NozokiAna T2 – Avoir ou forcer l’envie ?
Alors que le premier tome se finissait d’une façon des plus surprenantes (une tentative de viol sur Emiru de la part d’Horii), Emiru n’en garde pas moins son côté fanfaron. Malgré cela, elle n’hésite pas à provoquer Kido pour lui signaler que si cela avait été lui, elle n’aurait pas hésité un seul instant. Comme c’est charmant … et pervers. Sauf que notre héros n’est pas encore prêt à accepter le petit jeu d’Emiru, quitte à passer toutes ses soirées à l’hôtel avec Yuri et à se ruiner. Tout cela simplement pour éviter la perversité d’Emiru.
La majeure partie du second volume n’est alors qu’une succession de « clichés » de personnages que l’on a désiré un jour ou non, dans notre vie. Ainsi, nous avons affaire à la prof qui a moins d’une décennie d’années de différence avec le héros. Sortant d’une déception amoureuse avec un homme marié, notre demoiselle se laisse aller au plaisir de l’alcool. Plus de bien que de mal et ça nous permet de voir qu’Emiru n’est pas seulement perverse, elle a aussi un bon fond.
Et après le fantasme sur le professeur à l’université, quoi de mieux qu’un second basé sur une collègue de travail ? Décontenancé par Emiru qui lui demande d’inviter celle-ci chez lui, Kido préfère refuser. Mais sa collègue de travail ne lui laisse pas le choix, s’invitant chez lui sous une journée de pluie. Alors qu’elle commence à le chauffer pendant qu’Emiru prend du plaisir de l’autre côté du trou, Kido a la désagréable surprise de voir que sa collègue de travail va ensuite ouvrir la porte … à Horii ? Tout cela n’était qu’un piège !
Un piège pour tenter de briser Emiru et continuer ce qui fut interrompu dans le tome 1. Là encore, ce qui aurait pu être un excès de perversité et érotisme prend une tournure sinistre. Utiliser sa petite amie pour arriver à ses fins, ne pas hésiter à la « jeter », Horii est une véritable ordure … mais Emiru est aussi une jeune demoiselle aux tendances extrêmes. Réussir à briser la volonté d’Horii fut très difficile mais pourtant, tout est bien qui finit bien … trop bien ? Il semblerait pourtant que l’on entendra plus parler d’Horii après la fin de ce volume.
Une fin délicieuse et appréciable, contrairement au volume précédent. Ici, difficile d’ignorer la relation qui s’établit entre Emiru et Kido. D’ailleurs, malgré la nudité toujours aussi présente dans ce volume, les dessins restent superbes à regarder. Comme on s’en doute, dans un manga basé sur la chose, ce sont surtout les femmes qui ont le « bon rôle ». Quant à l’histoire, elle semble vouloir s’amuser à briser nos « idéaux sexuels » les uns après les autres. Oui, le sexe, c’est chouette sur le moment, mais autour, ça l’est beaucoup moins. Adultère avec un homme marié, tentative de viol, harcèlement sexuel et psychologique, manipulation par l’amour, NozokiAna ne se prive pas de nous en faire voir de toutes les couleurs.
Disponible depuis le 15 novembre 2012 aux éditions Kurokawa. Prix : 7.95€
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