Tout d'abord, je précise que ma critique vaut aussi bien pour la 1ère que pour la deuxième saison : rien n'a en effet changé entre temps, pas même les génériques.
Attention, si vous êtes fan de série dotées d'un grand scénario complexe passez tout de suite votre chemin. Le réalisateur à eu la bonne idée de ne pas s'encombrer de prises de tête scénaristique et est allé droit au but : décrire la vie de pirates en étant le moins réaliste et le plus méchant possible.
Donc ça tire de partout, ça se poursuit, ça s'insulte et...ça recommence.
Et là, certains vont se demander pourquoi j'ai mis une si bonne note à un anime sans scénario ? Tout simplement parce que Black Lagoon ne prétend pas en avoir, et d'ailleurs n'en a pas besoin.
C'est un peu comme un steack-frite. Pas besoin d'un vin millésimé (scénario) pour apprécier le plat. Alors, c'est sur un bordeaux 1982 c'est génial, ça se déguste, c'est rare et tout. Mais un bon vieux steak frites de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Black Lagoon c'est pareil : on mate un épisode tranquillement en fin de journée, ça détend.
Les scènes d'actions sont réussies et c'est finalement la seule chose qui compte.
En plus d'un très bon (et très simple) graphisme, la série propose des personnages très frais : le grand black croisé entre Mister-T et Umibôzu de city hunter, l'américain hacker tout droit sorti de « 2 flics à Miami » et un salary man constamment en cravate qui semble s'être trompé de chemin en rentrant chez lui.
Et puis il y a bien sur Levy, mélange de Faye Valentine, Ryo Saeba et de Robert le routier. Je croie que dans toute l'animation japonaise, ça doit être un personnage qui passe le plus de temps à jurer. C'est bien simple, avec la censure sur un plateau télé, on entendrait qu'une série de BIP façon spoutnik...et en plus elle sait se battre. Rien que ça.
Vous rajouter une très bonne musique (notamment le générique du début), une absence totale de morale, et vous obtenez une très bonne série, sans prétention, que je vous conseille.
PS : j'aurai probablement mis 7 pour la 1ère saison, mais certains éléments dramatiques (dans le 3ème épisode) ajoutent un peu de profondeur.