suivre les 4 adolescentes au fur et à mesure que Fu apprend à aimer sa nouvelle ville. Y’a pas à dire, les synopsis de ce style de série, ça fait vraiment, mais vraiment rêver, n’est-ce pas ?
Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf, Deluxe Fan et Emilie.
17 commentaires
Ce n'est pas très folichon ce qui nous arrive en cette saison, mais enfin, je me tournerais certainement vers ce nouveau Last Exile, en espérant y retrouver le même engouement que pour la série de 2003.
Fate/Zero sera aussi dans ma liste. j'aime bien l'univers Typemoon, surtout grâce à Kara no kyoukai et j'ai toujours l'espoir de voir réapparaitre une œuvre digne de cette dernière un jour.
Et enfin, j'ai bien envie de découvrir l'univers de Persona via Persona 4, car ça semble vraiment tenir la route cette affaire.
...Oui, pas grand chose qui m'intéressent, je vous l'avais dit ! (J'attends vos réactions sur le forum pour le reste ;) )
Mais après lecture je suis quand même motivé, il y a du bon! Un-Go notamment, avec Bones en studio je tenterai l'expérience c'est obligé. Guilty crow et Working j'ajoute aussi, je regarderai la première saison de ce dernier avant tout je pense.
Last exile je sais pas... j'avais aimé le premier du nom, mais celui là me dit moins, je prendrai mon temps si je veux le regarder en tout cas.
Fate zero? Je regarderai surement toute les séries précédentes de la licence, je m'y engage...
Et persona 4, j'en vois beaucoup s'y intéresser mais il ne me dit rien du tout personnellement.
Toi, tu ne sais pas ce que tu viens de dire...8)
Sinon, tu peux regarder Zero sans regarder le reste avant hein.
De mon côté, cette saison me semble avoir un gros potentiel qui, avec un peu de chances ne sera pas gâché. Beaucoup de séries de 24 épisodes (laissant supposer des fins moins abruptes, des intrigues plus travaillées) et clairement plus de productions originales que ce à quoi on nous a habitué récemment. Même les adaptations sont celles de licences/d'oeuvres à succès (Persona, Mirai Nikki...)
Personnellement, c'est aussi ce que j'ai envie de voir dans Zero. J'ai envie que ça devienne une série que je pourrai conseiller au même titre que les Rakkyo et qui n'ait pas besoin d'inclinations vers le Nasuverse pour être appréciable. On verra bien comment ça se goupille, mais retrouver le style graphique de Kara no Kyoukai a été aussi pour m'envoyer au septième ciel.
Car ouais, pas motivé à regarder 700 épisodes de Détective Conan. Même moi, j'ai mes limites. XD
Mais surtout, de nouvelles musiques de j-pop !! Yahoo :D
Fate zero a l'air pas mal, last exil a l'air vraiment énorme, Boku wa tomodachi, tayamura et kimi to boku ont aussi l'air d'excellents animés !
Par curiosité, qu'est-ce qui t'a branché, récemment ?
PS: Merci pour votre site si riche en informations, il m'est très utile... Continuez comme ça
PS : La fiche de Ben-To se trouve ici. Celle pour ce special de Lupin III viendra en temps utile.
Excepté Kimi to Boku, je gouterai a tout ce qui est présenté ici.
Chouette boulot les gars pour l'établissement de ce billet, les mineurs en particulier :P
Par contre c'est pas mémorable.
(Kimi to Boku c'est bien fait il faut passer le cap des deux premiers épisodes)
j'ai l'impression qu'on revient a un gros manque de creativité comme au milieu des années 90 avant qu evangelion n'apparaisse moi j'attends un nouveau evangelion ou un nouveau gundam seed heureusement que l annee dernière il y a eu fma brotherhood pour rattrapper le reste! j'ai un gros retard en matière d'anime et j'ai regardé sois disant de super series comme higashi no eden pour moi se fût une belle daube! mm des series comme macross frontier sont vraiment mediocre si on enlève l'aspect technique il ne se passe rien à par des amourettes de 2 euro on a aucun combat aucune situation cretique aucune adrenaline à par le hero qui hesite entre la gamine de 12 ans et la chanteuse pulpeuse! tout les episodes tournent autour de ça c'est plus un anime slice of live que du spac opera ils nous ont bien eu!! e je parle mm pas de code geass tellement c'est imcomprehensible ce truc et totalement allumé!
Sinon je suis assez d'accord sur le fait que ces dernieres annees il y a un manque certain de creativite...
Quelqu'un peux me conseiller quelques bons animes sachant que je suis fan de FMA, code geass, death note, macross frontier, gundam 00?