Kingdom : Mon royaume pour ce manga !
Vous aimez les mangas historiques ? Vous aimez les mangas bien dessinés ? Vous aimez les combats où deux armées avec des milliers voire des dizaines de milliers d’hommes et femmes s’affrontent ? Alors Kingdom est fait pour vous ! Narrant l’histoire de la Période des Royaumes Combattants, on suit celle de Shin, un adolescent dont le but est on ne peut plus simple : devenir un Grand Général. Derrière ce titre, se trouve des hommes qui ont des armées de plusieurs milliers de soldats à leurs ordres, qui obéissent à l’Empereur et qui sont craints et respectés.
51 volumes, rien que ça ! C’est un projet titanesque que les éditions Meian ont décidé de prendre en main. Meian, c’est qui ? C’est quoi ? C’est la section éditeur manga du site Anime-Store.fr, qui comme son nom l’indique, se concentre sur la vente de tout ce qui est lié au monde de la japanimation et des mangas. Mais commençons par les bases : Yasuhira HARA, l’auteur et dessinateur du manga Kingdom, n’a jamais été publié avant ce manga. Huit ans après, plus de cinquante volumes, et deux saisons animées (en 2012 et 2013), il est aisé de se dire que le mangaka a réussi à se faire une place dans le panthéon des mangas. Mieux encore, il possède son propre record du monde : Celui du manga dessiné par le plus grand nombre de personnes au monde. Son vingt-sixième tome a eu alors la chance d’être redessiné par plus de mille personnes, que cela soit des mangakas connus (Eiichiro Oda, Takehiko Inoue, Hirohiko Araki parmi tant d’autres) ou des doubleurs et chanteuses mais aussi des fans, chacun dessinant une case sur les plus ou moins mille qui composaient le volume.
Mais Kingdom, dans le fond, c’est quoi ? Un manga chiant comme la mort qui nous raconte une histoire ? Loin de là ! Il est difficile de se faire une bonne idée du manga avec ces deux premiers volumes qui nous présentent principalement le héros nommé Shin mais aussi Ei Sei, le futur empereur du royaume de Qin. Néanmoins, ces deux premiers volumes permettent aussi de se faire une idée de la mise en scène des combats, du dessin pour détailler les personnages et autres. Et avec ces deux volumes, il est donc très aisé de comprendre pourquoi Kingdom était attendu depuis des années en France ! Même si pour l’instant, les combats ne concernent que peu de monde, ils sont dynamiques, détaillés, on ne s’y perd pas et il est alors aisé de savoir ce qui se passe.
Ainsi, le manga en lui-même mérite clairement qu’on s’y intéresse et que cette attente de plusieurs années soit enfin comblée. Maintenant, il faut parler de la méthode des éditions Meian qui mérite qu’on l’évoque. Avec cinquante volumes, autant dire qu’un rythme banal ne serait pas possible, nous aurions huit années de retard en permanence ou presque. C’est pourquoi les éditions Meian ont alors décidé de retrousser leurs manches et de proposer les mangas à raison de quatre volumes tous les deux mois. Au départ, il fallait partir pour deux volumes tous les mois mais devant la popularité du projet, l’éditeur a décidé de faire encore plus plaisir aux fans … mais surtout à ceux qui s’abonnent ! Car oui, pour 13.5€ par mois, les lecteurs peuvent recevoir directement les mangas chez eux avec des ex-libris mais surtout des coffrets pour ranger les volumes par 10, le coffret n’étant pas prévu à la base.
L’éditeur Meian, bien que nouvel arrivant de cette année, sait comment se faire une place dans le coeur des lecteurs. Entre la sortie de Kingdom, celle de The Breaker New Waves mais aussi Arès (et qui sait, peut-être Yureka), Meian alterne nouveauté qui marche mais aussi retour de licences abandonnées qui manquaient désespérément !
En conclusion, si ce n’est pas déjà fait, il est bon de vous inciter à aller acheter tout de suite les deux premiers volumes de Kingdom lorsqu’ils sortiront en librairie … voire même de vous abonner sur le site de l’éditeur pour les recevoir en avance avec quelques cadeaux. Kingdom fait partie de ces rares mangas qui font une grosse unanimité parmi la base des lecteurs, tant que vous êtes intéressé par le sujet … et même si vous ne l’êtes pas, comme moi ! Et puis, entre nous, se dire qu’on aura rattrapé la parution japonaise (plus de 50 volumes!) en un peu moins de deux ans et demi, n’est-ce pas merveilleux ? Tant que l’on met la main au porte-monnaie !
Deux premiers volumes disponibles dès le 15 septembre 2018 aux éditions Meian. Prix : 6,95 €
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