The Arms Peddler T5 – La princesse se rebelle
Alors que le précédent tome se permettait de se terminer sur de multiples tatouages apparaissant sur le corps de Garami, le cinquième tome se permet même quelques pages en couleurs. Splendide quand elle est présentée de cette façon, Garami n’en reste pas moins une adversaire redoutable que Robert, le vampire renégat et fils de la commanditaire du meurtre, va très vite comprendre. Car oui, on s’en doute. L’épée sortie, Garami est toute aussi agile au corps à corps qu’au combat à distance.
Mais bon, en tant que grand méchant de cet arc, il est hors de question que Robert se fasse tuer aussi rapidement. Et comme si ça ne suffisait pas, la comtesse Gilberte est bien décidée à éliminer son fils de ses propres mains. Conflits familiaux, déchirements, tout est bon pour nous apitoyer dans ce torrent de sang et de sentiments. Car oui, le vœu de Gilberte n’a rien d’un désir de pouvoir qu’elle pourrait obtenir grâce au grimoire. Non, c’est quelque chose de bien différent, contrastant avec la violence des deux derniers tomes.
Mais voilà, ça fleure bon la tendresse et les autres émotions car il semblerait que l’auteur a décidé de nous arracher la petite larme à l’œil après les évènements avec les vampires. Ainsi, même si ce n’est que pour quelques chapitres, je reconnais pleinement que les apparences peuvent être trompeuses. Oui, la vérité sur le mariage entre ce vieux noble d’antan et une princesse qui aurait pu être sa fille voire sa petite fille a de quoi faire un petit pincement au cœur. Comme quoi, il suffit d’une petite mise en scène, d’une histoire crédible et touchante et la « magie » opère.
Vous en aviez assez ? Pas encore visiblement puisque ce cinquième tome nous permet l’entrée en scène d’un personnage que je n’espère pas récurent : Ride. Il a le don de réussir à agacer Garami mais aussi le lecteur que je suis. Beau gosse, beau parleur, charmeur, rien que sa présence le rend déjà presque insupportable. On sent le personnage déjà terminé et qui n’a que peu de chances d’évoluer, contrairement à Sona. D’ailleurs, l’adolescent est à l’honneur dans la fin de ce volume puisqu’il fait lui aussi une retrouvaille … bien moins plaisante.
En conclusion, ce volume peut paraître moins appréciable que le précédent, surtout sur sa seconde partie. Néanmoins, la courte histoire du baron et de la princesse Airi arrive à satisfaire le jeune mâle en manque d’émotions et de sentiments que je suis. Si on rajoute que les combats contre Robert et sa mère permettent à chacun de briller dans ce tome, il n’y a que peu à redire. Même encore là, sur la fin de volume, on ne peut que désirer connaître la suite. Il ne reste alors plus qu’à patienter jusqu’en février 2013.
Disponible depuis le 22 novembre 2012 aux éditions Ki-oon. Prix : 7.65€
4 commentaires
Un personnage qui a un air de Gambit des Xmens (xD) mais surtout qui bosse pour la guilde des vendeurs d'armes, sait utiliser ses jambes pour se battre (il a du style <3) et qui se trouve lié au passé de Garami, bein moi ça m'intéresse, ah oui. Ca se peut qu'il se révèle important pour la suite... Pour l'instant qu'il parte ou qu'il reste m'est encore bien égal.
Voila mais n'empêche que je vois cette arrivée d'un bon oeil et apprécie les personnages "flambeurs" ou qui possèdent "un p'tit coté flambeur". Avant toute chose le mieux serait juste qu'il assure et serve a quelque chose dans cette histoire.
Par contre là où j'applaudis bien fort c'est au sujet des enfants : petit a petit notre petite princesse est en train de changer même si ce n'est pas encore flagrant. Sona, lui, il évolue comme il faut je trouve (il est chouchouté par les auteurs on dirait.,xD). Quant a l'adulte Garami c'est sans commentaire. <3
La grosse surprise des dernières pages c'était "du lourd" et vraiment un truc inattendu! 8) Du coup vivement le tome 6.
On sait jamais sur quoi on peut tomber.^^