Monster Hunter Flash T1 – Comme un Barroth dans son bain de boue

Tout d’abord, il est bon de mettre les choses au clair. Monster Hunter Flash n’a aucun rapport avec Monster Hunter Orage, d’Hiro MASHIMA (Fairy Tail). Non, ici, on part d’une base provenant de Light Novels bien que l’on garde en même temps les règles et l’univers de la série : des chasseurs suréquipés s’en prennent à des monstres de plus en plus gros. Ici, on commence directement le manga avec un monstre qui sert de « premier palier » chez les chasseurs de Monster Hunter : Le Barroth ! Une imposante créature recouverte d’une armure fait de boue solide et dont le crâne cogne fort, très fort !

Mais avant d’avoir la fin du combat, pourquoi ne pas avoir droit au flashback de rigueur ? Et nous présenter ainsi les trois personnages qui seront normalement récurrents dans le manga. Néanmoins, il faut préciser : le jeu Monster Hunter n’a aucun « héros » particulier, chacun est son propre héros. Pour le manga, il était néanmoins nécessaire de personnaliser ces derniers pour qu’ils aient une identité propre. Mais ensuite, à part les héros, est-ce que tout le reste est respecté ? Pour les fans du jeu vidéo, la réponse dans ce premier tome est : OUI !

Que cela soit dans le cri du Qurupeco qui appelle une Rathian à l’aide (et qui annonce la fin du premier tome) ou alors dans sa capacité à provoquer des explosions en claquant les silex de ses ailes l’un contre l’autre, nous sommes gâtés. Il en est de même pour le Barroth avec sa capacité à embourber les Hunters dans une boue qui se solidifie autour de leurs corps et qui leur empêche tout mouvement des bras et des jambes. La représentation des monstres est ainsi une qualité indéniable et en termes de graphismes, le manga est d’une très belle facture.

Ainsi, bien que cela puisse paraitre étrange aux premiers abords, la transposition en manga de la célèbre licence connue de Capcom est cette fois une bonne réussite, s’appuyant sur une existence précédente sous forme de Light Novel. A contrario d’un Monster Hunter Orage qui était assez banal voire « bâclé » avec une histoire trop vite terminée, nous pouvons espérer que l’auteur, en utilisant le bestiaire de plus en plus important et étoffé de la série vidéoludique, ait ainsi un simili-scénario à nous présenter. Et même si ce n’est pas le cas, rien que la retranscription papier des combats les plus emblématiques de la série et des armures seront déjà une récompense plus que satisfaisante.

Disponible depuis le 10 avril 2013 aux éditions Pika. Prix : 7,69€