Moonlight Act T8 – Et si tout se finissait différemment ?
Malgré mon désarroi en vue des faibles ventes de Moonlight Act, je suis simplement attristé par l’absence de popularité de ce manga en France et c’est pour cela que cet article doit faire tourner la roue dans le bon sens ! Et pas qu’un peu ! Et on ne perd pas de temps, reprenant là où s’était arrêté le volume 7, c’est-à-dire pendant le combat face à Otohime et Patrache. Patrache, à cause du coup de lune, a une vision faussée du malheur de Nello. Afin d’abréger les souffrances de quelqu’un, pourquoi ne pas le tuer ? Avec de telles pensées, on est bien parti pour que l’euthanasie se passe sans problème légal dorénavant.
Plus que la fin de cet arc qui se conclut dans ce début de tome, ce sont les fins de nos deux contes qui me marquent. Oui, autant, bien entendu, l’histoire de Tarô Urashima me laisse un peu indifférent car je ne connais pas le conte d’origine, autant celle du Chien des Flandres m’affecte. Bien que tout cela a des allures d’une morale à l’eau-de-rose, des questions se posent : et si Nello n’avait pas eu la surprotection de son grand-père ? Et si alors, il n’avait pas rendu la bourse d’argent ? Il aurait survécu, serait devenu un maître d’arts respecté et reconnu pour ses tableaux … et serait alors mort, soulagé et heureux.
Néanmoins, une petite déception demeure. Quand on voit la jolie couverture de chapitre basé sur la Petite Sirène, on est en droit d’espérer un peu de fan-service et surtout une histoire un peu plus longue. Malheureusement non, à mon grand désarroi. On apprend juste qu’il est possible lorsqu’un conte a été « soigné » que les personnages de ce dernier peuvent aider notre héros. C’est toujours ça à prendre, ne faisons pas la fine bouche. On notera quand même la belle touche d’humour avec notre sorcière des mers qui est au comble du bonheur grâce à un lecteur MP3. Qui a dit que les vieilles n’étaient pas dans l’actu ?
Comme souvent, néanmoins, pour conclure ce volume, on nous lance le début d’un nouvel arc. Un être étrange s’en prend aux membres de la Tsukuyomi. Le coupable n’est nul autre que Momotarô, lui aussi faisant partie de la Tsukuyomi. Désireux de trouver Donshû, qui est nulle autre que notre demoiselle au bol, il n’hésite pas alors à trancher vif … Engekibu ? Oui, oui, difficile à admettre mais la vérité est là, cruelle : la tête de notre héroïne a quitté le reste du corps, inerte, sans vie. Ou presque. Un peu de chaleur est encore présent mais ce corps décapité sert de message avec ceux de tant d’autres : tant qu’il n’aura pas récupéré Donshû, Momotarô continuera son œuvre.
Ne nous leurrons pas. Comme pour le précédent tome, la conclusion donne grandement envie de connaître la suite. Encore mieux ! Avec ce nouvel adversaire qui provient du sein même de la Tsukuyomi, on est en droit de vouloir obtenir plus de réponses. Déjà qu’Otomime nous a montré verbalement qu’il y a des chances que notre héros ne soit pas humain, on préfère en avoir une confirmation dans les plus brefs délais. Le seul regret est quant à la date de parution du prochain volume. Il a fallu attendre six mois et même si Kazé nous a rassurés quant au fait que la licence ne serait pas abandonnée, on peut rester inquiets. Pourquoi est-ce que les lecteurs ne peuvent pas apprécier cette œuvre ? A cause du style artistique ? C’est rater une belle réussite. Je ne veux pas d’un destin à la Karakuri Circus … du même auteur.
Disponible depuis le 31 octobre 2012 chez l’éditeur Kaze-Manga a 6.99 euros
2 commentaires
Merci à vous !
Superbe article qui m'a bien mis dans le moov! xD.