Critique de l'anime Arakawa Under the Bridge × Bridge

La saison 2 de toute bonne série est toujours le moment un peu piège, le moment où chacun attend de voir s’il aura droit à la même chose afin d’assurer les audiences, si ce sera un changement radical qui partagera les fans, ou simplement quelque chose qui prend les mêmes bases pour se bonifier dans d’autres secteurs. Arakawa S2 c’est très certainement la première option, mais quand on voit le résultat, comme lui en vouloir ?

C’est bien simple, on prend les mêmes (ou presque) et on recommence. Nous retrouvons donc notre couple phare pas bien doué, Nino et Riku, des personnages secondaires tous plus abrutis les uns que les autres, et deux nouvelles têtes qui viennent garantir le cota fraîcheur histoire qu’on ne pointe pas trop du doigt un manque d’ambition peut être.

L’histoire, il n’y en a pas vraiment. Simplement un groupe de personnes pas très nettes qui ont élu domicile depuis déjà quelques temps le long des berges du fleuve de l’Arakawa. Ca va d’un quadragénaire qui se prend pour un kappa au militaire qui se fait passer pour une bonne sœur en passant par des frères jumeaux persuadés d’être pourchassés par une organisation secrète et un rockeur au talent inné se baladant avec un masque d’étoile.

Ca fait déjà quelques années qu’on le sait, la marque de fabrique de l’humour japonais est très généralement le grand guignolesque et la parodie, pour le coup ça n’a jamais été aussi vrai. Clins d’œil à One Piece, Dragon Ball, Metal Gear Solid, le tout parsemé de gags que l’on qualifierait aisément de lourds mais pourtant excellentissimes, les zygomatique sont mis à rude épreuve pendant 13 étapes au rythme endiablé. Succession de petites histoires, on pourrait presque prendre un épisode en cours sans se soucier de comprendre ou non la trame. Des rires et des sourires j’en ai eu souvent, en revanche rire aux larmes devant une série animée, ça ne m’était jamais arrivé et c’est maintenant chose faite. Pour savoir où, quand, comment, direction la fin de l’épisode 7.

Pour ce qui est de l’autre thème important abordé, la romance, ça ne décolle malheureusement pas. On reste au point mort, les avancées sont trop timides pour être considérées comme des satisfactions. Ca reste touchant et drôle comme la première saison mais ça manque d’un bon coup de boost histoire qu’on regarde Arakawa un peu moins pour son côté humour. C’est là ma seule déception (et un ending mois entraînant mais ça on s’en fout), d’autant que le reste est finalement toujours aussi agréable, graphiquement comme musicalement parlant.

En conclusion, si vous avez aimé la saison 1, vous aimerez assurément la saison 2. On regrette cette stagnation de la situation mais au bout, on n’a qu’une envie, c’est de voir la suite. A quand la saison 3 ?