Simplement rire, parfois, ça fait du bien

Quand on parle de japanimation, le mot débilité n'est pas toujours synonyme de mauvaise qualité, les exemples sont nombreux et on retiendra notamment Gintama, Hayate no Gotoku, et bien sûr les premiers épisodes de Dragon Ball.
Or, Cuticle Tantei Inaba représente, sans jamais être lourd ou lassant (avis personnel), un parfait exemple de série débile.

Dès le départ, la série prend le parti de se moquer d'elle même.
Ainsi, tout les effets de styles mis en place finissent par être tournés en ridicule et les clichés par être volontairement surexploités. Au final, le spectateur ne se préoccupe jamais de la logique ou même de la crédibilité des événement mis en scène. Le but de Cuticle Tantei Inaba est de tordre les codes des différents genres de l'animation japonaise pour amuser son public.
Et la série joue à fond sur cette idée en prenant le parti de la parodie permanente.
Fresque médiévale, Heroic fantasy, série policière, comédie lycéenne, tout les genres et sous genres habituels sont tour à tour démontés et ridiculisés dans des scénettes durant à chaque fois un demi épisode. Ce rythme rapide a l'avantage de ne pas lasser le spectateur en devenant trop lourd.

L'autre remède à cette lourdeur qui frappe nombre de série dites délirantes est son casting.
Même si celui-ci ne comporte au final que des variantes de personnages déjà bien connu (le grand méchant qui s'avère être un nabot complètement idiot, le sidekick indestructible ou encore le psychopathe sadique aux allures de gentille petite fille), l'ensemble des personnages est exploité à fond pour rendre chaque scène encore plus absurde. Du coup, cet anime n'est au final qu'un bon gros délire avec lequel on prend plaisir à rire sans trop se poser de questions et comme le casting est bien fourni on attend avec impatience l'apparition de chacun de ses représentants, que demander de plus pour ce genre de titre.

Bref, Cuticle Tantei Inaba, c'est complètement débile et c'est tant mieux.