Durarara, c'est un anime qui sort de l'ordinaire. Il ne faut pas s'attendre à une intrigue haletante, des gentils qui combattent des méchants et un suspens intenable. Tout l'intérêt de la série se trouve dans la manière dont on nous présente ce quartier, ses habitants, ses "phénomènes"... De ce côté, le sentiment de découverte de Ryūgamine est plutôt bien retranscrit. On a vite l'impression d'avoir déménagé avec lui a Ikebukuro et au fil des épisodes, d'en apprendre plus sur la vie de ce quartier.
Les personnages ont plutôt du charme, une certaine excentricité, et c'est avec un regard amusé qu'on suit cet anime qui dévoile peu à peu ses nombreuses légendes urbaines. Cependant, Durarara a de quoi déstabiliser en sortant des codes des grands noms de l'anime japonais, on ne cherche pas vraiment à nous en mettre plein la vue en permanence ou a nous maintenir dans un suspens factice. Les choses vont à leur rythme, et l'anime ne plaira pas à tout le monde surtout si vous êtes habitué à des épisodes qui explosent de partout en laissant rarement le moment de se poser deux minutes.
Pour finir, niveau animation et graphisme, rien à redire, l'anime à son identité propre, c'est beau, notamment concernant les détails des décors.
Petit bonus pour les opening qui participent vraiment à nous immerger dans ce lieu pour le coup très atypique.