The Arms Peddler T1 – T’aurais pas de la monnaie sur l’achat d’une vie ?
Imaginez un manga se basant sur le début de Kurohimé, l’un de mes mangas favoris. NON NON ! Ne vous enfuyez pas tout de suite ! Donc, je disais : imaginez-vous que ce manga soit une version plus adulte de Kurohimé dans un univers ressemblant à du dark fantasy ? Toujours pas intéressé ? Bon, si je vous dis que derrière le scénario de ce manga se trouve Kyôichi NANATSUKI, l’auteur d’Arms ? Et derrière le dessin, il s’agit de celui du groupe Night Owl connu chez nous pour Over Bleed et Dangoo ? Ah là, peut-être que vous allez finir par y jeter un œil, et vous faites bien.
Ainsi, le synopsis de début ressemble à celui de Kurohimé, surtout lorsqu’on sait que l’héroïne a aussi des cheveux argentés et a tout d’une bishoujo, rien que ça. Néanmoins, ici, pas d’ellipse temporelle de plusieurs années où notre jeune héros nommé Sona Yuki veut rechercher celle qui l’a sauvé. Non, loin de là. Garami, l’héroïne est là, attendant qu’il se réveille de son cauchemar. Désireux de se venger de l’homme nommé Hydra qui a tué sa famille et apposé une marque sur la paume de sa main, Sona ne devra son salut qu’à la femme qui lui proposera un marché des plus horribles.
Mais Garami n’est pas n’importe qui. Marchande d’armes impitoyable, elle fut claire dans ses intentions lorsqu’elle décida de sauver la vie mourante de Sona. Lorsque quelqu’un est sur le point de décéder, la personne qui l’aide s’approprie sa vie. Et autant dire qu’elle semble bien décidée à le garder assez longtemps puisque selon elle, il lui doit une bonne centaine de pièces dorées. Ainsi, il est facile de se dire qu’avec une telle demande, Garami compte bien profiter longuement de son investissement avant que Sona ne puisse ne serait-ce qu’espérer la quitter.
Garami n’est pas une enfant de chœur, loin de là. Comme avec Sona, elle n’hésite pas un seul instant à proposer d’acheter la vie d’un homme en échange d’une arme capable de tuer « un dieu », quitte à ce que cet homme se sacrifie en s’explosant à l’intérieur. Elle est une marchande d’armes et rien d’autre. Bon ? Mauvais ? Qu’importe le client, tant qu’il a besoin d’une arme, elle est disponible. Mais Garami semble être bien plus que cela et sa loyauté envers la guilde des marchands d’armes est sans faille. Oh, à côté de ça, elle est plutôt joliment faite de sa personne, il faut le reconnaître. Ce n’est qu’un avis personnel.
La dernière partie du premier tome nous montrera que le monde de The Arms Peddler est loin d’être rose, plutôt noir sombre. Des ventes d’esclaves et même d’une princesse adolescente. Le pire se fera voir lorsque Garami assomme Sona avant de le vendre à des marchands d’esclaves. Ce qui se passe ? Sona lui-même n’a aucune explication raisonnable. Epaulé par un être mi-homme, mi-bête, il finira par atterrir dans la chambre de la princesse. Bien que caché, il peut écouter alors un étrange dialogue entre Nelium, le grand maître du culte de Zora et la princesse. Après cela, énervée, la princesse finit par découvrir notre héros.
Et du côté de Garami, ce n’est guère mieux. Des soldats de l’armée du royaume dont est issue la princesse esclave cherchent à marchander avec Garami pour libérer la monarque. Le problème réside dans le fait que le culte de Zora, adepte de la nécromancie, ne compte pas les laisser faire ce qu’ils désirent. Des zombies seront envoyés pour les arrêter avant qu’ils ne mettent leur plan à exécution. Ailleurs, une ombre semble reconnaître la présence de Garami, une présence qui ne lui plaît guère. Ainsi, que cela soit du côté de notre marchande d’armes ou alors de notre adolescent devenu esclave, les ennuis sont partout.
En conclusion, ce premier tome de The Arms Peddler commence fort, très fort même. L’héroïne est charismatique, très belle mais n’est pas pour autant l’une de ces pestes parfaites qui font qu’on les déteste pour une raison absurde. Non, Garami est une femme, une vraie, sans morale ou presque. Bien que l’univers de dark fantasy avec des armes à feu puisse étonner aux premiers abords, on ne peut que constater que c’est diablement efficace. De plus, rien qu’avec la fin du premier tome, plusieurs ouvertures sont visibles : le passé de Garami avec cette étrange femme qui semble la haïr, ce culte satanique composé de nécromanciens, cette race d’hommes-bêtes dont Sona rencontre l’un des membres. Autant de points qui donnent envie de lire la suite. Le second tome étant prévu pour avril, il n’y a guère longtemps à attendre avant d’espérer avoir quelques semblants de réponses à nos nombreuses questions.
6 commentaires
Merci pour cette découverte en tout cas... ^^
Vous en faites pas, le prochain sera sur lui. :D
Au fait, Garami elle a pas des p'tits airs de Revy ? Un p'tit peu, nan ?! Dans le genre femme couillu, dangereuse et sachant tres bien faire parler les armes !
Par contre, pour Lim Dam Young n'hésite pas, surtout si c'est pour Ré-Birth Lunatic Taker.~ je le suis en parrallele de The Arms Peddler et, de la même manière, je croise les doigts pour une suite de qualité.
Bel article, merci.
Enfin, Garami est bien plus calme. :)