Wilderness, de Akihiro Ito – Tome 6.
La course-poursuite entamée dans le tome 5 continue ici, avec au programme : des tirs de rocket, un chat terrorisé dans une Jeep au bord de l’explosion, et l’apparition d’un personnage surnommé El Diablo, qui n’est autre que le père du jeune D. Seruma semble toucher au but et la toute fin du tome réserve une belle rencontre dont on ne saura l’issue que dans le prochain volume.
Ito ne se caractérise pas par son sens du détail ou par la beauté de son trait, mais il possède le talent rare de la lisibilité : les scènes d’action sont omniprésentes, mais jamais on ne se perd, tout est facile à décrypter, et on lit ce tome comme on regarde un très bon blockbuster : c’est invraisemblable, les personnages sont stéréotypés juste ce qu’il faut, et la pléthore de seconds couteaux est presque aussi réjouissante que dans Baccano !, la folie en moins. Quoi qu’il en soit, wilderness est un excellent manga qu’il faut lire en s’imaginant être au Méga CGR… Les nostalgiques de Gunsmith Cats devraient y jeter un œil, parce que ce manga a tout ce qu’il faut pour rivaliser avec le petit chef-d’œuvre de Sonoda.
Edité par Pika. Prix : 6,95 euros. L’image vient du site de l’éditeur.
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