NozokiAna T3&4 – L’Homme n’est qu’une bête comme les autres

Attention, contenu érotique, interdit aux – de 16 ans

Ah, la plage ! La belle plage, avec ses demoiselles si peu habillées, ses formes généreuses recouvertes par si peu de tissu qu’on dirait qu’elles sont comme nues. Oui, le volume trois commence fort et certains en profitent pour se réconcilier d’une façon plus que charnelle. Néanmoins, tout cela permet de voir aussi le côté un peu trop possessif de Yuri qui ne veut pas que Tatsuhiko Kido la quitte, surtout quand ce dernier a eu plus souvent les yeux posés sur Emiru que sur sa propre petite amie.

Mais pas de temps à perdre et une troisième larronne fait son apparition devant les yeux. Tamako Naruse est une ancienne amie de Kido. Belle, jolie, désirable, elle usait de ses charmes pour inciter à la perversion diverses personnes, influencée par des camarades peu recommandables. Il aura fallu qu’elle cible Kido pour que ce dernier s’emporte et quitte définitivement Naruse et ses compagnons. Mais voilà, comme souvent, les apparences sont trompeuses et la vérité ne tarde pas à éclater.

Après l’amie d’enfance, vient le garçon beaucoup trop gentil et qui est attiré par Emiru. Le troisième tome ouvre un arc qui voit sa conclusion dans le quatrième. On voit que Katahata est comme tous les hommes bien qu’il reste quelqu’un de très sympathique. Mais parfois, les corps ne sont pas en osmose et ne peuvent alors s’apprécier à leur juste valeur. Mais voilà, si, d’un côté, ça ne semble pas progresser, de l’autre, en revanche, tout avance peu à peu, bien qu’on ne le remarque pas forcément.

Et pour compléter le tout ? On a le droit à la petite garce. Oui, oui, précisons bien « petite » car la fille qui décide de s’attaquer à Kido a tout de la gentille demoiselle à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Sauf qu’en réalité, il s’agit d’une diablesse, une véritable sal… évitons les termes trop véhéments pour le jeune public qui nous lit. Ainsi, encore une fois, avec ces deux tomes, les personnages développés ne sont pas en reste et ont toujours un petit point singulier qui les rend différents des autres. Par contre, le sexe est toujours le leitmotiv derrière tout ça et la nouvelle arrivante à la fin du quatrième volume ne fait rien pour changer de sujet.

Sauf qu’il y a une chose dont je n’ai guère parlé durant cet article : la relation entre Emiru et Kido. Difficile de nier que peu à peu, le jeune homme commence à comprendre que ce petit jeu entre eux lui fait plaisir … mais ses sentiments dans tout ça ? Là aussi, un léger développement est visible, jusqu’au moment où Emiru se déclare … mais là, est-ce un piège ou non ? Difficile de le savoir, difficile de comprendre la jeune femme. Tout est bien trop difficile et on voit aussi que Kido a du mal à cerner ses émotions. Mais quand on pense à une autre femme quand on couche avec sa petite amie, n’est-ce pas une preuve certaine ?

Ces deux volumes ne changent pas le ton donné à l’histoire. Toujours en rapport avec le sexe, les relations sont néanmoins toujours mises en avant d’une bien belle façon. Difficile de rester de marbre devant le dessin qui est à la pointe de l’érotisme dans les détails des demoiselles. Bien entendu, les hommes restent toujours les mêmes, à peu de détails près.  MAIS … MAIS … MAIS … on arrive finalement à l’évènement qui m’a fait accrocher au mfanga. Dans le cinquième volume, une mini-apothéose aura lieu avec l’une des plus belles scènes de NozokiAna. Difficile de se dire qu’il faut tenir encore deux mois et demi pour ça.

Disponible depuis le 10 janvier 2013 et 11 avril 2013 aux éditions Kurokawa. Prix : 7.95€