The Arms Peddler T2 – Le salaire de la peur

Le premier tome de The Arms Peddler avait marqué les esprits avec son univers sombre et son héroïne plus que charismatique nommée Garami. Avec Kyôichi NANATSUKI et le groupe Night Owl derrière ce manga, on ne pouvait penser que du bien de ce départ. Se terminant par la rencontre entre la princesse d’un royaume déchu et Sona, vendu précédemment par Garami en tant qu’esclave, ce second tome suit le cours du premier.

Mais voilà, avec la fameuse rencontre entre la princesse et Sona, autant dire que cela déménage. Car oui, bien que la princesse est été silencieuse dans le précédent tome, voilà qu’elle montre ses griffes. Nommée Airi, elle ordonne alors à Sona de la guider hors de sa chambre et de la libérer. De son côté, Garami se prépare alors à ce qui semble être une future journée mémorable. Il faut dire que les soldats caradiens sont prêts à tout pour délivrer leur princesse. Et lorsque Graga vient les épauler, accompagné de Sona et de la princesse, la situation semble alors aller pour le mieux.

Ailleurs, dans les souterrains, le Baron ne s’imagine pas qu’il va recevoir de la visite … et pas des moindres ! Garami l’attend avec un gigantesque fusil et une balle. Expliquant brièvement la raison de sa présence au baron, elle ne perd pas alors de temps et lui offre la balle en pleine tête, la faisant exploser. C’est à ce moment qu’apparait devant elle celle qui va semble-t-il être une antagoniste principale pour le reste de l’histoire : Black Widow. Vue brièvement dans le premier volume, elle se tient quelques instants devant Garami avant que celle-ci ne s’enfuit.

Retrouvant Sona qui est bien décidé à ne plus la suivre, Garami le paye néanmoins pour tout ce qu’il a vécu. Sa première pièce d’or ! Et comme si cela ne suffit pas, les soldats caradiens confient la princesse à Sona. Accompagnés de Graga, ils permettront alors au trio de s’enfuir par les souterrains. Mais tout n’est pas résolu pour autant, loin de là même. Comme si les problèmes à la surface ne suffisent pas, ceux sous terre ne sont guère mieux. Ayant affaire à des humanoïdes que Cthulhu n’aurait pas reniés, le trio n’est pas à l’abri.

Et pour cause : Un ver géant souterrain qui compte bien tout bouloter sur son passage, y compris nos héros ! Mais heureusement, Garami a plus d’un tour dans ton sac et ils arrivent à s’échapper. Retrouvant la surface, sont-ils plus en sécurité ? Nullement … Des menaces se font entendre, des menaces surprenantes qui intiment Garami de se mettre nue et de danser. Bien que cela soit à mon goût, ce n’est pas celui de la femme qui ordonne à Genzo, son maître, d’arrêter ces imbécilités.

Pour conclure, ce tome est plus « lent » que le premier. Nous n’apprenons pas tellement de choses que cela mais finalement, ce n’est pas tellement un problème. L’action est là, bien violente, bien présente, sans que pour autant, ça tourne à l’hémoglobine gratuite. Les personnages ont tous un charisme indéniable et il est difficile de ne pas les apprécier. Même le vieux Genzo apparut uniquement sur une page laisse prévoir de bonnes choses, au moins humoristiques, ce qui peut manquer dans ce manga bien que pas forcément nécessaires. Ainsi, après deux tomes, il va être dur de ne pas être conquis par ce qui pourrait être la révélation de l’année 2012 en France.

Disponible depuis le 12 avril 2012 aux éditions Ki-oon. Prix : 7.65€.