Black Lagoon: Raccoon City c'était chez les teletubbies.
Les 4 premiers épisodes étaient bons, soit. M'enfin, la série en général est bonne et là je compte seulement les 12 épisodes qui composent cette première saison avant de me plonger dans la deuxième. Pour les amateurs de gunfight à gogo, de courses poursuites, organisations mafieuses, yakuzas, ruskovs, nazis, grosses pointures, blondes scarifiées, des nonnes borgnes, de drame malsain avec des personnages tordus mais quand même assez attachants (je n'ai rien oublié ...), Black Lagoon est une perle qui envoie du lourd. Mais il y a un truc qui cloche et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Le scénario et les intrigues sont impeccablement menées, graphiquement ce n'est pas le nirvana mais si vous pouvez vous procurez une version en Haute Définition vous pourriez passer un meilleur moment devant votre écran.
Dans le vif du sujet, l'univers de Black Lagoon est passionnant dans le sens c’est dynamique, complètement barge et on ne s’ennuie pas un seul instant. Il est intéressant surtout de voir l'évolution de Rock au sein de cette équipe de fortune. Le personnage développe un besoin de créer une scission entre son ancienne vie et sa nouvelle vie tout en se raccrochant à des valeurs qui n'existent pas dans le monde dans lequel il vient d'atterrir. Cette accoutumance donne naissance à des situations plus ou moins drôles, mais le point clé de cette évolution sera son partenariat avec Revy, Levy, Reby, Rebecca. C'est d'ailleurs un peu dommage que Dutch et Benny soient mis en backup, des personnages non moins intéressants mais d'un côté qui font partie des zones d'ombres de la série qu’il me sera un plaisir de découvrir plus tard. Dans le cas contraire ce serait une grosse déception. Aaahhh! Balalaïka, une vraie de vraie!
Bref au lieu de spéculer inutilement sur le futur on va conclure rapidement sur le fait que dans sa globalité Black Lagoon a compris le truc pour faire vibrer mais malheureusement, il n'y a pas de rythme et sans lien ou trame principale qui relie les épisodes entre eux, au final ça laisse une sensation d'inachevé. On verra ce que la deuxième saison a dans le ventre.
Pour l'ouïe, pitié qu'on balance une roquette sur l'opening! L'ending (qui est aussi le thème) absolument mélancolique, pesant, froid, effrayant ... M'enfin un bon truc avec une réalisation pleine de sens.
" ... Pourquoi utiliser un flingue quand on peux utiliser un missile anti-char ... c'est la différence entre le boom et le kaboom! ... "