Ajin ou le couteau suisse

Cet anime est bien. Très bien même.

L’histoire est simple au prime abord : un jeune découvre qu’il est immortel.
Perçu par son entourage comme une menace, il est pourchassé par les humains, qui souhaitent l’étudier au scalpel, et d’autres personnes comme lui, qui le voient comme un atout.
Cette découverte est à la fois un moyen de sortir de sa propre lassitude, et un danger pour sa propre sécurité.
Bien sûr, cela pourrait se passer comme cela, mais ce n’est pas le cas. Aucun des deux camps qui lui sont proposés ne lui semblent plus enviables l’un à l’autre.

Les humains seront pour le héros répartis en trois camps : les tortionnaires (ceux qui le pourchassent), les mentors ou alliés, et les non-concernés (les gens en général qui se moquent de ce qui arrive aux autres, qui agissent par intérêt, mépris, ou indifférence). Plusieurs personnages appartiennent à la dernière catégorie.
Tosaki
Du côté des Ajin, il n’est considéré que comme un … Je vous laisse le découvrir.
J’ai bien aimé la thématique du double et du faux-ami. Un camp qui semble compatissant, mais qui ne l’est pas du tout. Un autre qui punit mais protège en même temps. Les doubles du héros plus impulsifs.

Tous ces éléments forment le décor de l’anime. Le héros est vite forcé de grandir et d’adopter une situation plus réfléchie sur sa situation. La musique et les couleurs reflètent de manière très juste les changements d’attitudes des personnages, d’abord contrits, puis très vite stratégiques.

Anime à découvrir. Vous ne vous ennuierez pas, surtout si vous êtes fan d’animés comme Code Geass.