One Outs – Episode 6
L’équipe professionnelle de baseball de la JLeague « Lycaons » et son propriétaire cupide décident d’embaucher un lanceur inconnu spécialisé dans les jeux d’argent : Tokuchi Toua. Il signe un contrat d’un genre particulier : il touchera 5 millions de yens (32 000 €) pour chaque joueur qu’il sort par strike ou par out et il devra payer 50 millions de yens (320 000 €) pour chaque point marqué par l’équipe adverse sur ses lancers. Il ne sera payé (ou devra s’acquitter de ses dettes) qu’au bout d’un an à la fin de la saison.
Ceux qui ne s’attendraient qu’à une pale copie de Major ont oublié un peu vite que c’était le studio Madhouse et tout particulièrement les équipes d'Akagi et de Kaiji qui étaient derrière. Malgré ses qualités athlétiques moyennes, Toua, grâce à son excellente lecture psychologique des batteurs arrive à les bluffer et n’a pas concédé un point jusqu’à présent. Son salaire annuel hypothétique atteint déjà les 500 millions de yens (plus de 3 millions d’euros) !
Lors de l’épisode 5, le propriétaire des Lycaons, frileux à l’idée de payer une telle somme, essaye par tous les moyens de mettre des bâtons dans les roues de Toua. Il l’aligne comme seul lanceur dans un match contre la meilleure équipe de batteurs et notamment de clean-up (les batteurs chargés de faire marquer des points à l’équipe en ramenant les coureurs déjà sur base) de toute la JLeague : Tomas, Brooklyn et Takami.
Takami pense, grâce à son excellente vision des mouvements lire l’astuce de Toua : être capable de réduire le nombre de rotations de ses lancers afin de tromper les batteurs bien qu’il ne lance que des balles directes rapides. Mais c’est mésestimer le génie de Toua….
Cet épisode plus que jamais nous fait penser à Toua comme un Hiruma Yoruichi (Eyeshield 21) qui se serait mis au baseball, même la ressemblance physique est frappante. Le duel psychologique est encore une fois mis en avant bien plus que le challenge sportif en lui-même. La réalisation technique ne souffre d’aucun défaut. Le chara-design anguleux et l’animation en forme de « roman-photos » arrêteront certains mais, bien qu’étrange sur la papier, l’animation au ralenti de One Outs convient parfaitement à un affrontement des esprits plutôt que des muscles. En revanche, le choix de ces couleurs vives jure un peu ; une tonalité plus sombre quoiqu’un peu terne aurait peut-être eu un rendu plus proche de l’atmosphère de la série.
Jusqu’à présent, Toua n’a pas tremblé une seule seconde. Il n’a du moins pas laissé transpiré ses doutes à un moment ou à un autre. Il sera intéressant de voir si les scénaristes oseront le faire au moins trébucher de son pied d’estal ou si ils arriveront à maintenir la tension et l’intérêt de la série avec un « héros » infaillible.
5 commentaires
Je vais regarder ce que veut cet anime, le synopsis fait en tout cas très envie...